« Animal de laboratoire » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 13:59
Angiocarpe n. m. Terme caduc qui a servi à désigner le mode de développement des sporophores, chez les Basidiomycètes dont les parties fertiles (hyménophore) sont protégées, au moins temporairement, par un voile général ou par une conformation sécotioïde ou gastéroïde (par opposition à hémi-angiocarpe et gymnocarpe).
Angiofluoroscopie n. f. Technique d’imagerie pour les procédures interventionnelles thérapeutiques qui permet, après injection dans un vaisseau d’un agent fluorescent (par exemple fluorescéine sodique), d’acquérir en temps réel des images dynamiques de l’intérieur de structures (par exemple la rétine) rendues fluorescentes par l’action de rayons ultraviolets.
Angiogenèse n. f. Formation non physiologique de nouveaux vaisseaux (néo-vaisseaux) à partir de vaisseaux préexistants. La naissance de nouveaux vaisseaux peut être due à deux types de mécanismes angiokératomes : l’angiogenèse et la vasculogenèse. Alors que la vasculogenèse est la formation de vaisseaux de novo à partir de…
Angiogliome n. m. Tumeur hypervascularisée développée au sein de cellules du tissu intervasculaire de la névroglie, formée notamment d’astrocytes ou d’oligodendrocytes.
Angiogliose n. f. État pathologique caractérisé par la formation dangiogliomes.
Angiographie n. f. Examen morphologique, topographique ou cinétique des artères (artériographie) ou des veines (phlébographie) dans le but de diagnostiquer une lésion (athérome, thrombose, néo-vascularisation) ou une anomalie anatomique responsable d’une manifestation pathologique (anévrisme).
Angiokératome n. m. Lésion cutanée en forme de petite papule de couleur lie-de-vin recouverte dun enduit kératosique dur.
Angiome n. m. Tumeur bénigne par accumulation de malformations vasculaires ou de vaisseaux néoformés. Leur couleur varie du rouge vif au brun. Les angiomes peuvent être de simples macules cutanées (angiomes plans), ou être saillants (angiomes tubéreux), d’autres sont ramifiés (angiomes stellaires).
Angioplastie n. f. Technique médicochirurgicale visant à réparer ou modifier le diamètre intérieur dun vaisseau sanguin, le plus souvent une artère au moyen d’un dispositif pénétrant le système artériel à partir d’un plan cutané : elle est alors dite « percutanée ».
Angiosarcome n. m. Tumeur maligne par prolifération des cellules du tissu conjonctif de la paroi des vaisseaux sanguins.
Angiosperme n. f. Plante caractérisée par la production d’ovules enfermés dans un ovaire qui se transforment en graines enfermées dans un fruit.
Angiotensine n. f. Famille de peptides formés par hydrolyse partielle de langiotensinogène, dorigine hépatique, successivement sous laction de lenzyme rénale, la rénine, produisant langiotensine I, décapeptide essentiellement circulant et inactif, hydrolysé, à son tour, dans certains tissus (vaisseaux, surrénales) par lenzyme de conversion en un octapeptide hypertenseur, langiotensine…
Angiotensinogène n. m. α2-globuline plasmatique dorigine hépatique, précurseur des angiotensines.
Angle n. m.
Angoisse n. f. Malaise psychique avec peur intense et sensation de resserrement de la région épigastrique, doppression respiratoire et cardiaque, de sueurs, de frissons ou au contraire dune sensation de chaleur. Marqué par une crainte par anticipation d’une situation douloureuse ou d’un danger mortel, s’accompagnant de troubles comportementaux…
Angor n. m. Maladie cardiaque provoquant des douleurs paroxysmales de la poitrine (avec sensation de compression et d’étranglement) par ischémie myocardique (diminution de l’oxygénation du myocarde par les artères coronaires, provoquée par la formation d’une plaque d’athérome ou par un spasme coronarien). Caractérisée par des douleurs constrictives violentes,…
Angström n. m. Unité de longueur de symbole Å, équivalent à 10 m (0,1 nm).
