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Dernière version du 6 février 2024 à 15:10
Blé n. m. Céréale (Triticum aestivum L., Poaceae ex-Graminées) dont le fruit (caryopse) est un constituant majeur de l’alimentation dans de nombreuses régions du globe.
Blennoragie n. f. Infection sexuellement transmissible (IST) par Neisseiria gonorrhoeae. Chez la femme elle se manifeste par une vulvite, cervicite, voire métrite indolores pouvant se compliquer de salpingite, chez lhomme par un écoulement urétral purulent et douloureux.Ces symptômes sont similaires et à différencier de ceux provoqués par Chlamydia,…
Bléomycine n. f. Antibiotique cytostatique obtenu par fermentation de souches de Streptomyces verticillus ; mélange de plusieurs glycopeptides basiques apparentés parmi lesquels la bléomycine AInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0976 (sulfate de).
Blépharite n. f. Pathologie des paupières, marquées par une rougeur, un gonflement et des dépôts de croûtes de mucus à la racine des cils. L’étiologie peut être allergique, infectieuse ou traumatique.
Blépharospasme n. m. Spasme involontaire des muscles orbiculaires qui se manifeste par la fermeture unilatérale ou bilatérale des paupières, plus longue qu’un simple clignement des yeux. Les causes sont diverses (trouble du sommeil, stress, complications de maladies) ; il peut être aussi d’origine…
Bleuet n. m. Herbacée messicole indigène (Cyanus segetum Hill, = Centaurea cyanus L., Asteraceae ex-Composées). Capitule floral contenant des anthocyanosides et un polyoside galacturonique ; propriétés anti-inflammatoires modestes.
Blinatumomab n. m. Anticorps monoclonal bispécifique recombinant, à simple chaîne anti‑CD19/anti‑CD3, avec des propriétés immunostimulantes et antinéoplasiques. Il possède, en effet, deux sites de reconnaissance antigénique, lun visant le complexe CD3, groupe de glycoprotéines présentes à la surface des cellules T et qui se lient au récepteur des…
Bloc n. m. Masse pesante, constituée dun seul tenant. Instrument de torture en bois à charnières dans lequel on serrait les pieds des condamnés.
Blocage de l’expression d’un gène n. m. Ensemble de mécanismes épigénétiques qui aboutissent à l’absence d’expression d’un gène, indépendamment de sa propre régulation.
Blonansérine n. f. Antipsychotique. Appartient au groupe des antipsychotiques de seconde génération (encore appelés antipsychotiques atypiques) et se comporte comme un antagoniste mixte des récepteurs D à la sérotonine.
BNP (Brain natriuretic peptide)
Bocal n. m. Dispositif permettant de recueillir les fluides intracorporels par dépression. Généralement constitué d’un bol rigide contenant une poche à usage unique (réservoir). Cf redon, Cf drainage.
Bocéprévir n. m. Inhibiteur de la protéase NS3/4A du virus de lhépatite C de génotype 1.
Bois n. m. Tissu conducteur de la sève brute ou sève ascendante, qui circule depuis les racines jusqu’aux bourgeons et aux feuilles ; le bois caractérise les plantes vasculaires (Ptéridophytes et Spermaphytes) ; il est issu du cambium ; le bois assure également un rôle de soutien grâce…
Boisson n. f. Tout liquide pris par la bouche.
Boîte de branchement d’un intron n. f. Courte séquence de nucléotides qui est reconnaissable par l’épissosome autour du point de branchement d’un intron.
Bol n. m.
Bolaamphiphile adj. et n. m. Qualifie ou désigne un composé amphiphile possédant deux extrémités très polaires hydrophiles, séparées par une longue chaîne, en principe hydrophobe. Ces molécules, capables de s’auto-assembler sous forme de sphères, disques ou vésicules sont des tensioactifs.
Boldine n. f. Alcaloïde isoquinoléique à squelette aporphine présent dans le boldo, principalement dans les écorces à partir desquelles il est extrait. Puissantes propriétés antioxydantes ; antagoniste non sélectif des récepteurs dopaminergiques DInscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2020, 2971.
