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Dernière modification de cette page le 03 juillet 2019
Anglais : engine, motor
Espagnol : motor
Étymologie : latin mōtŏr celui qui remue, qui berce
n. m. Machine dont la finalité se limite à produire de l'énergie mécanique à partir d'une autre énergie.



Biologie - Chimie



Moteur moléculaire

Anglais : molecular motor
Espagnol : motor molecular
Allemand : molekularer Motor
Nanomachine de la taille d'une molécule ou d'un assemblage de molécules, capable de produire un travail mécanique ou un mouvement dirigé, pour peu qu'on lui fournisse de l'énergie.
En biologie, le terme s'applique aux « moteurs protéiques », moteurs moléculaires dont l'énergie provient en général de l'hydrolyse de l'ATP. Ce sont les myosines associées aux filaments d'actine, les kinésines associées aux microtubules, les dynéines également associées aux microtubules, les enzymes se déplaçant sur l'ADN ou l'ARN dont la plus importante est l'ARN polymérase.
En chimie, les moteurs moléculaires ou « moteurs synthétiques » sont à base de caténanes (architectures formées d'au moins 2 macrocycles enlacés l'un dans l'autre) ou de rotaxanes (macrocycle lié à un fragment moléculaire qui le traverse de part en part). Alimentés chimiquement, par la lumière ou les électrons, ces moteurs synthétiques peuvent produire différents types de mouvements : rotatif, linéaire, d'enfilage – désenfilage, de circonvolution.

Cf nanomachine, caténane, rotaxane.