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Antifongique

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 25 avril 2017
Anglais : antifungal, antimycotic
Espagnol : antifúngico
Étymologie : grec ἀντί antí au lieu de, en comparaison de, contre, opposé à, latin fungus champignon, excroissance de chair [médecine], excroissance sur les oliviers
adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui s'oppose au développement (fongistatique) des champignons, en particulier des champignons parasites de l'Homme, des Animaux et des Végétaux ou les détruit (fongicide). Dans le cas des Micromycètes parasites, on parle souvent d'antimycosique.

Il existe des antibiotiques antifongiques, le plus souvent spécifiques par exemple la griséofulvine et les macrolides polyéniques (nystatine, amphotéricine...), la 5-fluorocytosine, des dérivés du benzimidazole non nitrés et souvent chlorés (miconazole, kétoconazole, éconazole...), des dérivés triazolés (fluconazole, itraconazole, voriconazole,…), des allylamines (naftifine, terbinafine), la ciclopiroxolamine, la caspofungine. En usage local, on utilise aussi des antimétabolites à action spécifique sur certaines espèces de champignons, notamment des alkylamines naphtaléniques (terbinafine), des phénols, en particulier l'acide salicylique, et des dérivés salicylés (buclosamide), des acides insaturés (acides undécylénique et sorbique), des dérivés soufrés (sulfure de sélénium, tolnaftate, cloprothiazole), des dérivés de la pyridine (pyrithione), des dérivés iodés (polyvidone iodée), des dérivés du cuivre et du zinc.

En cosmétologie, on utilise les antifongiques, soit pour protéger une formule contre le développement excessif de champignons (par exemple le mélange de parahydroxybenzoate de méthyle sodé et de parahydroxybenzoate d’éthyle sodé), soit pour apporter une activité fongicide pour la peau, les muqueuses ou le cuir chevelu (par exemple l'huile essentielle de pin). Dans tous les cas, l’antifongique choisi doit répondre aux conditions d’utilisation fixées par le Règlement cosmétique européen (annexe V et annexe III).