Nociception
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- Anglais : nociception
- Espagnol : nocicepción
- Étymologie : latin nŏcēre nuire, causer du tort, faire du mal et căpĕre prendre, saisir, choisir, s'emparer de, s'approprier, obtenir, recueillir, recevoir
- n. f. Terme d'origine anglaise proposé par C. S. Sherrington (1857 – 1952, neurophysiologiste anglais) pour désigner les perceptions somesthésiques qui acquièrent un caractère douloureux après intégration au niveau de l'encéphale. La nociception correspond à la mise en jeu de divers types de récepteurs, cutanés, viscéraux, polymodaux, non spécifiques et spécifiques, les nocicepteurs en relation avec une diversité d'axones caractérisés entre autres par leur vitesse de conduction.
- Au niveau spinal, la transmission de ces messages sensoriels est contrôlée par l'activité de voies descendantes ainsi que par le rapport entre l'activité de fibres A alpha et bêta répondant à des stimuli tactiles et celle de fibres A delta et de fibres C répondant à des stimuli nociceptifs. C'est la théorie fonctionnelle du « gate control » proposée par R. Melzack (1929 –, psychologiste canadien) et P. Wall (1925 – 2001, neuroscientifique anglais).
La transmission de la moelle épinière vers les structures cérébrales, principalement le thalamus, passe par la mise en jeu de plusieurs voies ascendantes avec traitement des informations à chaque niveau. Le caractère sensoriel de la nociception est ensuite complété par une dimension affective, la douleur. Cf effet nociceptif.