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Groupe 22:Gallium Ga-68 gozétotide : Différence entre versions

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|VM_Définition=Préparation radiopharmaceutique dont le vecteur est un ligand de l’antigène membranaire spécifique de la prostate, AMSP (ou PMSA, ''prostate specific membrane antigen''), conjugué à un motif acyclique chélateur de métaux, l’acide  N,N’-bis[2-hydroxy-5-(carboxyéthyl)benzyl] éthylène diamine-N,N’-diacétique (HBED-CC).  Ce chélateur permet de complexer le radioisotope gallium-68 (<sup>68</sup>Ga) pour la réalisation d’examens d’imagerie [[Tomographie|TEP (tomographie par émission de positons)]].
 
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Version du 4 décembre 2020 à 16:34

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Synonyme(s) : gallium 68 PSMA-11
n. m. (DCI). Préparation radiopharmaceutique dont le vecteur est un ligand de l’antigène membranaire spécifique de la prostate, AMSP (ou PMSA, prostate specific membrane antigen), conjugué à un motif acyclique chélateur de métaux, l’acide N,N’-bis[2-hydroxy-5-(carboxyéthyl)benzyl] éthylène diamine-N,N’-diacétique (HBED-CC). Ce chélateur permet de complexer le radioisotope gallium-68 (68Ga) pour la réalisation d’examens d’imagerie TEP (tomographie par émission de positons).

Le 68Ga n’est pas un isotope naturel, il est issu de la décroissance radioactive par capture électronique pure du germanium-68 (68Ge), lui-même artificiel. Dans les services de médecine nucléaire, le 68Ga pour radiomarquage peut être obtenu grâce à un générateur radiopharmaceutique 68Ge/68Ga. Le noyau du 68Ga est un noyau instable qui présente un excès de protons. Il combine deux modes de décroissance (période physique = 68 min), la capture électronique et la désintégration β+ pour près de 89 %, ce qui en fait un isotope de choix pour la tomographie par émission de positons.
Après injection intraveineuse du gallium Ga-68 gozétotide, ce radiomédicament se lie à l’AMSP surexprimée dans les cellules épithéliales tumorales prostatiques dans lesquelles il est ensuite internalisé.