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Dernière modification de cette page le 12 avril 2018
Anglais : antibiotic resistance
Espagnol : resistencia antibiótica
Allemand : Antibiotikaresistenz
Étymologie : grec ἀντί antí au lieu de, en comparaison de, contre, opposé à, βιος bios vie en soi, existence, latin rĕsistĕre s’arrêter, ne pas avancer davantage, se tenir en faisant face
n. f. Phénomène naturel ou acquis de défense des bactéries vis-à-vis des antibiotiques . Elle résulte de la constitution génétique de la bactérie ou de son métabolisme. Les bactéries auparavant sensibles à l’antibiotique ne sont plus détruites ou leur multiplication n’est plus arrêtée. Cette résistance des bactéries remet en question l’efficacité des traitements antibiotiques tant chez l’Homme que chez l’animal. On distingue :
1- la résistance naturelle : c’est une caractéristique propre à une espèce ou à un genre qui n'est pas sensible naturellement à certains antibiotiques. Elle est portée par le chromosome et sa transmission à la descendance est donc verticale ;
2- la résistance acquise : elle apparaît en cas d’utilisation massive d’antibiotiques et ne concerne qu’une proportion de souches d’une espèce ou d’un genre, sa transmission est donc horizontale. Elle apparaît en cas d’utilisation massive d’antibiotiques et ne concerne qu’une proportion de souches d’une espèce ou d’un genre, sa transmission est donc horizontale. Elle fait suite à l'acquisition d’un ou de plusieurs mécanismes de résistance, sous forme de matériel génétique (plasmide, transposon, intégron) en provenance d’une autre bactérie. Ce peut être, par exemple, la production d'une enzyme modifiant ou détruisant l'antibiotique, la mutation, surexpression, modification de la cible de l’antibiotique, l'imperméabilisation de la membrane de la bactérie, etc.