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Hypnotique

De acadpharm
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Dernière modification de cette page le 04 mars 2017
Anglais : hypnotic
Espagnol : hipnótico
Étymologie : grec ὕπνος húpnos sommeil et –ικός –ikós –ique suffixe d’adjectif, dérivant d’un substantif
adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable d'induire un sommeil respectant au mieux les caractéristiques du sommeil naturel, idéalement avec maintien des phases de sommeil paradoxal en agissant sur les divers circuits de contrôle du niveau de vigilance. Utilisé de manière limitée dans le temps en cas d'insomnie. Risque d'induction d'une dépendance lors d'un usage prolongé, responsable d'effets secondaires (troubles cognitifs, déficits mnésiques, aggravation d'états dépressifs dont les insomnies répondent bien au traitement par des antidépresseurs).
Les substances actuellement utilisées appartiennent aux classes suivantes :
1- les facilitateurs de la transmission GABA-ergiques, agonistes des récepteurs aux benzodiazépines à action prolongée, par exemple nitrazépam, estazolam, ou intermédiaire, par exemple loprazolam ou l'un de leurs sous-types (midazopyridines, par exemple zolpidem) ou agissant sur un site différent (cyclopyrrolones, par exemple zopiclone) ;
2- les antihistaminiques H1 ayant des effets sédatifs (et des effets anticholinergiques indésirables), comprenant des phénothiazines (par exemple alimémazine, niaprazine) et des éthanolamines (par exemple doxylamine) ;
3- la mélatonine, hormone dont la sécrétion est régulée par la lumière et qui joue un rôle dans l'induction du sommeil.

En France, la dépendance aux hypnotiques est particulièrement préoccupante en raison de leur consommation élevée. Les barbituriques, autrefois très utilisés comme hypnotiques, sont pratiquement abandonnés dans cette indication en raison de la tolérance à laquelle ils donnent lieu et de leur toxicité.