Durvalumab
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- n. m. (DCI). Anticorps monoclonal humain dirigé contre le ligand 1 de récepteur de mort programmée, PD-L1 (Programmed death- ligand 1) impliqué dans le point de contrôle immunitaire PD-1 - PD-L1. La protéine PD-1 (Programmed death-1) est exprimée à la surface de lymphocytes T et la protéine PD-L1 à la surface de certaines cellules tumorales. Lorsque ces deux protéines interagissent entre elles, elles forment un « bouclier » biochimique pour empêcher la destruction des cellules tumorales par le système immunitaire. En inhibant l’interaction de PD-L1 avec son récepteur PD-1, le durvalumab est capable de restaurer l’activité des lymphocytes T cytotoxiques envers les cellules tumorales, via le mécanisme de cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps, ADCC (Antibody-dependent cell-mediated cytotoxicity).
- Le durvalumab est destiné aux patients atteints d’un cancer urothélial inopérable ou métastatique dont la tumeur a progressé durant le traitement par les dérivés du platine.
Réservé à l’usage hospitalier en oncologie.
Le 22 février 2021, en accord avec le fabricant, la FDA a acté le retrait du durvalumab dans le traitement du cancer de la vessie.
Le 24 octobre 2022, la FDA a autorisé la combinaison du trémélimumab avec le durvalumab, pour le traitement de patients adultes atteints de carcinome hépatocellulaire. Le schéma d’administration STRIDE (single tremelimumab regular interval durvalumab) comprend une dose unique (300 mg) de trémélimumab, suivie de 1500 mg de durvalumab, puis de durvalumab toutes les 4 semaines.