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Berbérine

De acadpharm
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Pharmacognosie



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Berbérine.

Anglais : berberine
Espagnol : berberina
Étymologie : grec βάρϐαρος bárbaros étranger, mot utilisé par les anciens Grecs pour désigner d’autres peuples n’appartenant pas à leur civilisation, dont ils ne parvenaient pas à comprendre la langue, et qui a donné le mot Berbère, suffixe –ine
n. f. Alcaloïde isoquinoléique quaternaire à squelette protoberbérine, de couleur jaune intense, présent en particulier dans de nombreuses espèces de Ranunculales (Berberidaceae, Menispermaceae, Ranunculaceae) et justifiant les emplois larges et convergents de ces espèces en médecine traditionnelle (genres Berberis, Coptis…).
Propriétés antibactériennes, antifongiques, toxicité vis-à-vis de certains protozoaires ; effets pharmacologiques observés sur les systèmes cardiovasculaire, nerveux, immunitaire et sur le métabolisme ; nombreuses recherches pharmacologiques et cliniques en cours, en particulier comme antidiabétique et hypolipidémiant. Des interactions médicamenteuses pharmacocinétiques sont connues pour la berbérine et les plantes en contenant. Des cas d'ictère avec atteinte neurologique chez le nourrisson ont été décrits, à la suite d’une exposition prénatale.

Emploi important de plantes renfermant de la berbérine dans les pharmacopées asiatiques, en particulier pour le traitement d’infections gastro-intestinales. La berbérine est proposée en Europe, à des doses pharmacologiques, sur le marché des compléments alimentaires, essentiellement pour réguler la glycémie et la cholestérolémie, bien qu’aucune allégation de santé ne soit autorisée au niveau européen. En novembre 2019, l’Anses a publié une mise en garde vis-à-vis de l’emploi de ces produits ; l’Agence considère que la consommation de compléments alimentaires à base de plantes ou préparations de plantes contenant de la berbérine peut entraîner des risques d’hypoglycémie, d’hypotension et de troubles du rythme cardiaque, notamment chez les enfants et adolescents, les femmes enceintes ou allaitantes, les diabétiques, les personnes souffrant de troubles hépatiques ou cardiaques ; en conséquence, l’Agence recommande à ces populations de ne pas consommer ces compléments alimentaires qui, de surcroît, sont susceptibles d’induire des interactions lorsqu’ils sont associés à un traitement médicamenteux. En outre, en raison de propriétés fœtotoxiques et tératogènes (risque de malformations du système nerveux central) de la berbérine, l’usage de produits renfermant cette substance est formellement déconseillé au cours du premier trimestre de la grossesse.
Cf épine-vinette.