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Ortie

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Dernière modification de cette page le 29 juin 2017


Pharmacognosie



Anglais : nettle
Espagnol : ortiga
Allemand : Brennnesseln
Étymologie : latin urtīca ortie
n. f. Nom générique désignant des herbacées communes du genre Urtica (Urticaceae), dont deux sont indistinctement utilisées en phytothérapie : la grande ortie, U. dioica L., synonyme ortie commune ou ortie dioïque, anglais common nettle espagnol ortiga mayor et la petite ortie, U. urens L., synonyme ortie brûlante ou ortie grièche, anglais small nettle espagnol ortiga menor.
Feuille et parties aériennes, couvertes de poils urticants, riches en sels minéraux, protéines, caroténoïdes et composés polyphénoliques ; réputées diurétiques, anti-asthéniques, reminéralisantes, anti-arthrosiques, sans preuve clinique d’efficacité. L’action urticante de l’ortie est due à la rupture de poils très fragiles, provoquant la libération de plusieurs substances (histamine, acétylcholine…) responsables d’une réaction locale caractéristique (papule ortiée).
Racine renfermant des phytostérols ; réputée diminuer la symptomatologie de l’hypertrophie bénigne de la prostate.

Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1897 corrigé 10.0 (feuille d’) et 01/2022, 2538 (racine d’).

Emploi traditionnel des feuilles et parties aériennes, par voie orale, dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures et pour faciliter les fonctions d’élimination urinaire en cas d’affection urinaire bénigne ; localement, dans les états séborrhéiques de la peau. Les feuilles servent à l’extraction industrielle de la chlorophylle (colorant alimentaire autorisé E140) ; emploi également dans l’alimentation humaine et des volailles et en agriculture biologique (« purin d’ortie »).
Utilisation traditionnelle des racines comme adjuvant dans les troubles de la miction d'origine prostatique (hypertrophie bénigne).
Plusieurs plantes, en particulier des
Lamiaceae, sont improprement nommées « orties » en raison de la ressemblance de leurs feuilles avec celles des Urtica, bien qu’elles ne soient pas urticantes ; c’est par exemple le cas du lamier blanc, Lamium album L. (nom populaire : ortie blanche).