« Anderson (syndrome d’) » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 13:56
Analgésie n. f. Abolition de la perception des sensations douloureuses sans entraîner la perte de conscience; obtenue surtout par activité agoniste sur les récepteurs morphiniques.
Analgésique adj. et n. m. Qualifie ou désigne un médicament utilisé pour obtenir lanalgésie. On distingue les analgésiques centraux, qui interrompent la transmission des sensations douloureuses dans le système nerveux central et les analgésiques périphériques moins puissants.
Analgognosie n. f. Absence ou baisse de réactivité aux stimuli nociceptifs affectant le retrait du membre, la mimique facio-vocale, la traduction verbale ou lexpression du retentissement psychoaffectif à la douleur. Une perte de réaction à la douleur bilatérale ou pariétale gauche entraîne une asymbolie douloureuse totale.
Analogue chimique n. m. Espèce chimique qui ne diffère d’une autre espèce chimique que par le remplacement d’un atome ou d’un groupe d’atomes par un autre. Deux composés analogues présentent le plus souvent des propriétés physicochimiques et biologiques voisines (analogue fonctionnel).
Analyse n. f. Décomposition dun tout en ses parties, résolution dun ensemble complexe en éléments nettement définis. Fait appel à des méthodes et techniques très diverses.
Analyseur n. m. Appareil de laboratoire utilisé pour des analyses souvent en série (Cf automate) mais aussi pour reconnaître l’état de de polarisation de la lumière, la composition spectrale d’un rayonnement ou celle dun son.
Analyste n. m. Praticien de l’analyse (informatique, chimique, économique, psychologique, etc.).
Analyte n. m. Espèce chimique recherchée dans une analyse qualitative ou dosée dans une analyse quantitative.
Anamorphe n. f. Forme asexuée (imparfaite) des champignons, produisant des mitospores ou des conidies. Dans le cycle de vie des espèces concernées, elle alterne (ou plus rarement coexiste) avec la forme sexuée (forme dite téléomorphe).
Ananas n. m. Herbacée des régions tropicales (Ananas comosus (L.) Merr., Bromeliaceae), à faux-fruit comestible. Présence dans celui-ci et dans la tige dune protéase (mélange de glycoprotéines), la bromélaïne, utilisée par voie orale comme anti-inflammatoire, en cas dœdèmes post-traumatiques et post-opératoires.
Anandamide n. m. Neurotransmetteur cannabinoĩde (N-arachidonoyléthanolamide, AEA) endogène présent dans les organes des animaux et des humains, notamment dans le cerveau.
Anaphase n. f. Étape de la mitose au cours de laquelle les deux jeux de chromosomes se séparent et s’éloignent l’un de l’autre.
Anaphrodisiaque n. m. Substance ou état clinique qui réduit ou supprime le désir sexuel.
Anaphylactique adj. Qui concerne lanaphylaxie.
Anaphylatoxine n. f. Substance produite dans le sérum lors de lactivation des protéines du complément et pouvant provoquer ou amplifier les processus inflammatoires. Il en existe deux, C3a et C5a, provenant du clivage enzymatique respectivement des fractions C3 et C5.
Anaphylaxie n. f. Réaction spécifique, de caractère allergique, dun organisme à lintroduction d’une substance étrangère (allergène), de nature protéique ou résultant de l’interaction entre une petite molécule exogène (haptène par exemple pénicilline) avec une protéine endogène agissant comme antigène.
Anastomose n. f. 1- Communication naturelle entre deux structures anatomiques de même nature ; 2- acte chirurgical qui consiste à suturer les extrémités de deux organes.
Anastrozole n. m. Dérivé du triazole, inhibiteur de l’aromatase.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2013, 2406).
Anatomie n. f. Science descriptive étudiant la structure interne, la topographie et le rapport des organes entre eux. Le terme désigne à la fois la structure dun organisme vivant et la branche de la biologie ou de la médecine.
Anatoxine n. f. Toxine microbienne dont on a supprimé lactivité toxique par laction de la chaleur ou le formol mais qui a conservé intactes ses propriétés antigéniques.
Anatoxine-alpha n. f. Poison cyanotoxine neurotoxique de type alcaloïde produite par les cyanobactéries. Amine secondaire bi-cyclique possédant un groupement cétone, lanatoxine-α, inhibiteur de lacétylcholinestérase, entraîne une paralysie des muscles respiratoires, mécanisme typique des insecticides organophosphorés.
