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Groupe 12:Lèpre : Différence entre versions

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:"L’intradermoréaction (ou test de Mitsuda) est actuellement abandonnée."
 
 
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Version du 26 juin 2015 à 15:43

Synonyme(s) : maladie de Hansen (de Gerhard Henrik Armauer Hansen, 1841-1912, médecin norvégien bactériologiste et dermatologue)
Anglais : leprosy
Espagnol : lepra
Étymologie : grec λέπρα lépra lèpre
n. f. Maladie infectieuse d’étiologie bactérienne due à Mycobacterium leprae ou bacille de Hansen. La lèpre humaine est une affection peu contagieuse, généralisée, chronique et d’évolution lente associée à un tropisme cutané et nerveux. Elle est transmise par des gouttelettes d’origine buccale ou nasale, lors de contacts étroits et fréquents avec un sujet infecté (non ou mal traité). Elle se caractérise par des lésions granulomateuses spécifiques (peau, muqueuses, nerfs, os et viscères). Faute de traitement ou chez des sujets traités trop tardivement, la lèpre peut entraîner des lésions, progressives et permanentes, invalidantes (peau, nerfs, membres et yeux).
Le réservoir de bacilles est avant tout l’Homme et plus spécifiquement les patients lépreux atteints de la forme lépromateuse. La lèpre existe à l'état endémique en Afrique noire, Asie, Amérique du Sud, Océanie.
Sur le plan clinique, la phase initiale ou lèpre indéterminée est inconstante. Mais en règle générale, les patients sont diagnostiqués à un stade plus avancé caractérisé par deux formes cliniquement opposées : lèpre tuberculoïde et lèpre lépromateuse. Entre celles-ci, il existe des formes intermédiaires ou « borderline ».
Le traitement repose sur les sulfones, la rifampicine, la clofazimine, les fluoroquinones et les cyclines. Leur utilisation en monothérapie notamment pour les sulfones et la rifampicine, entraîne des résistances à ces antibiotiques pour M. leprae (Cf antilépreux).
Un diagnostic précoce associé à un traitement par polychimiothérapie (PCT) restent les éléments clés pour éliminer la maladie en tant que problème de santé publique.
Après guérison bacillaire et en l’absence d’ankylose, un traitement chirurgical permet d’éliminer ou d’améliorer des compressions nerveuses, des troubles trophiques et des séquelles neurologiques.

Lèpre lépromateuse

Synonyme(s) : lèpre maligne
Anglais : lepromatous leprosy
Espagnol : lepra lepromatosa
Forme mulibacillaire, elle est caractérisée par des lésions cutanéo-muqueuses diffuses sous forme de nodules (lépromes) s’étendant à tout le corps, ainsi que par des atteintes oculaires, nerveuses et viscérales multiples, provoquant des infirmités sévères. Présence de nombreux bacilles dans les lésions ; intradermoréaction négative en raison d’un système immunitaire inactif vis-à-vis du bacille. Endémique dans certains pays tropicaux.
Le diagnostic biologique est réalisé à partir de frottis de produits pathologiques (mucus nasal, sérosités dermiques après incision des lésions). L’examen microscopique (coloration différentielle de Ziehl-Neelsen) est l’élément fondamental du diagnostic biologique en l’absence de toute possibilité d’isolement de cette mycobactérie : présence de BAAR intracellulaires souvent groupé en amas ou globi, mode de groupement caractéristique.""


Lèpre tuberculoïde

Synonyme(s) : lèpre bénigne
Anglais : tuberculoid leprosy
Espagnol : lepra tuberculoide
Forme paucibacillaire, limitée à la peau et aux nerfs, est associée à une forte potentialité immunologique. Elle est caractérisée par des lésions cutanées circonscrites, peu nombreuses (léprides ou macules) et une atteinte nerveuse périphérique fréquente, induisant des troubles sensitifs et trophiques (cubital, médian, sciatique poplité externe, tibial postérieur, plexus cervical, …). Le bacille de la lèpre est, en général, absent des lésions et l'intradermoréaction à la lépromine est positive.
L’intradermoréaction (ou test de Mitsuda) est actuellement abandonnée.

La lèpre, un problème de santé publique

Un programme international fondé sur la prise en charge de la lèpre a été mis en place par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dont l’objectif est l’éradication de la maladie par un dépistage actif et une polychimiothérapie (PCT). Ces 20 dernières années, plus de 14 millions de patients ont été guéris de la lèpre, et environ 4 millions depuis 2000.
Au cours des dix dernières années, une forte réduction de la prévalence de la lèpre grâce à la réussite de ce programme a pu être observée. D’après les rapports officiels, communiqués par 105 pays et territoires, la prévalence enregistrée au niveau mondial au début de l’année 2012 s’établissait à 181 941 cas. Le nombre de nouveaux cas détectés en 2011 était de 219 075, contre 228 474 en 2010.
La lèpre a été éliminée dans 119 des 122 pays où, en 1985, elle était considérée comme un problème de santé publique.

Références et annexes :
La lèpre, OMS septembre 2012
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs101/fr/