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Dénosumab

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 20 janvier 2024
(DCI). Anticorps monoclonal IgG2 humain dirigé contre le ligand du récepteur RANK (Receptor activator of nuclear factor kappa B). Ce ligand RANK-L, activateur du facteur nucléaire NF-κB, est présent à la surface des précurseurs des ostéoclastes et conduit à la formation d'ostéoclastes activés. La neutralisation de RANK-L par le dénosumab induit une diminution de la résorption osseuse et permet potentiellement d'accroître la densité minérale osseuse.

Il est indiqué dans le traitement de l’ostéoporose postménopausique chez les femmes à risque élevé de fractures. Il est aussi prescrit, par voie sous-cutanée, pour éviter la perte osseuse associée à un traitement hormono-ablatif chez les hommes atteints de cancer de la prostate à risque élevé de fractures notamment vertébrales et dans les pertes osseuses associées à un traitement systémique à long terme par glucocorticoïdes, également chez les adultes à risques élevés de fractures.
Ses effets indésirables possibles sont les affections oculaires (cataracte), gastro-intestinales (constipation), de la peau (éruption cutanée, eczéma), musculo-squelettiques (douleurs des membres), atteinte des os de la mâchoire. En cas d’arrêt du traitement, un effet rebond survient chez certaines patientes et peut être à l’origine de fractures vertébrales multiples. On note également des perturbations immunitaires parfois graves.

Le 19 janvier 2024, l’Agence américaine des produits alimentaires et médicamenteux a publié une mise en garde sur le risque important de développer une hypocalcémie [1] sévère chez les patients traités par le dénosumab, atteints par une insuffisance rénale chronique (IRC) avancée.