Boldo n. m. Petit arbre dioïque du Chili (Peumus boldus Molina, Monimiaceae). Feuille contenant de nombreux alcaloïdes isoquinoléiques dont la boldine (qui contrairement à une opinion encore répandue n’y est pas l’alcaloïde majoritaire), des composés polyphénoliques abondants (flavonoïdes, oligomères proanthocyanidoliques) et une huile essentielle (potentiellement toxique en raison…
Boletus Genre de champignons contenant de nombreuses variétés comestibles et savoureuses, les cèpes, dont fait partie le groupe des Boletus edulis (Cèpe de Bordeaux). Contient aussi des espèces au goût amer et immangeables tel le Boletus calopus. Contient enfin des espèces toxiques quoique rarement mortelles tel…
Boltzmann (constante de) n. f. Relation proposée entre l’entropie thermodynamique S et W, le nombre de configurations microscopiques supposés équiprobables (micro-états) réalisant un macro-état observable à l’échelle macroscopique. Cette relation s’écrit S = k.lnW, k étant le facteur de Boltzmann égal à 1,38.10 (joule par kelvin).
Boltzmann (loi de) n. f. Loi exprimant, dans un système en équilibre, la probabilité pour qu’une molécule occupe, du fait de l’agitation thermique et à la température T, un niveau d’énergie donné.
Bolus n. m.
Bombésine n. f. Neuropeptide de 14 acides aminés, extrait de la peau de certains batraciens et dont l’équivalent chez l’Homme est le peptide libérant la gastrine (GRP, gastric releasing peptide) localisé principalement dans le système nerveux et le tube digestif et qui intervient dans la régulation de la…
Bonain (mélange de) Mélange à parties égales de cocaïne, lévomenthol et phénol rendu liquide par la formation d’un eutectique.
Bon usage des médicaments n. m. D’un point de vue clinique et pharmacologique, le bon usage des médicaments peut s’entendre comme l’ensemble des conditions garantissant a priori, tant au niveau de l’individu que de la société, des rapports bénéfice/risque et coût/efficacité optimisés. Cette optimisation implique :- le respect de la prescription…
Boraginaceae Famille rassemblant 2 650 espèces surtout herbacées, annuelles (par exemple, bourrache) ou vivaces (par exemple, consoude), ainsi que quelques ligneuses dans les régions tropicales (par exemple Cordia) ; plantes souvent couvertes de poils rugueux, et caractérisées par une inflorescence généralement en cyme scorpioïde ; fleurs…
Borax n. m. Tétraborate de sodium décahydraté (NaO). Tampon primaire de l’échelle NBS (National Bureau of Standards), pH (25 °C, 0,01 mol/kg) = 9,18. Antiseptique léger, doué en outre de propriétés astringentes et détergentes.
Bordetella Genre de bactéries constitué des espèces Bordetella pertussis, Bordetella parapertussis, Bordetella bronchoseptica et Bordetella avium. Coccobacilles immobiles, à Gram négatif (coloration bipolaire), asporulés, capsulés, aérobies, de culture délicate sur milieu gélosé au sang.
Bordet-Wassermann (réaction de) n. f. Réaction de fixation du complément avec hémolyse.
Bore n. m. , seul élément non-métal de la 13 période de la classification périodique.
Borique (acide) n. m. B(OH)
Bornholm (maladie de) Myalgie épidémique par infection à Coxackie B. Sémiologie clinique avec fièvre, céphalée, douleurs articulaires et thoraciques intenses par nécrose des muscles intercostaux.
