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Glycophorine

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Anglais : glycophorin
Espagnol : glicoforina
Allemand : Glykophorine
Étymologie : grec γλυκύς glukús doux (saveur), sucré et φορός phoros qui porte en avant, qui pousse
n. f. Terme générique désignant des protéines caractérisées par un haut degré de glycosylation, présentes à la surface des hématies. Les glycophorines sont également riches en résidus d’acide sialique, chargés négativement, ce qui empêche l’agrégation spontanée des hématies entre elles. Quatre glycophorines (A, B, C, D) ont été caractérisées sur les globules rouges humains. Un gène codant une cinquième forme (glycophorine E) a été identifié, mais cette protéine n’est que très faiblement exprimée à la surface des hématies.
La glycophorine C joue un rôle important pour maintenir la forme biconcave des hématies en s’associant à la protéine bande 4.1 du cytosquelette des globules rouges. La synthèse de glycophorine D résulte d’une modification de l’ARNm de la glycophorine C. Les glycophorines constituent des récepteurs à la surface des hématies pour différentes protéines de Plasmodium falciparum ainsi que pour différents virus (Influenza A et B, virus de l’hépatite A,…).

Les motifs antigéniques correspondant aux antigènes de groupe sanguin MNS sont portés par les glycophorines A et B. Des anticorps anti-S ou anti-s peuvent être responsables de réactions type frisson-hyperthermie en cas de transfusion de concentrés de globules rouges, ou de maladie hémolytique du nouveau-né.
Les anticorps dirigés contre les antigènes M ou N ne sont généralement pas impliqués dans les réactions transfusionnelles.
Les glycophorines C et D portent des motifs antigéniques correspondant notamment au groupe sanguin Gerbich. Les anticorps anti-Gerbich peuvent également provoquer des réactions transfusionnelles et une maladie hémolytique du nouveau-né.
Les glycophorines sont également porteuses de motifs antigéniques de différents groupes sanguins d’importance transfusionnelle moindre (Ahonen, Dantu, Duch, Henshaw, Leach, Mg, Miltenberger, Webb, Yussef…)