A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Galéga

De acadpharm
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 02 mars 2017


Pharmacognosie



Erreur lors de la création de la miniature : Impossible d'enregistrer la vignette sur la destination
Galéga.

Synonyme(s) : galéga officinal ; herbe aux chèvres ou rue-de-chèvre ou sainfoin d'Espagne (noms vernaculaires)
Anglais : goat's rue ou French lilac
Espagnol : galega
Étymologie : grec γάλα gála, génitif γάλακτος gálaktos, lait et ἄγω ágô agir
n. m. Grande herbacée vivace (Galega officinalis L., Fabaceae ex-Légumineuses) des régions tempérées et chaudes du pourtour méditerranéen, naturalisée ailleurs ; plante à la fois médicinale, toxique et ornementale (variétés cultivées). Présence de flavonoïdes et surtout d’alcaloïdes dérivés de la guanidine (galégine [N-3,3-diméthylallylguanidine, = 3-méthyl-2-buténylguanidine], hydroxygalégine) à activité hypoglycémiante ; réputation non démontrée de plante galactogène. Toxicité certaine, mais mal évaluée.

Parties aériennes autrefois utilisées en médecine populaire pour favoriser la sécrétion lactée. Emploi en France, jusqu’en septembre 2015, d’un extrait de parties aériennes fleuries de galéga dans un médicament indiqué comme traitement d’appoint de l’insuffisance de sécrétion laiteuse ; arrêt de la commercialisation en raison d’une balance bénéfices-risques défavorable (efficacité non démontrée ; très grande incertitude sur le risque toxicologique lié à l’utilisation chez la femme allaitante et indirectement chez le nouveau-né, conduisant à une réserve majeure sur la sécurité d’emploi). Toutefois, en 2016, d’autres produits à base de galéga restent disponibles en France avec d’autres statuts que celui de médicament.
Le galéga, introduit accidentellement dans du fourrage, peut être à l'origine d'intoxications potentiellement mortelles chez les animaux (surtout ovins et caprins, dans une moindre mesure bovins et chevaux : convulsions, détresse respiratoire, mort par œdème aigu du poumon).

Historique : La galégine a été découverte au début du XXe siècle par le fils de Charles Joseph Tanret, Georges Tanret, pharmacien comme lui et spécialiste de chimie végétale. Par la suite, la mise en évidence des propriétés hypoglycémiantes de la galégine a été à l’origine de l’élaboration et de l’utilisation thérapeutique des biguanides antidiabétiques synthétiques (metformine...).