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Dernière version du 28 février 2024 à 17:32
Épizootie n. f. Maladie contagieuse frappant simultanément un grand nombre danimaux de la même espèce ou despèces différentes.
Éplérénone n. f. Diurétique épargneur potassique dérivé des pregnanes, antagoniste de l’aldostérone, empêchant sa fixation sur le récepteur des minéralocorticoïdes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2765).
Éplontersen n. m. Oligonucléotide [1] antisens conjugué covalemment à un ligand qui contient trois groupes N-acétylgalactosamine [2] (GalNAc) qui favorisent sa captation par les hépatocytes [3].Ce conjugué oligonucléotide antisens – GalNAc se lie aux ARN messagers [4] (naturel ou mutants) codant la transthyrétine [5] dans le foie et…
Époétine n. f. Nom générique des éryhropoïétines de synthèse obtenues par la technique de l’ADN recombinant, par introduction du gène de l’érythropoïétine humaine dans une cellule animale type cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Les différentes érythropoïétines humaines recombinantes, désignées époétines alfa (α), bêta (β), delta (δ), thêta…
Épolamine n. f. (DCF) Base utilisée pour salifier des acides utilisés en thérapeutique, par exemple le diclofénac.
Éponge n. f. Squelette corné de spongiaire.
Époprosténol (sodique) n. m. Prostacycline ayant deux actions pharmacologiques principales : vasodilatation directe des lits vasculaires artériels pulmonaires et systémiques, et inhibition de l’agrégation plaquettaire.
Épothilone n. f. Nom générique désignant plusieurs substances naturelles polyacétiques (par exemple épothilone B) de structure macrocyclique lactonique (macrolide) comportant un noyau thiazole et un époxyde. Isolées par fermentation d’une myxobactérie (Sorangium cellulosum), elles présentent des propriétés antitumorales par un mécanisme rappelant celui des taxanes (antimitotique par inhibition…
Époxomicine n. f. Tétrapeptide linéaire d’origine naturelle comportant un pharmacophore époxycétone, obtenu par fermentation d’une souche d’une actinobactérie non identifiée (Q996-17). Propriétés anticancéreuses par inhibition sélective du protéasome.
Époxyde n. m. Molécule comportant un cycle à trois chaînons, constitué d’un atome d’oxygène et de deux atomes de carbone. Classe d’agents alkylants délaissés (exemple : étoglucide).
Épratuzumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé, de type IgG1, dirigé contre le cluster de différenciation CD22, glycoprotéine de surface présente sur de nombreux lymphocytes B matures et malins, qui jouerait un rôle comme molécule d’adhésion, dans l’activation et la survie des lymphocytes B. Après liaison au CD22,…
Épreuve n. f. Action de soumettre une personne, une chose, à certaines expériences pour en apprécier la valeur. Exemples : en assurance de qualité, expérience à laquelle on soumet un système matériel ou un objet, en vue dapprécier sa conformité à un modèle ou à une substance de…
Éprosartan (mésilate d') n. m. Antihypertenseur dérivé non-tétrazole, non-biphényle dorigine synthétique. Cest un antagoniste de langiotensine II sélectif pour le sous-type AT1 du récepteur. Il antagonise leffet de langiotensine II sur la pression artérielle, le flux sanguin rénal et la sécrétion daldostérone.
Epstein-Barr (virus d')-(EBV) n. m. Virus de la famille des Herpesviridae, sous-famille des Gammaherpesvirinae. Virus de 120 à 200 nm, constitué dun génome dADN bicaténaire linéaire de très grande taille et de grande complexité, dune capside icosaédrique (100 nm de diamètre) constituée de 162 capsomères composés de 6 protéines, dun…
Éptacog alfa activé n. m. Facteur de coagulation VIIa recombinant (masse moléculaire denviron 50 000 daltons) produit dans des cellules rénales de hamsters nouveau-nés (cellules BHK) par la technique de lADN recombinant.
Eptifibatide n. m. Antithrombotique. Leptifibatide est un heptapeptide cyclique de synthèse conçu à partir de la structure des désintégrines présentes dans le venin de crotale. Il contient un résidu mercaptopropionyle (désaminocystéinyle) et six acides aminés parmi lesquels la séquence RGD (arginyl-glycyl-aspartyl) impliquée dans la fonction dadhésion des plaquettes.…
Eptinezumab n. m. Anticorps monoclonal (IgG1) humanisé produit par génie génétique dans la levure Pichia pastoris ; il neutralise les deux isoformes α et β du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide), en les empêchant de se lier à leurs récepteurs.…
Éptotermine alfa n. f. Ostéoinducteur et ostéoconducteur produit par la technique de lADN recombinant dans une lignée de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).
