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|VM_Définition=Molécule ou ion possédant un atome d’hydrogène ionisable sous forme de proton (transférable à une [[Base|base]] ou substituable par un atome métallique) ou, par extension, possédant un site accepteur du doublet électronique d’une molécule basique.
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|VM_Définition='''1- adj.''' Qualifie un milieu aqueux de pH inférieur à 7 ou une substance de saveur piquante, aigre.<br />'''2- n.m.''' Désigne une molécule ou ion possédant un atome d’hydrogène ionisable sous forme de [[Proton|proton]] (transférable à une [[Base|base]] ou substituable par un atome métallique) ou, par extension, possédant un site accepteur du doublet électronique d’une molécule basique.<br /><br />Il existe différentes  définitions des acides et des [[Base|bases]], par exemple :
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::* Selon Brönsted (de J.N. Brönsted, 1879-1947, chimiste et biochimiste danois), un composé capable de libérer un ou plusieurs [[Proton|protons]] en les transférant à une [[Base|base]]. Selon l’importance du transfert par rapport à une [[Base|base]] de référence (usuellement l’eau) un acide est dit fort ou faible. ''Cf  [[PK|pKa]]''
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::* Selon Arrhenius (de S. Arrhenius, 1859-1927, chimiste suédois, prix Nobel de chimie 1903), une substance capable de libérer des [[Proton|protons]] dans l’eau.
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::* Selon Lewis (de G.N. Lewis, 1875-1946, physicien et chimiste américain), une substance capable d’accepter un doublet électronique.
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::* Selon Werner (de  A.  Werner, 1866-1919,chimiste suisse d’origine française, prix Nobel de chimie), une substance capable de fixer un ion hydroxyde. Par exemple l'acide ortho borique H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub>.
 
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|VM_Définition=Acide carboxylique naturel ou de [[Synthèse|synthèse]] comportant une fonction amine.
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|VM_Définition=Acide carboxylique, naturel ou de [[Synthèse|synthèse]], comportant une fonction amine. Les acides aminés sont classés selon la position relative de leurs deux groupes fonctionnels.<br />Les acides aminés  entrant dans la composition des peptides et des protéines, les acides aminés protéinogènes, sont des acides alpha aminés de configuration L, R- CH(NH<sub>2</sub>)-COOH, où les deux fonctions, acide et amine, sont portés par des carbones contigus. Chez l'Homme, 21 acides alpha aminés sont incorporés dans les protéines lors de la traduction de l’ARN. Le dernier à avoir été identifié,  la sélénium cystéine, est incorporée par traduction du [[Codon|codon]] UGA qui est normalement un [[Codon|codon]] stop.
|VM_Commentaires=Les acides aminés sont classés selon la position relative des deux groupes fonctionnels. Les plus importants, qui entrent dans la composition des peptides et des protéines, sont les acides α-aminés R- CH(NH<sub>2</sub>)-COOH où les deux fonctions sont portées par des carbones contigus. En cosmétologie, les acides aminés, d’origine végétale ou animale, sont utilisés, seuls ou en mélanges, pour leur propriété hydratante, du fait de leur fort pouvoir de fixation de l’eau (par exemple l’alanine, la glycine, la proline, la sérine, la tyrosine).
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|VM_Commentaires=Dix acides aminés ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme humain, ou pas suffisamment, et doivent être apportés par l'alimentation ; ces 10 acides aminés essentiels sont : la  valine (Val, V), la  thréonine (Thr, T), la  lysine (Lys, K), le tryptophane (Trp, W), la leucine (Leu, L), l'isoleucine (Ile, I), la méthionine (Met, M), la phénylalanine (Phe, F), l'arginine (Arg, R) et l'histidine (His, H).
 
