Muscarinique
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Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016
- Anglais : muscarinic
- Espagnol : muscarínico
- Étymologie : latin muscārĭum émouchoir, chasse-mouches, queue de cheval, fleur en ombelle de certaines plantes
- adj. Qui reproduit l'effet de la muscarine. Identifie une famille de récepteurs à l'acétylcholine initialement caractérisés par leur réponse à la muscarine, différents des récepteurs dits nicotiniques répondant à la nicotine. Les agonistes muscariniques sont des molécules reproduisant l'action activatrice de la muscarine sur les récepteurs correspondants, par exemple oxotrémorine, carbachol. Les antagonistes reconnaissent le site de réception des récepteurs cholinergiques muscariniques en empêchant son activation, par exemple atropine. Les récepteurs muscariniques, principalement localisés au niveau post-jonctionnel, dans les organes recevant des terminaisons postganglionnaires parasympathiques, sont classés en 5 sous-types M1, 2, 3, 4, et 5, tous du groupe des récepteurs à 7 segments transmembranaires avec couplage par des protéines G, de type Gi inhibant l'activité de l'adénylate cyclase ou Gq associée à la voie de la phospholipase C menant à la formation d'inositol 1,4,5-triphosphate et de diacylglycérol, deux seconds messagers assurant respectivement la formation d'un signal calcium et l'activation de protéine-kinases C. À côté de cette voie principale de couplage, les récepteurs muscariniques peuvent agir sur des canaux ioniques par exemple activation des canaux potassium des myocytes cardiaques par couplage avec la sous-unité α de protéine G de type GK.