Épuisement n. m. Consommation totale, par exemple, épuisement dun gisement de charbon.
Équilibre Etat de repos résultant de forces qui se compensent.
Équipe n. f. Ensemble de personnes travaillant ou concourant à une même tâche.
Equisetaceae Famille contenant un seul genre : le genre Equisetum ; aujourdhui la nouvelle classification comprend les ptéridophytes (anciennement fougères), divisés en différentes classes, dont les Équisétopsides renfermant 15 espèces de prêles caractérisées par des feuilles petites réduites à des écailles.
Équivalence n. f. Qualité de ce qui est égal en valeur ou de ce qui entraîne des effets comparables.
Équivalent n. m. Égal, de même valeur.
Équivalent-gramme Cf équivalent.
Éradication n. f. Action de supprimer, déliminer définitivement et complètement.En médecine : 1- extirpation complète dun organe, dune partie dorgane, dune tumeur ; 2- élimination totale de la surface de la terre dune infection contagieuse, dune maladie endémique, par vaccination ou par destruction de lagent infectieux ou…
Éravacycline n. f. Antibiotique antibactérien à large spectre de la classe des cyclines obtenu par synthèse ; premier représentant de la sous-classe des fluorocyclines, caractérisées par la présence d’un atome de fluor en position 7 sur le cycle aromatique de la cycline. De structure proche de celle de…
Erbium n. m. , lanthanide, dont lisotope radioactif Er a été proposé, sous forme de citrate, pour lutter contre les inflammations, en particulier pour la destruction des synoviales.
ERDF
Erdostéine n. f. Dérivé cyclisé de l’homocystéine, amidifié par un diacide soufré, agissant comme mucomodificateur de type mucolytique. Il sagit dune prodrogue qui agit par ses métabolites actifs contenant le groupe thiol libre capable de dépolymériser les mucopolysaccharides de la sécrétion bronchique (phase gel). En rompant les…
Érénumab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG2-λ) dirigé contre le récepteur du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide). Le GRRP, neuropeptide de 37 acides aminés, est impliqué, au niveau du ganglion trigerminal, dans la transmission des informations…
Erg n. m. Unité dénergie appartenant au système centimètre/gramme/seconde (CGS), égale à 10 joules.
Ergobasine Cf ergométrine.
Ergocalciférol n. m. Substance à action vitaminique D, résultant de l’irradiation de l’ergostérol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0082).
Ergocornine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique; un des constituants de l’ergotoxine.
Ergocristine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique ; un des constituants de l’ergotoxine.
Ergocryptine (α- et β-) n. f. Alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) de l’ergot de seigle, dérivés de l’acide lysergique, constituants de l’ergotoxine ; isomères différant l’un de l’autre par la nature de l’un des acides aminés de la partie peptidique.
Ergoline n. f. Structure tétracyclique formée par l’accolement d’un indole et d’une quinoléine hydrogénée. Squelette de base de lacide lysergique et des principaux alcaloïdes de lergot de seigle.
Ergométrine n. f. Alcaloïde indolique de l’ergot de seigle (amide de l’acide lysergique avec le 2-aminopropanol). Puissant ocytocique et antihémorragique utérin.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0223 corrigé 10.3 (maléate d).
Ergonomie n. f. Étude qualitative et quantitative du travail dans l’entreprise s’intéressant aux conditions de travail (techniques, physiologiques, psychologiques, sociologiques) et à l’amélioration de la productivité, en tentant d’adapter le travail à l’individu.
Ergonovine Cf ergométrine.
Ergostérol n. m. Stérol tri-insaturé à 28 atomes de carbone, très répandu dans la nature, présent en particulier dans la membrane des champignons (levures, ergot de seigle d’où son nom). Considéré comme une provitamine D. L’interférence de certains antifongiques (macrolides polyéniques, azolés) avec l’ergostérol et sa biosynthèse intervient…
Ergot n. m. Forme de résistance de certains champignons ascomycètes (genre Claviceps) parasites des fleurs des Poaceae ex-Graminées.