Borrelia Genre de bactérie de lordre des Spirochaetales, en hélice, mobile, microaérophile, se colorant facilement par la fuchsine, par le colorant de Giemsa et après imprégnation argentique, cultivable uniquement sur des milieux spéciaux. Principales espèces responsables dinfections endémiques ou épidémiques, en particulier des fièvres récurrentes, transmises…
Borréliose n. f. Nom générique pour des affections dues à plusieurs espèces de Borrelia. La borréliose tropicale (synonyme fièvre récurrente) à Borrelia recurrentis qui est transmise par les morsures de tiques ou des poux. Épidémique en Afrique sub-saharienne et en Amérique Latine, sa sémiologie clinique est marquée…
Bortézomib n. m. Dérivé dipeptidique de l’acide boronique (acide borique porteur dun groupe alkyle ou aryle), inhibiteur réversible du protéasome 26 S, un complexe protéasique de grande taille qui dégrade les protéines ubiquitinylées. En bloquant la protéolyse ciblée, le bortézomib perturbe différentes voies de signalisation conduisant à l’arrêt…
Bosentan n. m. Antagoniste mixte des récepteurs dendothéline-1 de type A (ET.
Bosutinib n. m. Dérivé synthétique de quinolone qui est un inhibiteur de tyrosine kinases de 3ème génération, visant à prévenir l’autophosphorylation des kinases Abl (Abelson) et Src (sarcoma) notamment pour conduire à l’arrêt de la croissance cellulaire et à l’apoptose de cellules tumorales (hémopathies et tumeurs solides). Il…
Bothridie n. f. Nom de chacune des deux ventouses allongées, lune dorsale, lautre ventrale que possède le scolex (extrémité céphalique) du bothriocéphale et qui constituent lorgane de fixation du cestode à la paroi intestinale de lhôte.
Bothriocéphale n. m. Parasite de lintestin appartenant à la classe des Cestodes. Cf Diphyllobothrium et Diphyllobothriaceae. Adultes pouvant atteindre plus de 10 m de long avec plus de 3000 proglottis. Œufs immatures émis par les proglottis (plus d’un million d’œufs par jour et par parasite.
Botulisme n. m. Affection neurologique grave provoquée par Clostridium botulinum, consécutive à lingestion daliments contaminés par la toxine de cette bactérie. Des 8 types toxiniques identifiés, désignés de A à H , 4 sont pathogènes pour l’Homme, les types A, B , E et F. Après…
Bouchon n. m.
Bougie n. f.
Bouillaud (maladie de) Maladie décrite en 1836, complication grave dune angine à streptocoque bêta hémolytique du groupe A non traitée ou mal traitée, survenant 15 à 20 jours après linfection amygdalienne initiale. Symptômes : polyarthrite aiguë migratrice guérissant sans séquelles, oligo-arthrite ou mono-arthrite inflammatoire. Complications cardiaques possibles (endocardite,…
Bouillon blanc n. m. Grande plante herbacée cosmopolite (Verbascum thapsus L., V. densiflorum Bertol. [= V. thapsiforme Schrad.], V. phlomoides L., Scrophulariaceae). Fleur contenant un mucilage.Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2019, 1853 corrigé 10.0 (fleur de).
Bouleau n. m. Nom désignant des arbres de l’hémisphère nord (Eurasie, Amérique du Nord) appartenant au genre Betula, de la famille des Betulaceae, caractérisés par leur écorce blanchâtre. Feuilles, écorces, bourgeons, sève de deux espèces, le bouleau verruqueux (B. pendula Roth) et le bouleau pubescent (B. pubescens Ehrh.)…
Boulimie n. f. Psychonévrose consistant en lingestion excessive et répétitive daliments, au-delà des besoins physiologiques et sans éprouver nécessairement la sensation de faim. Les phases d’ingestion sont suivies de vomissements volontaires ou involontaires. Ce trouble de conduite alimentaire peut intervenir au cours de l’anorexie mentale.
Bourdaine n. f. Arbuste européen (Frangula alnus Mill. = Rhamnus frangula L., Rhamnaceae) à fleurs blanc verdâtre et à fruits (drupes) rouges puis noirs à maturité. Présence dans l’écorce séchée de la tige et des branches d’anthracénosides à génine anthraquinonique (frangulosides et glucofrangulosides). Propriétés laxatives stimulantes.Inscrite à la…
Bourdalou n. m. Terme historique désignant un pot de chambre de forme oblongue pour femme, transportable au cours des déplacements.
