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Enfortumab védotine : Différence entre versions

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Version du 30 décembre 2019 à 03:24

Dernière modification de cette page le 29 décembre 2019
Enfortumab védotine.

Synonyme(s) : enfortumab védotine-ejfv
n. f. (DCI). Immunoconjugué résultant du couplage d’un anticorps monoclonal, ayant pour cible la nectine-4 (PVRL4, Poliovirus Receptor-related 4), avec la monométhylauristatine E ou MMAE, agent cytotoxique dépendant de l’anticorps (ADCC, Antibody-dependant cellular cytotoxicity).
L‘anticorps est une immunoglobuline de type IgG1 kappa produite par la technique de l’ADN recombinant. Deux ou trois ponts disulfures interchaînes de la molécule sont réduits, permettant, à l’aide d’un bras espaceur clivable, la liaison covalente des résidus cystéinyl à la MMAE.
La nectine-4 est une protéine transmembranaire, appartenant à la famille des molécules d’adhésion, localisée à la surface des cellules, Elle joue un rôle majeur dans différents processus biologiques comme la polarité, la prolifération, la différenciation et la migration cellulaires. Elle est surexprimée dans certaines tumeurs, associée le plus souvent à un mauvais pronostic.
L’immunoconjugué cible les cellules tumorales surexprimant la nectine-4 et libère, après pénètration dans ces cellules, la MMAE qui induit un désassemblage des microtubules préformés. Il en résulte un arrêt du cycle cellulaire et la mort apoptotique des cellules.

L’enfortumab védotine est indiquée dans le traitement de patients adultes atteints d’un carcinome urothélial localement avancé ou métastatique, préalablement traité par un sel de platine et un inhibiteur des points de contrôle immunitaire PD‑1 et/ou PD‑L1 (atézolizumab, avélumab, durvalumabe, nivolumab, pembrolizumab).