Ergotamine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle dérivé de l’acide lysergique. Puissant vasoconstricteur par stimulation des récepteurs α-adrénergiques et sérotoninergiques (au niveau des vaisseaux crâniens et périphériques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0224 (tartrate d).
Ergothérapie n. f. Technique thérapeutique de rééducation active visant à réinsérer professionnellement des handicapés moteurs (par l’apprentissage et la pratique de réalisations artisanales) ou à réinsérer socialement des handicapés mentaux (par le groupe et la discipline qu’exige le travail lui-même).
Ergotisme n. m. Intoxication généralement aiguë (« feu de Saint Antoine ») due autrefois à la consommation de farines contaminées par l’ergot de seigle, surtout en période de disette et se manifestant de deux façons différentes : forme gangréneuse où leffet vasoconstricteur des alcaloïdes de l’ergot domine, entraînant…
Ergotoxine n. f. Mélange de quatre alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) dérivés de l’acide lysergique, présents dans l’ergot de seigle. De structure voisine, l’ergocornine, l’ergocristine et les α- et β-ergocryptines syncristallisent et sont isolés en mélange.
Éribuline (mésilate d') n. f. Antinéoplasique, analogue de synthèse de l’halichondrine B, isolée de l’éponge marine Halichondria okadai. Il s’agit d’un inhibiteur de la dynamique des microtubules agissant par un mécanisme différent de celui des taxanes, des vinca-alcaloïdes et des épothilones. Il inhibe la croissance des microtubules et séquestre la…
Ericaceae Famille de plantes ligneuses ou sous-ligneuses à feuilles entières souvent coriaces et fleurs régulières constituant des landes et des maquis, par exemple bruyères, myrtilles, rhododendrons. La classification moderne les fait appartenir au clade des Triporées évoluées à pétales et carpelles soudés et aux Proastéridées où…
Eriythroxylaceae Famille de l’ordre des Malpighiales (grade des Fabidées). Est composée de nombreuses espèces tropicales parmi lesquelles le cocaïer, arbuste du Pérou et de la Bolivie dont les feuilles renferment la cocaïne.
Erlotinib n. m. Composé de la classe des anilinoquinazolines, inhibiteur de tyrosine kinases, principalement de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
Erreur n. f. Action de se tromper.
Ertapénème sodique n. m. Antibiotique de la classe des carbapénèmes inhibant la synthèse des parois cellulaires des bactéries.
Ertugliflozine n. f. Composé inhibiteur sélectif du cotransporteur sodium - glucose de type 2, le SGLT2 (Sodium - glucose cotransporter 2) responsable de la réabsorption par le rein dau moins 90 % du glucose. Linhibition de ce transporteur conduit à lélimination urinaire du glucose. Indiquée, par voie orale, soit…
Érysimum n. m. Herbacée européenne (Sisymbrium officinale (L.) Scop. = Erysimum officinale L., Brassicaceae ex-Crucifères) à feuilles découpées irrégulières le long d’une tige velue et à fleurs jaunes ; odeur forte dégagée par les feuilles et les sommités fleuries. Présence de glucosinolates dans les sommités fleuries et la…
Érysipèle n. m. Dermohypodermite bactérienne aiguë non nécrosante causée le plus souvent par un streptocoque Streptococcus pyogenes groupe A, localisée aux membres inférieurs dans 90 % des cas. Traduite par un placard avec rougeur et induration cutanées (visage, membres inférieurs), elle est associée à de la fièvre…
Erysipelothrix rhusopathiae n. m. Bacille à Gram positif immobile, très fin (0,2 à 0,4 µm de large sur 2 µm de long), pléiomorphe, aérobie anaérobie facultatif. Agent du rouget du porc, zoonose transmissible à lHomme. Ubiquiste. Contamination par contact avec les porcs et les dindes, blessures par os de…
→ Ésérine
Erdafitinib
n. m. (DCI). Petite molécule de synthèse, inhibitrice des fonctions tyrosine kinases des récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes, FGFR (fibroblastic growth factor receptor), et plus spécifiquement des FGFR de types 2 et 3. Ces récepteurs FGFR2 et FGFR3 peuvent faire l'objet de mutations dans les cellules tumorales du cancer de la vessie (carcinome urothélial), entraînant leur surexpression.
Approuvé en avril 2019 par la FDA dans le traitement de patients adultes atteints d’un cancer avancé de la vessie dont les cellules sont porteuses de mutations génétiques de FGFR2 et FGFR3 et sont résistantes aux sels de platine.