A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Pexastimogène devacirepvec

De acadpharm
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016
n. m. (DCI). Dérivé de la vaccine, c'est un virus utilisé depuis des décennies comme vaccin antivariolique. Il est génétiquement optimisé afin de garantir son innocuité, d'augmenter sa sélectivité à l'égard des cellules tumorales et de l'armer d'une cytokine capable d'activer les agents de l'immunité mémoire : le facteur de stimulation des colonies de granulocytes et de macrophages (GM‑CSF,granulocyte-macrophage colony-stimulating factor). Virus oncolytique à « triple action » qui vise à réduire rapidement la masse tumorale par destruction des cellules cancéreuses, à déclencher une réponse immunitaire, de longue durée, spécifiquement dirigée contre les cellules tumorales et à « affamer » la tumeur en provoquant une inflammation locale des vaisseaux sanguins qui assurent son alimentation. Il exploite les atouts singuliers du virus de la vaccine, notamment les propriétés de son enveloppe externe qui lui permet de survivre, dans la circulation sanguine, malgré la présence d'anticorps neutralisants. Il peut être ainsi administré par voie intraveineuse (IV) ou injecté directement sur le site tumoral (IT). Enfin, pour pénétrer à l'intérieur des cellules cancéreuses, le virus utilise une molécule retrouvée à la surface de nombreuses tumeurs solides, ce qui lui ouvre un large éventail d'indications potentielles : les cancers du foie, les cancers colorectaux, les cancers du poumon, de la prostate et du pancréas, les cancers du sein ou encore les mélanomes.

Il est aujourd'hui, en essais cliniques, chez des patients avec un cancer primitif du foie avancé et chez des patients en échec thérapeutique, après un traitement par sorafénib.