Bourgeon n. m. En botanique, désigne une structure constituée d’un méristème au repos qui est protégé par des feuilles réduites à des écailles ; un bourgeon peut évoluer soit en rameau feuillé, soit en fleur.
Bourrache n. f. Herbacée rudérale indigène (Borago officinalis, Boraginaceae). Limbe des feuilles couvert de poils rudes ; fleur bleu vif. Présence dans les parties aériennes de mucilage et de faibles quantités d’alcaloïdes déhydropyrrolizidiniques (plus abondants dans la feuille). Fleur bénéficiant d’une réputation, non démontrée, de sudorifique, dadoucissant…
Bourse-à-pasteur n. f. Plante herbacée cosmopolite (Capsella bursa-pastoris (L.) Medik., Brassicaceae ex-Crucifères), dont le fruit (silique) a une forme triangulaire et aplatie rappelant les anciennes sacoches des bergers, d’où le nom de l’espèce. Composition mal connue ; propriétés vasoconstrictrices.
Bout de sein n. m. Accessoire en matière plastique terminé par une tétine, destiné à être appliqué sur le sein pour faciliter la tétée du nourrisson, en cas de malformation ou de crevasse du mamelon.
Bouteille n. f.
→ Brinzolamide
Bonnes pratiques
Anglais : Good Practices
Espagnol : buenas prácticas
Étymologie : Latin bŏnus bon, de bonne qualité, grec πρακτικός praktikós porté ou propre à agir, actif, efficace, habitué à agir.
n. f. pl. Concept d’apparition relativement récente recouvrant des normes et des règles destinées à améliorer la qualité de l'exécution des diverses activités professionnelles. En pharmacie, ensemble d’exigences ou de recommandations s'appliquant à toutes les étapes qui précèdent l'obtention d’un produit de santé par l’utilisateur final (essais pré-cliniques, fabrication ou préparation, distribution en gros, dispensation...) et à toutes celles relatives à son utilisation (pharmacovigilance, essais cliniques…).
Les règles de bonnes pratiques peuvent être très spécifiques d'un domaine particulier, par exemple " Règles de bonnes pratiques relatives aux activités de préparation, de conservation, de transport, de distribution et de cession des tissus, de leurs dérivés et des préparations de thérapie cellulaire d’origine humaine utilisés à des fins thérapeutiques " (Décision du 27 octobre 2010) ou encore " Règles de bonnes pratiques de préparation, de transformation, de conditionnement, de conservation, d’importation, de transport et de distribution des produits thérapeutiques annexes " (Arrêté du 19 août 2004).
L'application des règles de bonnes pratiques doit aboutir à la mise en place d'un système de maîtrise et de surveillance de la qualité ayant pour but d'apporter un maximum de garanties au niveau de la sécurité et de la traçabilité, et d'évaluer à tout instant les risques liés aux pratiques et aux produits de santé. Qu’elles soient ou non publiées sous forme de texte réglementaire, elles peuvent se voir reconnaître un caractère opposable en vertu de dispositions qui leur confèrent un fondement législatif et de l’article R.4235-12 du code de déontologie, aux termes duquel : « tout acte professionnel doit être accompli avec soin et attention, selon les règles de bonnes pratiques correspondant à l’activité considérée ».
Bonnes pratiques cliniques (BPC)
Anglais : Good clinical Practices
Espagnol : buenas prácticas clinicas
Ensemble de règles et de recommandations qui concourent, pour les recherches biomédicales portant sur les médicaments à usage humain, à la protection des droits, à la sécurité et à la protection des personnes se prêtant à ces recherches. Les BPC constituent un ensemble d’exigences de qualité dans les domaines éthique et scientifique qui s’appliquent aux promoteurs, aux investigateurs et à toute personne collaborant à ces recherches.