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|VM_Définition=Acide aminé jouant un rôle physiologique majeur de neuromédiateur dans les processus de transmission synaptique rapide.
 
|VM_Définition=Acide aminé jouant un rôle physiologique majeur de neuromédiateur dans les processus de transmission synaptique rapide.
|VM_Commentaires=Les principaux sont l’acide glutamique et l’acide aspartique auxquels s’ajoutent les acides homocystéique et N-acétyl aspartylglutamique. Leurs effets résultent de l’activation de récepteurs multiples (glutaminergiques), au sein desquels on distingue des récepteurs ionotropes couplés à un canal ionique et des récepteurs métabotropes couplés à une protéine G. Leur rôle est essentiel dans l’ensemble des fonctions centrales et les processus neurotoxiques consécutifs à une hyperactivité excitatrice, propriété utilisée pour créer des lésions expérimentales avec les acides kaïnique et iboténique. Ils semblent aussi impliqués dans des affections neurologiques diverses, maladies neurodégénératives, ischémie cérébrale et épilepsie, notamment.
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|VM_Commentaires=Les principaux sont l’acide glutamique et l’acide aspartique auxquels s’ajoutent les acides homocystéique et N-acétyl aspartylglutamique. Leurs effets résultent de l’activation de récepteurs multiples (glutaminergiques), au sein desquels on distingue des récepteurs ionotropes couplés à un canal ionique et des récepteurs [[Métabotrope|métabotropes]] couplés à une protéine G. Leur rôle est essentiel dans l’ensemble des fonctions centrales et les processus neurotoxiques consécutifs à une hyperactivité excitatrice, propriété utilisée pour créer des lésions expérimentales avec les acides kaïnique et iboténique. Ils semblent aussi impliqués dans des affections neurologiques diverses, maladies neurodégénératives, [[Ischémie|ischémie]] cérébrale et épilepsie, notamment.
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|VM_Définition=Acide aminé pour lequel, par exclusion, ne correspond aucun [[Codon|codon]] et qui ne peut donc être incorporé dans les protéines lors de la traduction de l'ARN messager par les ribosomes. La grande majorité des acides aminés sont non protéinogènes.<br />Certains sont des acides alpha aminés de série L, résultant de modifications post traductionnelles des protéines (exemple : hydroxyproline, phosphosérine).<br />Certains, nombreux, ont des fonctions métaboliques ou physiologiques propres ; ce sont des acides soit alpha, soit bêta aminés, de la série D ou L (exemples : L-citrulline, L-DOPA, L-[[Thyroxine (T4)|thyroxine]],  D-leucine, [[Bêta-alanine|bêta-alanine]]).<br />Enfin, certains produits de [[Synthèse|synthèse]], dont des médicaments, sont dits non protéinogéniques, composés incluant une fonction amine et un groupement carboxylique non en position alpha ou de configuration D (exemple : la [[Téixobactine|téixobactine]]).
 
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|VM_Synonyme=sel biliaire
 
|VM_Synonyme=sel biliaire
 
|VM_Définition=Nom générique pour désigner les composés stéroïdiques hydroxylés hépatiques, produits du catabolisme du cholestérol.
 
|VM_Définition=Nom générique pour désigner les composés stéroïdiques hydroxylés hépatiques, produits du catabolisme du cholestérol.
|VM_Commentaires=Les deux acides primaires, acides cholique et chénodésoxycholique, et les deux acides secondaires formés dans l'intestin sous l'action des [[Bactérie|bactéries]], acides désoxycholique et lithocholique, ainsi que leurs dérivés de conjugaison avec la glycine (acide glycocholique...) et la taurine (acide taurocholique...) sont stockés dans la vésicule biliaire et subissent le cycle entérohépatique. Substances douées de propriétés tensio-actives intenses permettant l'émulsion des lipides alimentaires et leur hydrolyse par la lipase pancréatique.
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|VM_Commentaires=Les deux acides primaires, acides cholique et chénodésoxycholique, et les deux acides secondaires formés dans l'intestin sous l'action des [[Bactérie|bactéries]], acides désoxycholique et lithocholique, ainsi que leurs dérivés de conjugaison avec la glycine (acide glycocholique...) et la [[Taurine|taurine]] (acide taurocholique...) sont stockés dans la vésicule biliaire et subissent le cycle entérohépatique. Substances douées de propriétés tensio-actives intenses permettant l'émulsion des lipides alimentaires et leur hydrolyse par la lipase pancréatique.
 
