A - B - C - D - E - F - G - H - I - J - K - L - M - N - O - P - Q - R - S - T - U - V - W - X - Y - Z - Autres

Sesquiterpène : Différence entre versions

De acadpharm
Sauter à la navigation Sauter à la recherche
[version vérifiée][version vérifiée]
(Mise à jour date de révision)
Ligne 1 : Ligne 1 :
 
{{Titre et classement
 
{{Titre et classement
 +
|VM_Date_de_révision=15 juin 2015
 
|VM_Titre_gras=Oui
 
|VM_Titre_gras=Oui
 
|VM_Titre_italique=Non
 
|VM_Titre_italique=Non

Version du 11 janvier 2016 à 15:16

Dernière modification de cette page le 15 juin 2015


Pharmacognosie



Anglais : sesquiterpene
Espagnol : sesquiterpeno
Étymologie : latin sesqui un demi en plus, une fois et demie, français terpène
n. m. Nom générique désignant des substances naturelles terpéniques en C15 provenant d'un précurseur, le diphosphate de farnésyle. Grande diversité de structures, habituellement cycliques : hydrocarbures insaturés (bisabolène, caryophyllène…), dérivés oxygénés (farnésol, acide valérénique, artémisinine…), parfois dimériques (gossypol). Un groupe particulier est formé par les lactones sesquiterpéniques (dont certaines sont historiquement dénommées « principes amers ») présentes dans de nombreuses plantes, notamment chez les Asteraceae, par exemple la cynaropicrine (artichaut), l'hélénaline (arnica), la parthénolide (grande camomille) ; structure à enchaînement α-méthylène-γ-lactone responsable d'activités biologiques très diverses (antibactérienne, antifongique, antiparasitaire, cytotoxique, antimigraineuse...) ; toxicité parfois élevée (coriamyrtine du redoul) ; peuvent être à l'origine d'allergies (dermites de contact).

Des sesquiterpènes non lactoniques d'origine fongique, les trichothécènes, sont des mycotoxines particulièrement puissantes.