Une directive européenne en établit les principes et lignes directrices et elle font l’objet, en France, d’une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Article L. 1121-3 du Code de la santé publique).
Bonnes pratiques de dispensation (BPD)
Anglais : good supply pratices
Espagnol : buenas prácticas de dispensación
Ensemble de règles et de recommandations relatives à la dispensation des médicaments et s’imposant aux pharmaciens d’officine (titulaires et adjoints), aux pharmaciens gérants de pharmacies mutualistes ou de secours minières et aux étudiants en pharmacie effectuant des remplacements. Promulguées en 2016, les BPD font l’objet d’un arrêté du ministre chargé de la santé (Article L. 5121-5 du Code de la santé publique).
Outre les différentes étapes du processus de dispensation au sein de l’officine, les BPD encadrent également la livraison et la dispensation à domicile et le commerce électronique des médicaments.
Bonnes pratiques de distribution en gros (BPDG)
Anglais : Good Distribution Practices
Espagnol : buenas prácticas de distribución
Ensemble de règles et de recommandations relatives à la distribution en gros des médicaments à usage humain et s’imposant aux fabricants, aux exploitants chargés des opérations de distribution en gros, aux importateurs, aux dépositaires, grossistes-répartiteurs et courtiers. Une directive européenne en établit les principes et lignes directrices et elle font l’objet, en France, d’une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Article L. 5121-5 du Code de la santé publique). Elles s’appliquent également aux médicaments expérimentaux.
Bonnes pratiques de fabrication (BPF)
Anglais : good manufacturing practices (GMP’s)
Espagnol : buenas prácticas de fabricación (BPF) , normas de correcta fabricación (NCF)
Ensemble de règles et de recommandations relatives à la préparation, l’importation et l'exportation des médicaments et s’imposant aux différents opérateurs. Des directives européennes établissent les principes et lignes directrices des BPF concernant les médicaments à usage humain et les médicaments expérimentaux. Des principes et lignes directrices analogues constituent les BPF pour les médicaments vétérinaires. En France, elles font l’objet d’une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé et sont régulièrement actualisées (Article L. 5121-5 du Code de la santé publique).
Les BPF sont un des éléments du système d’assurance qualité qui garantit que les produits sont fabriqués et contrôlés de façon cohérente selon les normes de qualité adaptées à leur emploi.
Les BPF comportent des règles générales pour les produits pharmaceutiques, des exigences fondamentales pour les substances actives utilisées comme matières premières dans les médicaments et des annexes constituant les lignes directrices particulières pour certains types de médicaments (médicaments stériles, biologiques, radiopharmaceutiques, expérimentaux, dérivés du sang ou du plasma humain, homéopathiques etc.) ou pour des techniques particulières (validations, management de la qualité, libération de lots, etc.).
En cosmétologie, la règlementation impose que chaque produit cosmétique mis sur le marché européen ait été fabriqué selon les BPF décrites dans la norme ISO 22716 : 2007. Ces BPF sont différentes de celles des produits pharmaceutiques. Leur objectif est de valider la conformité du système de gestion des entreprises aux exigences de la Règlementation cosmétique européenne et de garantir l'accès au marché européen. Elles concernent pour l’essentiel : le personnel, les locaux, les produits finis, la sous-traitance, la documentation, l'audit interne et le service qualité, les réclamations et rappels ... L’ANSM est habilitée à délivrer, sous réserve de pièces justificatives, des certificats de conformité aux BPF.
Bonnes pratiques de laboratoire (BPL)
Anglais : Good Laboratory Practices (GLP’s)
Espagnol : buenas prácticas de laboratorio
Ensemble de règles et de recommandations relatives aux essais non cliniques destinés à évaluer les propriétés et l'innocuité des médicaments à usage humain et s’imposant aux différentes activités des laboratoires de développement des médicaments. Les BPL doivent garantir la qualité et l'intégrité des résultats des essais. Elles concernent l'organisation du laboratoire et les conditions dans lesquelles ces essais sont prévus, réalisés et rapportés et font l’objet d’une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Article L. 5121-7 du Code de la santé publique).