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|VM_Définition=Acide organique carboxylique à chaîne aliphatique saturée ou insaturée comportant le plus généralement un nombre pair d’atomes de carbone (de 4 à 36). Exemple : acide stéarique CH<sub>3</sub>-(CH<sub>2</sub>)<sub>16</sub>-COOH (acide gras saturé) et acide oléique CH<sub>3</sub>-(CH<sub>2</sub>)<sub>7</sub>-CH=CH-(CH<sub>2</sub>)<sub>7</sub>-COOH (acide gras insaturé). La double liaison carbone-carbone des acides gras naturels est très généralement de configuration Z (= cis).
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|VM_Définition=Acide organique carboxylique à chaîne aliphatique saturée ou insaturée, comportant le plus généralement un nombre pair d’atomes de carbone (de 4 à 36). Selon les règles de nomenclature de l’IUPAC, les  carbones sont numérotés  à partir de la fonction carboxylique -COOH (carbone 1), l’appellation oïque marquant le caractère acide. Le sigle Δ<sup>x</sup> indique la présence de double(s) liaison(s) et leur position à compter de l'extrémité carboxylique (acides mono-insaturés  et acides poly-insaturés) ; la diastéréoisomérie de la double liaison est indiquée par les lettres Z (cis) / E (trans) .<br />Exemples :<br />C14 , acide tétradécanoïque (acide myristique)<br />C18 , acide octadécanoïque (acide stéarique)<br />Acide Z (ou cis)-Δ<sup>9</sup>-octadécamonoénoïque  (acide oléique)<br />Acide  tout-cis-Δ<sup>9,12</sup> -octadécadiénoïque (acide  α-linoléique).<br /><br />A coté de cette nomenclature de l'IUPAC, diverses autres appellations sont utilisées dont la dénomination commune (acide palmitique, stéarique, arachidonique...) et la nomenclature usitée en biochimie :  Cn:x Δ<sup>x</sup>, ωx' où  n indique le nombre de carbones, x le nombre de doubles liaisons, Δ<sup>x</sup> leur position à partir de l'extrémité  carboxylique  -COOH et ω-x' la position du premier carbone, avec une double liaison, à partir du méthyl -CH3.<br /><br />Exemples d’acides gras saturés :<br />Acide butyrique, acide butanoïque, C4:0<br />Acide myristique, acide tétradécanoïque, C14:0<br />Acide stéarique, acide octadécanoïque, C18:0<br /><br />Exemples d’acides gras insaturés :<br />Acide oléique,  C18:1 Δ<sup>9</sup>, ω-9<br />CH<sub>3</sub>(–CH<sub>2</sub>)<sub>7</sub>–'''CH=CH'''(–CH<sub>2</sub>)<sub>7</sub>–COOH<br />Acide α-linoléique, C18:2 Δ<sup>9-12</sup>, ω -6<br />CH<sub>3</sub>(–CH<sub>2</sub>)<sub>3</sub>(–CH<sub>2</sub>–'''CH=CH''')<sub>2</sub>(–CH<sub>2</sub>)<sub>7</sub>–COOH<br />Acide α-linolénique, C18:3 Δ<sup>9-12-15</sup>, ω -3<br />CH<sub>3</sub>(–CH<sub>2</sub>–'''CH=CH''')<sub>3</sub>(–CH<sub>2</sub>)<sub>7</sub>–COOH.
|VM_Commentaires=Les acides gras naturels comportent généralement 4 à 28 atomes de carbone. Lorsqu’ils estérifient les fonctions alcool du [[Glycérol|glycérol]], les acides gras forment  les glycérides, ou celle d’un [[Stérol|stérol]], les stérides. Constituants des lipides, les acides gras leur confèrent leurs propriétés hydrophobes.<br />En cosmétologie, les acides gras sont très largement utilisés, soit pour augmenter la viscosité d’une formule (par exemple l’acide stéarique),soit pour apporter des lipides au tégument cutané, notamment les acides gras polyinsaturés (AGPI) dont l’acide linolénique.
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|VM_Commentaires=Les acides gras naturels comportent généralement 4 à 28 atomes de carbone. Lorsqu’ils estérifient les fonctions alcool du [[Glycérol|glycérol]], ils forment  les [[Glycéride|glycérides]], et la fonction alcool d’un [[Stérol|stérol]], les stérides. Constituants des lipides, les acides gras leur confèrent leurs propriétés hydrophobes.<br />En cosmétologie, les acides gras sont très largement utilisés, soit pour augmenter la viscosité d’une formule (par exemple l’acide stéarique),soit pour apporter des lipides au tégument cutané, notamment les acides gras polyinsaturés (AGPI) dont l’acide linolénique.
 
