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Cortisonique

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Étymologie : latin cortex, génitif cortĭcis, enveloppe, ce qui recouvre, écorce, suffixe –onique cétonique
adj. et n. m. Qualifie et désigne un composé ayant le squelette du cortisol et doué de propriétés de type glucocorticoïde. Lorsqu’ils sont dépourvus de liaison éthylénique en 1,2, les dérivés cortisoniques ont, en plus, d’importantes propriétés de type minéralocorticoïde (exemple fludrocortisone), source d’incidents fréquents (hypertension) obligeant à un régime sans sel.

C’est pourquoi on utilise le plus souvent en thérapeutique des dérivés insaturés en 1,2 (exemple prednisone, prednisolone) à activité glucocorticoïde plus spécifique, renforcée en particulier par une substitution en 6 par un méthyle (ex méthylprednisolone) ou un fluor (exemple flunisolide) et surtout en introduisant un atome de fluor en 9α avec en outre un méthyle en 16 α (exemple dexaméthasone), ou β (exemple bêtaméthasone) ou une fonction oxygénée en 16α (exemple triamcinolone). Les composés sans fonction oxygénée en 21 (exemple fluorométholone) ou en 17α (exemple fluocortolone) sont généralement réservés à la corticothérapie locale.