Les études déclarées conformes aux BPL réalisées sur le territoire d’un Etat membre de l’Union européenne ou d’un pays membre du groupe de travail sur les BPL de l’OCDE sont reconnues par les autres Etats/pays membres. Cet accord de reconnaissance mutuelle permet de limiter la reproduction d’études équivalentes et de réduire l’utilisation des animaux de laboratoire. En outre, une directive européenne, transposée en droit interne, renforce la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques.
Bonnes pratiques de pharmacie hospitalière (BPPH)
Anglais : good practices of hospital pharmacy
Espagnol : buenas prácticas de farmacia hospitaliara
Ensemble de règles et de recommandations relatives aux établissements de santé et établissements médico-sociaux disposant d’une pharmacie à usage intérieur (PUI) et déterminées par arrêté du ministre chargé de la santé. Elles concernent la gestion de la qualité, le personnel, les locaux et matériels ainsi que la préparation des dispositifs médicaux stériles. Les PUI doivent fonctionner conformément à ces bonnes pratiques (Article R. 5126-14 du Code de la santé publique).
Bonnes pratiques de pharmacovigilance
Anglais : good pharmacovigilance practices (GVP)
Espagnol : buenas prácticas de farmacovigilancia
Ensemble de règles et de recommandations relatives à la surveillance, l’évaluation, la prévention et la gestion du risque d’effet indésirable résultant de l’utilisation des médicaments. Afin de faciliter l’exécution des activités de pharmacovigilance, l’ Agence européenne des médicaments (AEM), en coopération avec les autorités compétentes des Etats membres, a élaboré des lignes directrices en matières de bonnes pratiques de pharmacovigilance, appelées les « good pharmacovigilance practices » (GVP). En France, leur transposition et leur diffusion relèvent d’une décision de l’Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (Article L. 5121-5 du Code de la santé publique).
Ces bonnes pratiques définissent le rôle des différents acteurs, tels que les professionnels de santé, les centres régionaux de pharmacovigilance (CRPV), les entreprises ou organismes exploitant les médicaments, mais aussi les patients et associations agréées de patients qui doivent ou peuvent intervenir dans ce système afin de respecter leurs obligations. Elles doivent être prises en compte en lien avec les dispositions des GVP.
Bonnes pratiques de préparation (BPP)
Anglais : good preparation practices
Espagnol : buenas prácticas de preparación
Ensemble de règles et de recommandations relatives aux préparations magistrales, officinales et hospitalières qui sont destinées à un ou plusieurs malades lorsqu’il n’existe pas de médicament adapté ou que le médicament est indisponible. Ce texte de référence opposable est destiné aux pharmaciens de ville et aux pharmacies intérieures des établissements de santé pour garantir la qualité de leurs préparations pharmaceutiques (Articles L. 5121-1, L. 5121-5 et L. 5126-2 du Code de la santé publique).
Bonnes pratiques transfusionnelles
Anglais : good transfusion practices
Espagnol : buenas prácticas de transfusión
Ensemble de règles et de recommandations relatives à la collecte et à la qualification du sang et des composants sanguins quelle que soit leur destination, ainsi qu'à la préparation, la distribution et la délivrance des produits sanguins labiles (PSL) à finalité thérapeutique, y compris les PSL utilisés dans le cadre de recherches biomédicales. Elles s’imposent aux établissements de transfusion sanguine (ETS)) de l’établissement français du sang (EFS), au centre de transfusion sanguine des armées (CTSA) et aux établissements de santé autorisés à conserver et distribuer ou délivrer des produits sanguins labiles (PSL).
Les principes des bonnes pratiques transfusionnelles sont définis par décision de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé après avis du président de l'Etablissement français du sang et du directeur du centre de transfusion sanguine des armées (Article L. 1222-12 du Code de la santé publique).