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|VM_Définition=Expression désignant le mélange complexe d’acides gras présents dans le plasma, liés à l’albumine. Ces acides gras non estérifiés proviennent essentiellement de l’hydrolyse des triglycérides des adipocytes, au cours du jeûne, permettant de  satisfaire les besoins énergétiques des autres tissus tels que le foie et les cellules musculaires.  Ils représentant moins de 5 % des acides gras totaux.
 
|VM_Définition=Expression désignant le mélange complexe d’acides gras présents dans le plasma, liés à l’albumine. Ces acides gras non estérifiés proviennent essentiellement de l’hydrolyse des triglycérides des adipocytes, au cours du jeûne, permettant de  satisfaire les besoins énergétiques des autres tissus tels que le foie et les cellules musculaires.  Ils représentant moins de 5 % des acides gras totaux.
 
|VM_Commentaires=Leur dosage dans le sang fait partie d’un bilan lipidique spécialisé en biologie médicale et présente un intérêt, notamment, dans le suivi du diabète sucré de type 1. Leur concentration varie dans des proportions importantes en fonction de l'âge, de l'exercice physique, des repas.
 
|VM_Commentaires=Leur dosage dans le sang fait partie d’un bilan lipidique spécialisé en biologie médicale et présente un intérêt, notamment, dans le suivi du diabète sucré de type 1. Leur concentration varie dans des proportions importantes en fonction de l'âge, de l'exercice physique, des repas.
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|VM_Définition=Acide gras de formule CnH<sub>2n-2</sub>O<sub>2</sub> symbolisé par C<sub>n:1</sub> 1 (n atomes de carbone et une liaison éthylénique)Δ. Exemple C<sub>18:1</sub> acide oléique ou Δ<sup>9</sup>-octadécénoïque, Δ<sup>9</sup> indiquant l'existence d'une double liaison  sur le carbone n° 9, le carbone de la fonction carboxylique portant le n°1. Le carbone à l’extrémité distale de la chaîne est noté ω. L’acide oléique peut ainsi être désigné par C<sub>18:1</sub>ωΔ<sub>9</sub>
 
|VM_Commentaires=La présence de la double liaison entraîne une isomérie de position, suivant la place des carbones impliqués, et une isomérie géométrique cis-trans ou (Z)-(E).
 
 
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|VM_Définition=''Cf acides gras libres.''
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|VM_Définition=Acide gras possédant de deux à six doubles liaisons. Exemple :  C<sub>18:2</sub>Δ ω6 acide linoléique ou acide Δ<sup>9,12</sup>-octadécadiénoïque et C1<sub>8:3</sub> ω3 acide linolénique  ou acide Δ<sup>9,12,15</sup>-octadécatriénoïque.
 
|VM_Commentaires=Ces deux acides gras dits essentiels sont précurseurs d'autres acides polyinsaturés métaboliquement importants. Les deux séries ω3 et ω6 n'ont pas la même valeur nutritionnelle, un rapport en faveur des ω3 doit être recherché.
 