Anguillule n. f. Nom vernaculaire donné à des nématodes de la famille des Strongyloïdidae, genre Strongyloides dont les larves pénètrent activement, provoquant la strongyloïdose. La femelle vivant chez l’homme est parthénogénétique (grec parthenos vierge genesis création). Profondément enfouie dans la muqueuse duodénale, elle pond des œufs qui éclosent…
Anhidrotique adj. Qui réduit la sécrétion sudorale.
Anhydrase n. f. Métalloenzyme à zinc catalysant de façon réversible la formation, à partir de leau et du dioxyde de carbone, de lacide carbonique qui, instable, se dissocie en H).
Anhydre adj. En chimie, se dit dune substance totalement exempte deau.
Anhydride n. m. Molécule qui résulte de la perte d’une molécule d’eau par deux molécules d’acides et est capable de les régénérer par fixation d’eau. En chimie organique, le groupement fonctionnel anhydride est caractérisé par deux carbonyles reliés par un atome d’oxygène –C(=O)-O-C(=O).
Anhydrose n. f. Défaillance des glandes sudoripares provoquant diminution ou abolition de la sécrétion sudorale. Elle peut être générale ou localisée à une zone de la peau.
Anictérique adj. Qualifie l’absence d’ictère au sein des symptômes d’une pathologie notamment hépatique. Exemple cholestase anictérique.
Anidulafungine n. f. Antibiotique lipopeptidique antifongique de la classe des échinocandines, préparé par hémisynthèse à partir de l’échinocandine B dune chaîne latérale (pentyloxy) terphényle. Activité vis-à-vis de souches pathogènes de Candida et d’Aspergillus, par inhibition spécifique et non compétitive d’une enzyme, la 1,3-ß-D-glucane synthétase, empêchant ainsi la formation…
Anifrolumab n. m. Anticorps monoclonal humain, de type IgG1-κ, dirigé contre la sous-unité 1 des récepteurs de l’interféron de type 1. Il bloque l‘activité des interférons de type 1 tels que IFN-α, IFN-β et IFN-ω, impliqués dans les processus de l’inflammation au cours du lupus, en relation avec…
Aniline n. f. Amine primaire aromatique dans laquelle la fonction amine est liée directement au noyau, C.
Anion n. m. Espèce chimique chargée négativement. L’électron n’est pas considéré comme un anion. Dans une cuve à électrolyse, un anion se déplace vers lélectrode de potentiel positif soit l’anode. Cf ion.
Aniridie n. f. Absence quasi-totale et bilatérale, héréditaire et congénitale d’iris provoquant une diminution notoire de l’acuité visuelle. Cette pathologie rare, compliquée de glaucome dans 50 à 75% des cas, transmise sur le mode dominant est liée à une anomalie du gène de l’homéoboîte PAX 6 (chromosome 11…
Anis n. m. Herbacée (Pimpinella anisum L., Apiaceae ex-Ombellifères) spontanée au Proche-Orient et cultivée dans les régions tempérées. Fruit (diakène) contenant une huile essentielle riche en E-anéthole (80 à 90 %).Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0262 corrigé 10.0 (fruit d’) et 01/2008, 0804 (huile essentielle d’).
Anisakiose n. f. Parasitose intestinale due à lingestion de poissons crus (exemple hareng mariné, foie de morue, sushi) parasités par des anisakis. Il se forme un granulome éosinophile dans lintestin, entraînant des syndromes abdominaux aigus.
Anisakis n. f. Nématode de la famille des Anisakidae, parasites de lintestin des poissons et des mammifères marins par exemple les harengs de la mer du Nord et des mers du Japon.
Anisamide n. m. Classe thérapeutique constituée par des dérivés de l’anisole avec une fonction amide en ortho du groupe OCH de l’anisole. Ceux à fonction sulfamide (sulpiride) ou sulfone (exemple amisulpride) sont des neuroleptiques, les autres sont souvent des antiémétiques et des antinauséeux (exemple métoclopramide,…
Anisochrome adj. Se dit des hématies qui, après coloration avec le réactif classique de May-Grünwald-Giemsa, présentent une coloration allant du verdâtre au rose, en raison de leur inégale maturation.
Anisocytose n. f. Différence de taille des éléments dune population cellulaire, en particulier des hématies, observée au microscope.
