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Spectrophotomètre

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Anglais : spectrophotometer
Espagnol : espectrofotómetro
Étymologie : latin spectrum, au pluriel spectra, spectres ou simulacres émis par des objets, grec φῶς phỗs, génitif φωτός phôtós, lumière et μέτρον métron mesure)
n. m. Appareillage utilisé pour obtenir un spectre d'absorption. A la différence d'un spectrométre, un tel appareillage ne peut être dévolu qu'à la détection des photons Cf spectrométrie. À l'exception de la source et du détecteur qui peuvent différer suivant la méthode en cause, il est en général composé de cinq parties : une source de radiations continues, un dispositif de sélection de la longueur d'onde ou monochromateur, une cellule de mesure de l'échantillon, un détecteur photométrique, par exemple une cellule photoélectrique et un système de traitement de données.


Spectrophotomètre d'absorption atomique

Anglais : flame atomic absorption spectrophotometer
Espagnol : espectrofotómetro de absorción atómica
Appareillage comprenant un dispositif d'introduction de l'échantillon, un nébuliseur, un dispositif d'atomisation (flamme ou four) de l'élément appelé atomiseur, un monochromateur et un détecteur. En ce qui concerne l'atomiseur, lorsqu'il s'agit d'échantillons liquides, la flamme conduit aux résultats les plus reproductibles tandis que de meilleures limites de détection sont obtenues avec les fours. La source de radiation la plus communément utilisée est la cathode creuse.


Spectrophotomètre d'émission atomique

Anglais : atomic emission spectrophotometer
Espagnol : espectrofotómetro de emisión atómica
L'usage de la flamme ou de fours électrothermiques, comme dispositif d »atomisation, ne présente plus quasiment qu'un intérêt historique, tant l'usage des plasmas s'est généralisé à cause des avantages qu'ils présentent. Les trois types de plasmas utilisés sont celui induit par microonde, celui à courant direct et l'ICP. Les deux avantages des plasmas sont le fait de travailler à température plus élevée que dans une flamme, d'où moindres interférences et celui de pouvoir doser simultanément de nombreux éléments, étant donné la très bonne qualité des spectres obtenus.


Spectrophotomètre IR

Anglais : IR spectrophotometer
Espagnol : espectrofotómetro de infrarrojos
Appareillage qui obéit au schéma général avec une source, un système de sélection de la longueur d'onde (dispersif ou non dispersif) et un récepteur appelé "transducer", partie essentielle mais la plus délicate du spectrophotomètre, à cause de la petitesse de l'énergie mise en œuvre par les radiations IR. Les systèmes de sélection de la longueur d'onde sont de trois types : ce sont ceux à réseaux dispersifs, à transformée de Fourier et ceux non dispersifs développés pour l'analyse quantitative de composés organiques. Ceux à transformée de Fourier sont des systèmes multiplex, instruments dans lesquels plusieurs groupes d'informations sont acheminés simultanément par le même canal. Pour le reste, les spectrophotomètres IR sont constitués des mêmes groupes de composants généraux que les instruments de spectrométrie 1- spectrophotomètre IR pour le proche IR par absorption. L'appareillage est similaire à celui utilisé en spectrophotométrie UV-visible 2- spectrophotomètre IR pour le proche IR par réflexion diffuse. La cellule de mesure a une forme de sphère, sur la paroi de laquelle est déposé l'échantillon solide ainsi que le détecteur.La radiation IR est dirigée dans la sphère où elle frappe l'échantillon puis, après de multiples réflexions, le détecteur.


Spectrophotomètre UV-visible

Anglais : UV-visible spectrophotometer
Espagnol : UV- visible espectrofotómetro
Appareillage obéissant au schéma général. La source est usuellement une lampe à hydrogène. L'élément dispersif est un prisme de quartz ou un montage avec un réseau de diffraction. La cellule de mesure est, le plus souvent, une cuve en quartz de 1 cm de trajet optique. Les détecteurs sont des cellules photoélectriques. Les appareils usuels opèrent dans la zone de longueurs d'onde de 185 à 800 nm. D’autres appareils permettent de travailler dans l’UV-visible et proche IR, soit de 185 à 3000 nm.

La plupart des spectrophotomètres modernes, UV-visible, IR etc. sont des appareils à double-faisceaux qui ont pour intérêt d’éliminer les fluctuations d’intensité de la source de radiations et tendent à remplacer les appareils utilisés en colorimétrie. À noter que les radiations UV-visible et dans le proche IR peuvent être transmises sur des distances considérables, par l’ utilisation de fibres optiques.