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Addiction : Différence entre versions

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Version du 5 avril 2017 à 13:03

Dernière modification de cette page le 10 mars 2017
Anglais : addiction
Espagnol : adicción
Allemand : Abhängigkeit
Étymologie : latin addictĭo adjudication par sentence du préteur, fixation du juge, condamnation – du verbe addīcĕre dire pour, approuver, être favorable, adjuger, dédier, vouer, abandonner. Etait addictus, dans la Rome antique, celui qui s’était tellement endetté qu’il devenait assujetti à son prêteur ; il en devenait l’esclave
n. f. Pathologie qui repose sur la consommation répétée d’une substance ou sur une pratique anormalement excessive. Les addictions les plus fréquentes sont celles relatives aux substances psychoactives réglementées (tabac, alcool...), détournées de leur usage (médicaments, poppers, colles, solvants…) ou illicites (cannabis, cocaïne, ectasy...). Les jeux d’argent, les jeux vidéo, le sexe, les réseaux sociaux ou encore les achats compulsifs sont des exemples d’addictions liées à des pratiques.
Après une utilisation plus ou moins longue, le plaisir que le sujet a initialement éprouvé envers la substance ou la drogue se mue en un besoin tyrannique s’il vient à en être privé. L’individu ressent cette privation, systématiquement dans son psychisme (dépendance psychique) et parfois au plan physique (dépendance physique induite par quelques drogues, comme les morphiniques).
La substance consommée (ou la pratique réalisée) active le circuit cérébral de la récompense. Ce circuit est sous la dépendance de la dopamine, dans le noyau accumbens. L’élimination de la drogue fait chuter le tonus dopaminergique, ce qui induit des manifestations psychiques (malaise, frustration, irritabilité, incomplétude, morosité, tristesse, dépression de l’humeur…) qui ne seront calmées que par la reprise de la drogue. Ce mécanisme est à l’origine de l’addiction.