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|VM_Définition=Acide gras de formule C<sub>n</sub>H<sub>2n</sub>O<sub>2</sub>, symbolisé par C<sub>n</sub> (n atomes de carbone, pas de liaison éthylénique). Exemple C<sub>18</sub> acide stéarique ou octadécanoïque.
 
 
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|VM_Légende_illustration=Acide.
 
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|VM_Position_illustration=Right
Ligne 189 : Ligne 159 :
 
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|VM_Anglais=carboxylic acid
 
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|VM_Définition=Espèce chimique comportant un groupement carboxyle. Les acides carboxyliques peuvent perdre leur hydrogène pour conduire réversiblement à un anion carboxylate qui est stabilisé par [[Mésomérie|mésomérie]].
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+
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|VM_Sous-entrée_italique=Non
 
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|VM_Définition=Acide carboxylique comportant une fonction cétone. Les acides α-cétoniques ont un intérêt biologique et les β-cétoniques un intérêt synthétique.
 
|VM_Définition=Acide carboxylique comportant une fonction cétone. Les acides α-cétoniques ont un intérêt biologique et les β-cétoniques un intérêt synthétique.
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#'''L'adjectif''' qualifie un milieu aqueux de pH inférieur à 7 ou une substance de saveur piquante, aigre.
 
#'''Le nom masculin''' désigne :
 
::* Selon Brönsted (de J.N. Brönsted, 1879-1947, chimiste et biochimiste danois), un composé capable de libérer un ou plusieurs protons en les transférant à une [[Base|base]]. Selon l’importance du transfert par rapport à une [[Base|base]] de référence (usuellement l’eau) un acide est dit fort ou faible. ''Cf  pKa''
 
::* Selon Arrhenius (de S. Arrhenius, 1859-1927, chimiste suédois, prix Nobel de chimie 1903), une substance capable de libérer des protons dans l’eau.
 
::* Selon Lewis (de G.N. Lewis, 1875-1946, physicien et chimiste américain), une substance capable d’accepter un doublet électronique.
 
::* Selon Werner (de  A.  Werner, 1866-1919,chimiste suisse d’origine française, prix Nobel de chimie) une substance capable de fixer un ion hydroxyde. Par exemple l'acide ortho borique H<sub>3</sub>BO<sub>3</sub>.
 
::* Il existe d’autres définitions des acides et des [[Base|bases]]
 
|VM_Commentaires=Cf indice d’acide.
 
 
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Version actuelle datée du 3 avril 2017 à 05:15

Anglais : acid
Espagnol : ácido
Étymologie : latin ăcĭdus aigre, acide, désagréable
1- adj. Qualifie un milieu aqueux de pH inférieur à 7 ou une substance de saveur piquante, aigre.
2- n.m. Désigne une molécule ou ion possédant un atome d’hydrogène ionisable sous forme de proton (transférable à une base ou substituable par un atome métallique) ou, par extension, possédant un site accepteur du doublet électronique d’une molécule basique.

Il existe différentes définitions des acides et des bases, par exemple :
  • Selon Brönsted (de J.N. Brönsted, 1879-1947, chimiste et biochimiste danois), un composé capable de libérer un ou plusieurs protons en les transférant à une base. Selon l’importance du transfert par rapport à une base de référence (usuellement l’eau) un acide est dit fort ou faible. Cf pKa
  • Selon Arrhenius (de S. Arrhenius, 1859-1927, chimiste suédois, prix Nobel de chimie 1903), une substance capable de libérer des protons dans l’eau.
  • Selon Lewis (de G.N. Lewis, 1875-1946, physicien et chimiste américain), une substance capable d’accepter un doublet électronique.
  • Selon Werner (de A. Werner, 1866-1919,chimiste suisse d’origine française, prix Nobel de chimie), une substance capable de fixer un ion hydroxyde. Par exemple l'acide ortho borique H3BO3.