Anisole n. m. Éther méthylique du phénol, C,dont le squelette est présent dans les anisamides et dans nombre d’autres substances utilisées en thérapeutique (exemple anisohydrocinnamol à propriétés antiseptiques).
Anisométropie n. f. Inégalité entre l’indice de réfraction des milieux réfringents de chacun des deux yeux.
Anisotrope adj. Qualifie un corps présentant une anisotropie.
Anisotropie n. f. Caractéristique des corps dont les propriétés varient selon la direction. Exemple : dans un cristal anisotrope, la vitesse de la lumière dépend de sa direction de propagation si bien qu’on peut définir plusieurs indices de réfraction produisant une séparation en plusieurs rayons.
Anistréplase n. f. Complexe dhémisynthèse de streptokinase et de plasminogène humain dans lequel le site catalytique est bloqué de façon réversible et temporaire par un groupe anisoylé (en fait p-méthoxy-benzoylé) sans que le site de liaison à la fibrine en soit affecté, doù un effet fibrinolytique prolongé.
Ankylose n. f. Difficulté ou même impossibilité de mouvements dune articulation naturellement mobile.
Ankylostome n. f. Nématode de la famille des Ancylostomatidae (Ancylostoma duodenale, Necator americanus), parasite intestinal du chien ou du chat, responsable dune infection dermatologique, la larva migrans cutanée (LMC).Les larves, présentes dans le sol humide, traversent la peau des pieds nus, migrent dans le sang, se localisent…
Ankylostomose n. f. Parasitose intestinale due aux ankylostomes des genres Ancylostoma et Necator. Manifestations cutanées, digestives; évolution vers une anémie microcytaire due à l’hématophagie des parasites.
Ankyrine n. f. Nom dune famille de protéines composées dunités répétitives de 30 à 40 acides aminés. Très largement répandues, elles exercent un rôle de protéines de liaison. Les répétitions dankyrine forment des domaines consistant en deux hélices alpha séparées par des boucles en épingle à cheveux qui…
Annamycine n. f. Anthracycline, aglycone de la doxorubicine. Administré sous forme de liposomes, doué d’une bonne pénétration intracellulaire, ce dérivé est dénué de toxicité cardiaque et échappe au mécanisme de résistance aux anthracyclines liée à la glycoprotéine P-gp70.
Anneau n. m. Objet, dispositif de forme circulaire.
Années n. f.
Annexine n. f. Nom désignant un groupe de protéines solubles, essentiellement intracellulaires chez l’Homme, pouvant être néanmoins détectées dans le sang, bien qu’elles ne possèdent pas le peptide signal pour leur export hors de la cellule eucaryote. Ces protéines se lient, avec une forte affinité, aux…
Annonaceae Famille de l’ordre des Magnoliales, comprenant environ 2300 espèces surtout tropicales. Les fruits syncarpes de plusieurs espèces du genre Annona sont comestibles (par exemple corossolier, chérimolier). Certaines espèces élaborent des alcaloïdes isoquinoléiques (higénamine), d’autres des acides aristolochiques. Cananga odorata (Lam.) Hook et Thomen est source…
Annuel adj. Qualifie une plante qui effectue son cycle complet, de la germination à la fructification, en moins d’un an et passe la mauvaise saison à l’état de graines (par exemple, le coquelicot).
Annuelle n. f. Nom générique donné, par extension, à une plante dont le cycle est annuel.
Anode n. f. Électrode d’une cellule électrochimique où se produit l’oxydation, que la cellule soit une cuve à électrolyse ou une pile.
Anoīkose n. f. Forme spécifique dapoptose qui est due à un défaut dinteraction entre cellules et matrice extracellulaire.
Anomère n. m. Diastéréoisomère résultant d’une anomérie.
