A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Détecteur

De acadpharm
Révision datée du 11 janvier 2016 à 10:03 par Automate-maintenance (discussion | contributions) (Mise à jour date de révision)
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
Dernière modification de cette page le 22 juillet 2015
Anglais : detector
Espagnol : detector
Étymologie : latin dētectŏr celui qui découvre, révélateur
n. m. Dispositif ou substance qui indique l’existence d’un phénomène sans fournir, obligatoirement, une valeur chiffrée d’une grandeur qui lui est associée. Un détecteur n’est sensible qu’à l’existence ou non du phénomène. Il doit être considéré comme un capteur qualitatif et non pas quantitatif.


Détecteur pour chromatographie

Anglais : chromatography detector
Espagnol : detector de cromatografía
1- pour chromatographie gazeuse (CG) : il existe de nombreux types de détecteurs dont le choix est fonction des objectifs recherchés, de leur sensibilité et de leur spécificité. Par exemple, le catharomètre est un détecteur non destructif, universel mais moins sensible et moins spécifique que les détecteurs à ionisation de flamme, par capture d’électrons, thermoionique, par photométrie de flamme, ou par chimiluminescence. Le couplage d'un appareil de CG avec d'autres appareils jouant le rôle de détecteur (spectromètre de masse, spectrophotomètre IR) est également utilisé. Cf couplage.
2- pour chromatographie liquide (CL) : le détecteur est l’élément essentiel de cette chromatographie, il permet de suivre en continu la séparation et de connaître la concentration instantanée des solutés. Il doit présenter un faible temps de réponse, un faible volume et fonctionner malgré des variations de composition du solvant d’élution (gradient d’élution). On distingue les détecteurs faisant appel :
2-1- à des variations de propriétés de la phase mobile dues à la présence des solutés élués : 2-1-1- Détecteur réfractométrique, mesurant en continu la différence d’indice de réfraction entre la phase mobile et l’effluent de la colonne. Il peut être considéré comme universel mais peu sensible et interdisant les gradients d’élution. 2-1-2- Détecteur évaporatif à diffusion de lumière (DEDl), constitué d’un nébuliseur pneumatique qui a pour rôle de transformer la phase mobile en un aérosol dont la composante la plus volatile est évaporée lors de son trajet dans un tube nommé « tube évaporateur ». Celui-ci débouche à l’entrée de la cellule de détection où la lumière diffusée par l’aérosol constitue le signal enregistré. Il permet l'utilisation de gradients d'élution. 2-1-3- Détecteur par charge d’aérosol fonctionne sur un principe similaire à celui du détecteur évaporatif à diffusion de la lumière mais utilise une décharge corona pour provoquer l’apparition de charges à la surface des gouttelettes ce qui permet leur détection. Cf effet corona. La réponse des deux derniers détecteurs dépend de la différence de volatilité entre le soluté et la phase mobile.
2-2- aux propriétés des solutés plus sensibles et plus sélectifs : 2-2-1- Détecteurs absorptiométriques (en UV-visible, plus rarement IR); il en existe plusieurs types: à longueurs d’onde fixes, variables et à barrette de diodes qui donnent la valeur simultanée des intensités lumineuses sur tout le spectre. Leur réponse dépend essentiellement du coefficient d’absorption molaire du soluté. 2-2-2- Détecteurs fluorométriques très sensibles et très sélectifs. 2-2-3- Détecteurs électrochimiques pouvant fonctionner par coulométrie, conductométrie et ampérométrie. Ils nécessitent que les analytes possèdent des propriétés d'absorption de fluorescence ou d'électroactivité ou qu'ils les acquièrent par une dérivation pré- ou post-colonne. Cf dérivation. Le spectromètre de masse, pris dans son ensemble et, bien que possédant lui-même un système de détection, est de plus en plus utilisé comme détecteur en CL mais ce n’est pas qu’un moyen de détection, car son couplage à un appareil de CG ou de CL apporte une grande puissance d’analyse qualitative. Cf couplage


Détecteur pour électrophorèse capillaire

Anglais : capillary electrophoresis detector
Espagnol : detector de electroforesis capilar
Les détecteurs sont du même type que ceux utilisés en CL (UV, fluoromètre, électrochimique, spectromètre de masse).


Détecteur pour spectrométrie d’absorption

Anglais : absorption spectrometer detector
Espagnol : detector de espectrometría de masa
1- Absorption UV/visible : les détecteurs utilisés sont essentiellement constitués, maintenant, avec des photodiodes et barrette de diodes.
 ; 2- Absorption IR : les radiations IR n'étant pas assez énergétiques pour promouvoir l’éjection d’électrons d’une surface photosensible ou leur passage d’une bande de valence du silicium à une bande de conduction, comme c’est le cas avec une photodiode, on utilise un thermocouple ou un détecteur à base de composé ferroélectrique. C’est le détecteur le plus utilisé en spectroscopie IR. Les détecteurs photovoltaïques sont également utilisés, l’absorption d’une radiation IR à leur jonction faisant varier la différence de potentiel de cette jonction.


Détecteur pour spectrométrie d'absorption atomique

Anglais : atomic absorption spectrophotometer detector
Espagnol : detector de espectroscopia de absorción atómica
Les détecteurs de photons sont soit des photomultiplicateurs soit des capteurs de type CCD (Coupled Charge Device ) qui permettent l’analyse simultanée de plusieurs longueurs d’onde.


Détecteur pour spectrométrie de masse

Anglais : mass spectrophotometer detector
Espagnol : detector de espectrometría de masas
Le détecteur a pour but de repérer le faisceau d’ions ayant traversé l’analyseur. Les premiers appareils utilisaient des plaques photographiques. Actuellement, on utilise le cylindre de Faraday et les détecteurs multiplicateurs d’électrons.

Cf spectrométrie de masse.