Biologie



Acide aminé

Synonyme(s) : aminoacide
Anglais : amino acid
Espagnol : aminoácido
Acide carboxylique, naturel ou de synthèse, comportant une fonction amine. Les acides aminés sont classés selon la position relative de leurs deux groupes fonctionnels.
Les acides aminés entrant dans la composition des peptides et des protéines, les acides aminés protéinogènes, sont des acides alpha aminés de configuration L, R- CH(NH2)-COOH, où les deux fonctions, acide et amine, sont portés par des carbones contigus. Chez l'Homme, 21 acides alpha aminés sont incorporés dans les protéines lors de la traduction de l’ARN. Le dernier à avoir été identifié, la sélénium cystéine, est incorporée par traduction du codon UGA qui est normalement un codon stop.

Dix acides aminés ne peuvent pas être synthétisés par l'organisme humain, ou pas suffisamment, et doivent être apportés par l'alimentation ; ces 10 acides aminés essentiels sont : la valine (Val, V), la thréonine (Thr, T), la lysine (Lys, K), le tryptophane (Trp, W), la leucine (Leu, L), l'isoleucine (Ile, I), la méthionine (Met, M), la phénylalanine (Phe, F), l'arginine (Arg, R) et l'histidine (His, H).

Acide aminé excitateur

Anglais : excitatory aminoacid
Espagnol : aminoácido excitador
Acide aminé jouant un rôle physiologique majeur de neuromédiateur dans les processus de transmission synaptique rapide.

Les principaux sont l’acide glutamique et l’acide aspartique auxquels s’ajoutent les acides homocystéique et N-acétyl aspartylglutamique. Leurs effets résultent de l’activation de récepteurs multiples (glutaminergiques), au sein desquels on distingue des récepteurs ionotropes couplés à un canal ionique et des récepteurs métabotropes couplés à une protéine G. Leur rôle est essentiel dans l’ensemble des fonctions centrales et les processus neurotoxiques consécutifs à une hyperactivité excitatrice, propriété utilisée pour créer des lésions expérimentales avec les acides kaïnique et iboténique. Ils semblent aussi impliqués dans des affections neurologiques diverses, maladies neurodégénératives, ischémie cérébrale et épilepsie, notamment.

Acide aminé non protéinogène

Anglais : non-proteinogenic amino acid
Espagnol : aminoácido no proteico
Allemand : nichtproteinogene Aminosäuren
Acide aminé pour lequel, par exclusion, ne correspond aucun codon et qui ne peut donc être incorporé dans les protéines lors de la traduction de l'ARN messager par les ribosomes. La grande majorité des acides aminés sont non protéinogènes.
Certains sont des acides alpha aminés de série L, résultant de modifications post traductionnelles des protéines (exemple : hydroxyproline, phosphosérine).
Certains, nombreux, ont des fonctions métaboliques ou physiologiques propres ; ce sont des acides soit alpha, soit bêta aminés, de la série D ou L (exemples : L-citrulline, L-DOPA, L-thyroxine, D-leucine, bêta-alanine).
Enfin, certains produits de synthèse, dont des médicaments, sont dits non protéinogéniques, composés incluant une fonction amine et un groupement carboxylique non en position alpha ou de configuration D (exemple : la téixobactine).

Acide biliaire

Synonyme(s) : sel biliaire
Anglais : biliary acid
Espagnol : ácido biliar
Nom générique pour désigner les composés stéroïdiques hydroxylés hépatiques, produits du catabolisme du cholestérol.

Les deux acides primaires, acides cholique et chénodésoxycholique, et les deux acides secondaires formés dans l'intestin sous l'action des bactéries, acides désoxycholique et lithocholique, ainsi que leurs dérivés de conjugaison avec la glycine (acide glycocholique...) et la taurine (acide taurocholique...) sont stockés dans la vésicule biliaire et subissent le cycle entérohépatique. Substances douées de propriétés tensio-actives intenses permettant l'émulsion des lipides alimentaires et leur hydrolyse par la lipase pancréatique.