Anatrope adj. En botanique, se dit d’un ovule renversé (ce qui positionne le hile près du micropyle) et qui présente sur le côté un renflement linéaire nommé raphé. C’est la disposition la plus fréquente.
Andersen (maladie d’) n. f. Maladie génétique transmise sur le mode autosomal récessif. Erreur innée du métabolisme du glycogène par déficit en enzyme branchant. Affecte notamment le foie par surcharge (thésaurismose) en glycogène de structure anormale qui peut se compliquer d’une cirrhose.
Andersen (syndrome d’) n. m. Affection génétique rare transmise sur le mode autosomique dominant. Individualisé en 1971 des autres syndromes de paralysie périodique, ce syndrome est marqué par des épisodes de paralysie périodique, de faiblesse et troubles musculaires, d’arythmie ventriculaire avec extrasystoles, un QT long et des dysmorphies multiples de…
Anderson (maladie d’) n. f. Pathologie héréditaire transmise sur le mode autosomique récessif caractérisée par une stéathorrée diarrhéique chronique sévère, un retard de croissance et une malabsorption intestinale des lipides. Cette maladie rare, décrite en 1961, montre un défaut de synthèse entérocytaire des chylomicrons par déficit en apolipoprotéine B48. Elle…
Andéxanet alfa n. m. Forme recombinante de la protéine humaine Xa qui a été modifiée pour inhiber l’activité enzymatique du facteur FXa. La sérine du site actif a été remplacée par l’alanine, ce qui lempêche d’activer la prothrombine, et le domaine acide γ-carboxyglutamique a été retiré pour éliminer la…
Androcée n. m. Organe mâle ou ensemble des étamines, qui se situe dans la fleur entre les pétales et le gynécée ; le nombre et la disposition des étamines permet de qualifier l’androcée (par exemple didyname, diadelphe, diplostémone, isostémone, méristémone, monadelphe, obdiplostémone, polyadelphe, polystémone, synanthéré, tétradyname).
Androgène adj. et n. m. Qualifie ou désigne une hormone stéroïdienne dorigine testiculaire (cellule de Leydig), corticosurrénalienne et secondairement ovarienne, provoquant, chez lindividu impubère, lapparition de caractères sexuels secondaires mâles, physiologiques et psychiques, de même quune action anabolisante globale et antiœstrogène (exemple testostérone, androstérone…).En thérapeutique sont utilisés, en dehors de…
Andrographis n. m. Herbacée (Andrographis paniculata Wall. ex Nees, Acanthaceae) de l’Inde et de l’Asie du Sud-Est, largement utilisée en médecine ayurvédique. Parties aériennes renfermant des flavones méthoxylées (wogonine…) et des lactones diterpéniques (andrographolide…). Nombreuses propriétés revendiquées (hépatoprotectrices, anti-inflammatoires, antibactériennes, antivirales, immunostimulantes…).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2017,…
Androgynophore n. m. Colonne centrale d’une fleur portant à la fois les étamines et les carpelles (par exemple passiflore).
Androprothèse n. m. Terme générique désignant des dispositifs médicaux destinés à remédier mécaniquement aux insuffisances ou à l’absence d’érection de la verge (d’origine anatomique, fonctionnelle ou pathologique) et à permettre la pénétration au cours d’un acte sexuel.
Androstane n. m. Squelette des stéroïdes sans noyau aromatique et sans chaîne latérale en 17. Molécule de base de ce type, landrostane est un hydrocarbure saturé.
Androstanolone n. f. Stéroïde androgène et anabolisant protéinique
Androstènedione n. f. Stéroïde androgène du groupe des 17-cétostéroïdes, isolé en petite quantité du cortex surrénalien. Présente le squelette de landrostane, avec une double liaison en 4-5 (∆4) et deux fonctions cétoniques, en 3 et 17. Est transformée en testostérone par réduction enzymatique réversible de la fonction cétone…
Androstérone n. f. Hormone stéroïdienne à effet androgène, se différenciant de la testostérone par la présence dune fonction alcool en 3α, dune fonction cétone en 17 et par la saturation de la liaison éthylénique en 4,5. Favorise la puberté chez l’homme.
