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Dernière modification de cette page le 19 janvier 2016
Anglais : filgastrim
Espagnol : filgastrim
n. m. (DCI). Cytokine immunostimulante, sous une forme recombinante du facteur de croissance hématopoïétique de la lignée granulocytaire (G-CSF, granulocyte-colony stimulating factor). Il compte un acide aminé supplémentaire, une méthionine N-terminale. Contrairement à la protéine naturelle, le filgrastim n'est pas glycosylé. Il régule la production et la libération des polynucléaires neutrophiles fonctionnels, à partir de la moelle osseuse. Ainsi, il entraîne une augmentation marquée du nombre des polynucléaires neutrophiles circulants, dans les 24 heures suivant son administration parentérale.

Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de l'OMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 2206).

En cancérologie, ses indications concernent la prise en charge des neutropénies, définie par une diminution du taux des polynucléaires neutrophiles au-dessous de 1,5 giga/L. Une neutropénie entraîne un risque infectieux et si cette neutropénie est fébrile (> 38,3 °C), elle doit conduire à l'hospitalisation, en urgence, du patient qui recevra un traitement antibiotique approprié. Dans le cas de prélèvement d'un don de moelle osseuse, pour une allogreffe, le filgrastim est indiqué pour recueillir, par cytaphérèse, un plus grand nombre de cellules souches hématopoïétiques. Les effets secondaires, chez les patients atteints de cancer, sont très fréquemment les nausées, les vomissements, l'élévation des enzymes hépatique, fréquemment la fatigue, les céphalées, la constipation, la mucite, des douleurs thoraciques et osseuses, l'alopécie et des rashs cutanés.