Acide gras

Anglais : fatty acid
Espagnol : ácido graso
Acide organique carboxylique à chaîne aliphatique saturée ou insaturée, comportant le plus généralement un nombre pair d’atomes de carbone (de 4 à 36). Selon les règles de nomenclature de l’IUPAC, les carbones sont numérotés à partir de la fonction carboxylique -COOH (carbone 1), l’appellation oïque marquant le caractère acide. Le sigle Δx indique la présence de double(s) liaison(s) et leur position à compter de l'extrémité carboxylique (acides mono-insaturés et acides poly-insaturés) ; la diastéréoisomérie de la double liaison est indiquée par les lettres Z (cis) / E (trans) .
Exemples :
C14 , acide tétradécanoïque (acide myristique)
C18 , acide octadécanoïque (acide stéarique)
Acide Z (ou cis)-Δ9-octadécamonoénoïque (acide oléique)
Acide tout-cis-Δ9,12 -octadécadiénoïque (acide α-linoléique).

A coté de cette nomenclature de l'IUPAC, diverses autres appellations sont utilisées dont la dénomination commune (acide palmitique, stéarique, arachidonique...) et la nomenclature usitée en biochimie : Cn:x Δx, ωx' où n indique le nombre de carbones, x le nombre de doubles liaisons, Δx leur position à partir de l'extrémité carboxylique -COOH et ω-x' la position du premier carbone, avec une double liaison, à partir du méthyl -CH3.

Exemples d’acides gras saturés :
Acide butyrique, acide butanoïque, C4:0
Acide myristique, acide tétradécanoïque, C14:0
Acide stéarique, acide octadécanoïque, C18:0

Exemples d’acides gras insaturés :
Acide oléique, C18:1 Δ9, ω-9
CH3(–CH2)7CH=CH(–CH2)7–COOH
Acide α-linoléique, C18:2 Δ9-12, ω -6
CH3(–CH2)3(–CH2CH=CH)2(–CH2)7–COOH
Acide α-linolénique, C18:3 Δ9-12-15, ω -3
CH3(–CH2CH=CH)3(–CH2)7–COOH.

Les acides gras naturels comportent généralement 4 à 28 atomes de carbone. Lorsqu’ils estérifient les fonctions alcool du glycérol, ils forment les glycérides, et la fonction alcool d’un stérol, les stérides. Constituants des lipides, les acides gras leur confèrent leurs propriétés hydrophobes.
En cosmétologie, les acides gras sont très largement utilisés, soit pour augmenter la viscosité d’une formule (par exemple l’acide stéarique),soit pour apporter des lipides au tégument cutané, notamment les acides gras polyinsaturés (AGPI) dont l’acide linolénique.


acides gras libres

Synonyme(s) : acides gras non estérifiés, AGNE, NEFA
Anglais : free fatty acids
Espagnol : ácidos grasos libres
Expression désignant le mélange complexe d’acides gras présents dans le plasma, liés à l’albumine. Ces acides gras non estérifiés proviennent essentiellement de l’hydrolyse des triglycérides des adipocytes, au cours du jeûne, permettant de satisfaire les besoins énergétiques des autres tissus tels que le foie et les cellules musculaires. Ils représentant moins de 5 % des acides gras totaux.

Leur dosage dans le sang fait partie d’un bilan lipidique spécialisé en biologie médicale et présente un intérêt, notamment, dans le suivi du diabète sucré de type 1. Leur concentration varie dans des proportions importantes en fonction de l'âge, de l'exercice physique, des repas.

acides gras non estérifiés (agne)

Cf acides gras libres.


Chimie organique



Acide carboxylique

Anglais : carboxylic acid
Espagnol : ácido carboxílico
Espèce chimique comportant un groupement carboxyle. Les acides carboxyliques peuvent perdre leur hydrogène pour conduire réversiblement à un anion carboxylate qui est stabilisé par mésomérie.

Acide cétonique

Anglais : ketoacid, keto acid
Espagnol : cetoácido
Acide carboxylique comportant une fonction cétone. Les acides α-cétoniques ont un intérêt biologique et les β-cétoniques un intérêt synthétique.