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Dernière modification de cette page le 12 juin 2023
n. m. (DCI). Anticorps monoclonal (IgG1κ) entièrement humain, dirigé contre la cytokine proinflammatoire, l’interleukine-17A (IL-17A). En ciblant l’IL-17A, le sécukinumab inhibe son interaction avec son récepteur exprimé à la surface de diverses cellules dont les kératinocytes et, de ce fait, réduit les effets induits par la libération de cytokines proinflammatoires, de chimiokines et de médiateurs des lésions tissulaires, observées au cours des maladies autoimmunes et inflammatoires. Des quantités cliniquement significatifs de sécukinumab atteignent la peau et permettent ainsi de limiter la production d'agents locaux de l’inflammation.

Indiqué, par voie intraveineuse, dans le traitement du psoriasis en plaques chronique sévère de l’adulte. Le traitement a pour conséquence directe d’atténuer l’érythème, l’induration et la desquamation observés dans les lésions de cette maladie.
Le sécukinumab est également disponible pour le traitement de la spondylarthrite ankylosante et du rhumatisme psoriasique quand les traitements conventionnels sont inopérants.
Le 2 juin 2023, l’Agence européenne des médicaments a décerné une autorisation de mise sur le marché pour le sécukinumab avec une nouvelle indication dans le traitement de l’hidradénite suppurée (aussi appelée maladie de Verneuil), qui est une maladie inflammatoire de la peau, chronique et douloureuse. Les symptômes peuvent comprendre des nodules (boules) sensibles au toucher et des abcès (furoncles), des fistules de drainage et des cicatrices défigurantes.
Cf adalimumab, ixékizumab, brodalumab.