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Rutoside

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Dernière modification de cette page le 21 novembre 2016


Pharmacognosie - Pharmacologie



Rutoside.

Synonyme(s) : rutine
Anglais : rutin
Espagnol : rutina
Étymologie : latin ruta graveolens rue, espèce dans laquelle cette substance a été découverte, suffixe –oside
n. m. Hétéroside du quercétol (3-O-rutinosyl-) largement répandu dans le règne végétal, obtenu industriellement par extraction des boutons floraux du sophora du Japon (Styphnolobium japonicum [L.] Schott, précédemment Sophora japonica L., Fabaceae) et des feuilles de sarrasin (Fagopyrum esculentum Moench, F. tataricum [L.] Gaertn., Polygonaceae). Flavonoïde très peu hydrosoluble, possédant les propriétés biologiques classiquement revendiquées par cette classe.

Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2013, 1795 (trihydraté).

Indiqué, par voie orale, dans le traitement symptomatique des troubles de l'insuffisance veinolymphatique (jambes lourdes…) et dans celui des signes fonctionnels liés à la crise hémorroïdaire. Matière première pour l'obtention de dérivés hémisynthétiques plus hydrosolubles : la troxérutine (mélange d'éthers hydroxyéthyliques, principalement le 3´,4´,7-tris-(hydroxyéthyl)-rutoside), utilisée, par voie orale, dans les mêmes indications et le sulforutoside (défini de façon très imprécise comme un mélange des sels de sodium de différents sulfates de rutoside), utilisé par voie locale (collyre), en association avec le nicotinamide, dans la fragilité capillaire conjonctivale.
La troxérutine est inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2017, 2133 corrigé 9.3).



Cosmétologie



En cosmétologie, des dérivés du rutoside ont la réputation de limiter la lipogenèse et sont utilisés de ce fait comme substances amincissantes. L'un de ces dérivés, la troxérutine, associé à la dihydroxyacétone dans des produits cosmétiques, donne une teinte plus ou moins brune, soutenue et durable du tégument cutané.