Époétine
Sauter à la navigation
Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 11 septembre 2018
- n. f. (DCI). Nom générique des éryhropoïétines de synthèse obtenues par la technique de l’ADN recombinant, par introduction du gène de l’érythropoïétine humaine dans une cellule animale type cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Les différentes érythropoïétines humaines recombinantes, désignées époétines alfa (α), bêta (β), delta (δ), thêta (θ), zêta (ζ), différent entre elles par la longueur des chaînes glycosylées, par les méthodes de purification, par quelques acides aminés, entraînant des variations des demi-vies et durées d'action. Ainsi, la méthoxypolyéthylèneglycol-époétine bêta, résulte de la conjugaison d’un reste méthoxypolyéthylène glycol, linéaire, à la protéine (PEG), permettant une activation continue du récepteur de l'érythropoïétine (association plus lente et dissociation plus rapide), une activité spécifique plus faible in vitro et plus élevée in vivo, ainsi qu'une demi-vie plus longue.
- Les différentes époétines sont indiquées dans le traitement des anémies sévères chez les patients en insuffisance rénale chronique, chez les patients sous dialyse, chez les patients adultes atteints de syndromes myélodysplasiques primitifs de risque faible ou intermédiaire, chez les patients traités par chimiothérapie anticancéreuse. Le traitement nécessite une surveillance et un contrôle étroit de la tension artérielle et doit être arrêté si ce n'est pas le cas. Des érythroblastopénies avec anticorps ont été rapportées. Chez les patients cancéreux, les récepteurs de l’érythropoïétine peuvent être exprimés à la surface de cellules malignes avec le risque que les époétines puissent stimuler la croissance tumorale.
Cf érythropoïétine.