Anémie n. f. État caractérisé par une diminution de la concentration de l’hémoglobine dans le sang dont les valeurs usuelles dépendent de l’âge et du sexe du sujet. Peut être centrale, due à une insuffisance de production médullaire des globules rouges ou de l’hémoglobine (aplasies, anémies mégaloblastiques, dysmyélopoïèses,…
Anémochorie n. f. Mode de dissémination par le vent d’un fruit, d’une graine ou de toute diaspore.
Anémone n. f. Genre de Ranunculaceae herbacée, à propriétés vésicantes, à sépales pétaloïdes, qui se distingue des pulsatilles par l’absence d’arête plumeuse à l’extrémité des akènes. Exemple Anemone nemorosa, l’anémone des bois ; nombreux cultivars horticoles.
Anémophile adj. Qualifie un mode de pollinisation dans lequel le pollen est transporté par le vent (par exemple chez les Poaceae, Urticaceae, Fagaceae).
Anergie n. f. État réfractaire d’un système immunitaire ne produisant pas de réponse fonctionnelle. Fait partie des mécanismes de tolérance des lymphocytes T et B aux antigènes. Ce peut être in vitro, état dune cellule incapable de répondre à un signal activateur spécifique, in vivo, état dun…
Anesthésie n. f. Perte réversible, générale ou localisée, d’un ou de plusieurs types de sensibilité somesthésique, particulièrement réduction ou abolition de la perception de la douleur d’où son application pour réaliser des actes chirurgicaux ou des manipulations potentiellement douloureuses. Obtenue soit par refroidissement, soit par action…
Anesthésique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance capable de provoquer une anesthésie.
Aneth n. m. Herbacée (Anethum graveolens L., Apiaceae ex-Ombellifères) originaire du bassin méditerranéen. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle riche en carvone et en limonène.
Anéthole n. m. Composé phénylpropénique existant sous deux formes stéréoisomères E (= trans-anéthole) et Z (= cis-anéthole), la première (trans-1-méthoxy-4-(prop-1-enyl) benzène), étant la plus abondante dans la nature et de faible toxicité aiguë, contrairement à la seconde. Le E-anéthole est le constituant majoritaire des huiles essentielles «anisées» (anis,…
Anétholtrithione n. f. Composé obtenu par action du soufre sur lanéthole.
Aneuploïdie n. f. Laneuploïdie caractérise une cellule qui ne possède pas le nombre normal de chromosomes. Des chromosomes entiers ou des régions chromosomiques peuvent être surreprésentés ou au contraire absents. Avant quune cellule ne se divise, la réplication du génome est bloquée ou nettement ralentie, provoquant…
Aneusomie n. f. Anomalie de structure dun chromosome ou d’un gène, par perte ou gain de matériel génétique.
Anévrysme n. m. Cavité communiquant avec la lumière dune artère ou formée aux dépens de sa paroi contenant du sang fluide ou coagulé. Passant souvent inaperçu, il peut se révéler par la formation de caillots ou plus dramatiquement, par la rupture brutale de sa paroi conduisant à une…
Angéite n. f. Terme générique pour désigner toute inflammation d’un vaisseau du système artériel, veineux ou lymphatique (artérite, phlébite, lymphangite).
Angélique n. f. Robuste herbacée indigène (Angelica archangelica L., Apiaceae ex-Ombellifères). Parties souterraines (souche radicante) et fruit (diakène) contenant une huile essentielle et des furocoumarines (photodynamisantes); traditionnellement utilisés pour faciliter la digestion et pour calmer les douleurs abdominales d’origine digestive.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1857 corrigé…
Angine n. f. Inflammation aiguë de loropharynx, détiologie infectieuse avec constriction douloureuse de la gorge. Il en existe de nombreux types selon le siège et la nature de lagent infectieux.
→ Anifrolumab
Anderson (syndrome d’)
Anglais : Anderson’s disease
Espagnol : síndrome de Anderson
Étymologie : M. Anderson, médecin américain.
n. m. Tumeur extrapancréatique maligne très rare, décrite en 1930; elle est sécrétrice d’hormones cortico-surrénaliennes, présentant la sémiologie clinique du syndrome de Cushing (de H.W. Cushing, 1869-1939, neurochirurgien américain) et des atteintes neurologiques par des accidents hypoglycémiques sévères.