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Spartéine

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Dernière modification de cette page le 18 février 2018


Pharmacognosie - Pharmacologie



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Spartéine.

Anglais : sparteine
Espagnol : esparteína
Étymologie : latin spartum, du grec σπάρτος spártos sparte, plante ayant un port ressemblant à celui du genêt, suffixe –ine
n. f. Alcaloïde à squelette quinolizidinique, présent dans des espèces de lupin et dans les rameaux du genêt à balai (Cytisus scoparius [L.] Link Fabaceae ex-Légumineuses) à partir duquel il est extrait ; diamine non oxygénée et liquide à température ambiante, existant à l’état naturel surtout sous forme de son énantiomère (−). La (−)-spartéine agit en bloquant les canaux sodium voltage-dépendants ; elle manifeste des activités ganglioplégiques, ocytociques et antiarythmiques (diminution de l’excitabilité et de la conductibilité au niveau cardiaque).

La spartéine a été indiquée dans les troubles fonctionnels de l'éréthisme cardiaque et pour favoriser les contractions utérines au cours de l'accouchement, mais elle n'est plus utilisée en France. Des dérivés hémisynthétiques de la spartéine, en bloquant de façon puissante et irréversible les canaux sodium voltage-dépendants, pourraient avoir un intérêt thérapeutique pour contrôler de façon prolongée des douleurs locales aiguës ou chroniques.
Emploi de la (−) et de la (+)-spartéine comme ligands chiraux en synthèse asymétrique.
Cf genêt à balai.