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Dernière modification de cette page le 02 mars 2017
Synonyme(s) : bacille de Klebs-Löffler
Étymologie : grec κóρὺνη kórûnê massue, bâton noueux et βaκτηρία baktêría bâton
Genre principal des Corynebacteriaceae, bacilles droits ou légèrement incurvés, renflés en massue, avec ébauches de ramifications, immobiles, non sporulés, se disposant facilement en palissades, à Gram positif, aérobies ou anaérobies facultatifs.


Corynebacterium diphteriae

Synonyme(s) : bacille de Klebs-Löffler
Étymologie : grec διφθέρα diphthéra peau apprêtée, membrane sèche et résistante
Bactérie à croissance extracellulaire, à groupement évocateur en paquets d’allumettes à l’examen direct, responsable de la diphtérie. Culture sur milieu de Löeffler au sérum coagulé. Strictement humain. Produit une exotoxine protéique immunogène responsable des manifestations cardiaques et neurologiques susceptibles d’entraîner le décès et qui permet la fabrication de sérum neutralisant. L’inactivation de l’activité biologique de cette toxine en anatoxine est à la base de la vaccination antidiphtérique.

Historique : Le bacille de Klebs – Löffler (parfois orthographié Loeffler en français, pour se rapprocher de la prononciation en allemand) a été découvert, en 1884, par les bactériologistes allemands Edwin Klebs (1834 – 1913) et Friedrich Löffler (1852 –1915).


Corynebacterium hoffmanii

Synonyme(s) : Corynebacterium pseudodiphteriticum
Étymologie : de G. von Hoffmann – Wellenhof, microbiologiste autrichien qui a publié des travaux importants, en 1888, sur les pseudodiphtéries (Untersuchungen uber den Klebs-Loeffler'sche Bacillus der Diphtherie und seine pathogene Bedeutung. Wiener medizinische Wochenschrift 38,1888, 65)
Germe commensal du rhinopharynx, responsable d’endocardites, d’infections urinaires ou pulmonaires chez les sujets immunodéprimés ex après transplantation d’organe ou greffe.


Corynebacterium jeikeium

Étymologie : jeikeium, taxon créé en 1970 et forgé à partir des initiales (lettres J et K) des noms des médecins américains contemporains, W. D. Johnson et D. Kaye, qui ont décrit les infections à C. jeikium
Espèce du groupe JK des Corynebacteriaceae responsables d’infections opportunistes rencontrées principalement chez les sujets ayant eu une greffe, en particulier de moelle osseuse.

Sensible à la vancomycine et aux tétracyclines.


Corynebacterium minutissimum

Étymologie : latin mĭnūtus petit, menu, réduit, simple, du verbe mĭnŭĕre diminuer, rendre plus petit, amoindrir, réduire, affaiblir, cesser petit à petit de
Responsable d’une dermite, l’érythrasma, infection cutanée bénigne siégeant dans les zones de plis (sous les seins, entre les testicules et l’aine, entre les orteils, aux aisselles). Favorisée par une hygiène défectueuse, une transpiration excessive (hyperhidrose), l’obésité.


Corynebacterium pseudotuberculosis

Étymologie : grec ψευδής pseudếs menteur, trompeur, latin tūbercŭlum petite saillie, petit gonflement
Bactérie pathogène pour les animaux domestiques chez lesquels elle est à l’origine de lymphadénite et de la lymphangite ulcéreuse. Peut se développer chez l’Homme exemple bergers, employés d’abattoirs.


Corynebacterium tenuis

Étymologie : latin tĕnŭis mince, délié, fin, petit, chétif, de peu d’importance, faible
Espèce commensale pouvant entraîner une infection chronique du système pileux, appelée trichomycose axillaire ou pubienne.


Corynebacterium ulcerans

Étymologie : latin ulcĕrāre blesser, faire une plaie à
Espèce proche de Corynebacterium diphteriae ; produit une exotoxine responsable des signes cliniques de la diphtérie, essentiellement chez l’immunodéprimé. Infections pouvant être acquises après ingestion de lait cru, contact avec des animaux de la ferme, mais aussi avec des animaux de compagnie. Produit aussi une toxine dermonécrotique.


Corynebacterium urealyticum

Étymologie : grec οῦρον oûron urine et λυτικός lutikós propre à délier, laxatif
Bactérie saprophyte de la peau, responsable de pneumonies diphtéroïdes, d’infections urinaires et de formation de calculs urinaires de phosphates ammoniaco-magnésiens par production d’une uréase très active provoquant l’alcalinisation des urines. Très résistante aux antibiotiques.


Corynebacterium xerosis

Étymologie : grec ξέρός xérós sec
Espèce commensale de la peau et des muqueuses, opportuniste chez les sujets immunodéprimés.