Anomérie n. f. Type de diastéréoisomérie reposant sur la stéréochimie du carbone hémi-acétalique ou hémi-cétalique formé lors de la cyclisation intramoléculaire d’un ose. Exemple dans le cas du glucopyranose, il existe deux isomères, qui ne diffèrent que par la stéréochimie du carbone hémi-acétalique ; pour l’anomère α, l’OH,…
→ Anthérozoïde
Animal de laboratoire
Anglais : laboratory animal
Espagnol : animal de experimentación
Allemand : Versuchtier
Étymologie : Latin ănĭmăl être vivant, être animé, animal, bête et lăbōrāre travailler, prendre de la peine, se donner du mal, s’inquiéter, faire par le travail, élaborer.
n. m. Animal utilisé à des fins de recherches scientifiques (physiologie, pharmacologie, toxicologie…) en santé humaine ou animale, de protection de l’environnement ou de l’enseignement supérieur ou professionnel ou d’enquêtes médicolégales. La réglementation en vigueur en France (articles R214-87 à R214-137 du code rural) a été mise à jour par le décret 2013-118 et cinq arrêtés datés du 1er février 2013 et publiés le 7 février 2013, en application de la Directive européenne 2010/63/UE. Au sein du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation, la cellule Afis (Animaux utilisés à des fins scientifiques) de la Direction générale de la recherche et de l’innovation (DGRI) est chargée du suivi des demandes d’autorisation de projet (DAP), elle examine les avis des comités d’éthique agréés et délivre les autorisations des projets.
.Cette réglementation définit :
• le caractère licite des études ainsi que le respect du principe des 3 R : Remplacement (par des méthodes sans animaux), Réduction (du nombre d’animaux), Raffinement (par des méthodes plus douces) ;<br • les espèces animales concernées ;
• l’origine des animaux ;
• la douleur animale ;
• l’évaluation éthique par un comité d’éthique agréé ;
• l’autorisation des projets de recherche ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche et de l’Innovation.
Par ailleurs, le ministère de l’Agriculture et de l’Alimentation (MAA) vérifie que la réglementation est bien appliquée dans les établissements utilisateurs d’animaux à des fins scientifiques et accorde l’agrément des établissements (conformité des installations et formations du personnel).
Quand ces essais sont indispensables, ils doivent suivre des protocoles validés (par exemple les lignes directrices de l’OCDE, ICH ou de l’ISO). On fait appel à des animaux sains, normalisés au plan génétique (endogames ou consanguins, exogames) et sur le plan de l’environnement microbien : animaux axéniques dépourvus de germes, animaux indemnes d’organismes pathogènes spécifiques (IOPS), ou des animaux banals, dits conventionnels.
Dans certains cas, on peut avoir recours à des souches d’animaux présentant une anomalie spontanée d’origine génétique en lien avec une pathologie (humaine), tels que les rats spontanément hypertendus. L’utilisation d’animaux ou d’organismes transgéniques ou génétiquement modifiés est possible, mais doit faire l’objet d’autorisations spécifiques.
Des méthodes in vitro sur des systèmes biologiques (cultures cellulaires, tissus ou organes isolés, bactéries…) ou in silico (par exemple, logiciels de QSAR : relation quantitative de structure activité) ou des modélisations (par exemple modèles PBTK) doivent être utilisées lorsqu’elles ont été validées (ECVAM, OCDE, ISO…) (méthodes dites alternatives). L’approche par lecture croisée (read-across) est également une méthodologie possible de remplacement direct.
Cosmétologie
L’expérimentation animale mettant en jeu des produits cosmétiques est interdite dans l’Union européenne depuis 2013, tant pour les produits finis que pour les ingrédients qui les composent. Par conséquent, l’allégation « Non testé sur animaux » est abusive et ne doit pas figurer sur ces produits. Ces tests sont remplacés par des méthodes alternatives, par exemple in vitro, validées. L’absence de méthodes exhaustives de remplacement pour les domaines toxicologiques les plus complexes : toxicité à doses répétées, toxicité pour la reproduction, toxicocinétique, est cependant reconnue et les recherches se poursuivent afin de les mettre au point et de les valider.
Le système de suivi des méthodes d’essais de substitution jusqu’à leur acceptation dans la réglementation (TSAR : Tracking system for alternative test methods review) permet de suivre l’état d’avancement d’une méthode d’essai depuis sa soumission jusqu’à son acceptation comme méthode d’essai reconnue et son adoption dans le cadre réglementaire.