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Groupe 22:Vipivotide tétraxétan : Différence entre versions

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Version du 3 juillet 2020 à 09:30

NE PAS PUBLIER - RELECTURE EN COURS (forme) 22

Vipivotide tétraxétan.

Synonyme(s) : PSMA-617
n. m. (DCI). Molécule de synthèse qui présente une grande affinité pour l’antigène membranaire prostatique spécifique, AMPS (ou PSMA, prostate-specific membrane antigen). Le pharmacophore de la molécule (en bleu) est composé de 2 acides aminés naturels, la lysine (Lys) et l’acide glutamique (Glu), reliés par un pont urée (Lys-NH-CO-NH-Glu), il constitue le motif de liaison à l’AMPS.
L’AMPS est une protéine transmembranaire de type II qui intervient dans la survie et la migration des cellules prostatiques ; sa perturbation peut entraîner la transformation des cellules saines en cellules cancéreuses. Cet antigène membranaire prostatique est, en particulier, surexprimé dans 85 à 90 % des cancers de la prostate de haut grade ou métastasés.
Le vipivotide tétraxétan a permis de développer plusieurs radiopharmaceutiques dérivés qui font l'objet d'applications pour le diagnostic ou le théranostic des cancers de la prostate ou encore pour la radiothérapie interne ciblée, en fonction du radionucléide utilisé (lutétium, gallium, scandium, actinium). Sont ainsi utilisés :

Vipivotide tétraxétan.

1- le lutétium [177Lu]-PSMA-617 : ce dérivé tire pleinement parti des avantages du lutétium-177 pour le théranostic. Le lutétium, de période physique égale à 6,7 jours, se caractérise par l’émission de rayonnements thérapeutiques β− dont l’objectif est de détruire les cellules cancéreuses. L’émission β− s’accompagne d’une émission gamma détectable en imagerie scintigraphique, utile au diagnostic et à l’évaluation dosimétrique du traitement (estimation ou prédiction de la dose de rayonnement délivrée à la tumeur et aux tissus sains) ;

2- le gallium [68Ga]-PSMA-617 : ce radionucléide (période radioactive de 68 minutes) est essentiellement un émetteur β+ de haute énergie, utilisé dans la tomographie par émission de positons. Le gallium-68 présente l’avantage de pouvoir être obtenu par un générateur (germanium-68/gallium-68), ce qui en facilite l’accès par les services de médecine nucléaire ;

3- le scandium [44Sc]-PSMA-617 : le scandium (demi-vie de 4,04 heures) est un émetteur β+ de haute énergie, utilisé pour l’imagerie dans la tomographie par émission de positons ;

4- l’actinium [225Ac]-PSMA-617 : ce radionucléide (demi-vie de 10 jours) est un émetteur α (4 particules émises lors de sa chaîne de désintégration), qui est en fin de phase III, pour l’irradiation interne des cancers de la prostate à haut risque ou métastasés, résistants au rayonnement β-.

Dans la même approche, d'autres radiopharmaceutiques ont été créés :
- le gallium [68Ga]-PSMA-11 : cette molécule inclut (partie bleue) le même motif pharmacophore que celui du vipivotide tétraxétan, mais le groupement chélateur du radionucléotide (partie rouge) est différent, tout comme le bras espaceur (ou linker, en noir) qui relie ces deux parties. Ce radiopharmaceutique est utilisé en tomographie par émission de positons (TEP), dans le cadre du diagnostic des cancers prostatiques surexprimant l’AMPS ;
- le [18FDCFPyL] : ligand portant le même motif pharmacophore de liaison à l’AMPS que celui du vipivotide tétraxétan (partie bleue), modifié par greffage d’un groupe 6-[18F]fluoro-pyridine-3-carbonyl. Ce radiopharmaceutique est utilisé en tomographie par émission de positons pour détecter les cancers de la prostate surexprimant l’AMPS et la néovasculature de tumeurs solides, notamment les carcinomes du rein à cellules claires.