« Oranger » : différence entre les versions

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|VM_Définition=Petit arbre (''[[Citrus|Citrus]]'' × ''aurantium'' L., = ''C. aurantium'' L. ssp. ''amara'' Engl., = ''C. aurantium'' L. ssp ''aurantium'') ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier ''C. maxima'' (Burm.) Merr. et le [[Mandarinier|mandarinier]] ''C. reticulata'' Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une [[Huile essentielle|huile essentielle]] et des [[Flavonoïde|flavonoïdes]] ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une [[Huile essentielle|huile essentielle]], présence de [[Flavonoïde|flavonoïdes]] (citroflavonoïdes) représentés notamment par des [[Hétéroside|hétérosides]] de [[Flavanone|flavanones]] (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des [[Furocoumarine|furocoumarines]] ([[Psoralène|psoralène]]…) et des phénéthylamines ([[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]]…) plus abondantes dans le fruit immature.<br /><br />Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 ([[Huile essentielle|huile essentielle]] de fleur, appelée également [[Huile essentielle|huile essentielle]] de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).
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|VM_Commentaires=Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’[[Huile essentielle|huile essentielle]] « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.<br/>Par [[Distillation|distillation]] des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par [[Huile essentielle|huile essentielle]] de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, [[Anxiolytique|anxiolytiques]] ; emplois en [[Aromathérapie|aromathérapie]] contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et [[Inhalation|inhalation]]) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres ''[[Citrus|Citrus]]'' ([[Mandarine|mandarine]], citron, bergamote…).<br/>Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.<br/>Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de [[Oxédrine (tartrate d')|synéphrine]] (= ''p''-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), [[Sympathomimétique|sympathomimétique]] structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances ([[Caféine|caféine]]…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la [[Délivrance|délivrance]] de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la [[Délivrance|délivrance]] et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de [[Caféine|caféine]] et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.<br/>En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.
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Dernière version du 15 mars 2024 à 10:16

Ome ←

Oospore n. f. Nom donné à lœuf obtenu par oogamie.

Open field test n. m. Test pharmacologique consistant à explorer la réactivité émotionnelle chez le rat ou la souris, afin de mettre en évidence une action psychotrope potentielle dune nouvelle substance.

Opérateur n. m. Site de lADN auquel se lie un répresseur pour empêcher le déclenchement de la transcription au niveau du promoteur adjacent.

Opéron n. m. Unité fonctionnelle dexpression génétique de transcription sur lADN, constituée par une série de gènes de structure accompagnés déléments de contrôle (régulateur, promoteur et opérateur).

Ophtalmie n. f. Maladie inflammatoire de lœil.

Ophtalmique adj. Qui a trait à lœil (exemple : migraine ophtalmique).

Opiacé adj. et n. m. Qualifie ou désigne des préparations contenant de lopium ou, par extension, des substances extraites de lopium (exemples : morphine, codéine) ou qui en sont dérivées (exemple : héroïne).

Opicapone n. f. Inhibiteur périphérique, sélectif et réversible de la catéchol-O-méthyltransférase (COMT), molécule de troisième génération de durée d’action plus longue et de plus puissant que l’entacapone.

Opioïde adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance reproduisant les effets de la morphine. Le terme « opioïdes » englobe les composés extraits de la plante de pavot (Papaver somniferum) ainsi que les composés semi-synthétiques et synthétiques aux propriétés analogues susceptibles d’interagir avec les récepteurs opioïdes du cerveau.

Opiomane n. m. Toxicomane qui sadonne à la consommation dopium en le fumant ou, parfois, en labsorbant par voie orale (opiophagie).

Opiorphine n. f. Pentapeptide (Gln-Arg-Phe-Ser-Arg) isolé, en 2006, dans la salive humaine. Homologue de la sialorphine salivaire du rat, découverte quelques années plus tôt, l’opiorphine inhibe, comme la sialorphine, les deux ectopeptidases, l’endopeptidase neutre ou NEP (neutral-endopeptidase) et l’aminopeptidase N ou AP-N (aminopeptidase-N) qui inactivent les…

Opisthorchiidae Famille de trématodes (helminthes plats) comprenant les genres Clonorchis et Opisthorchis.

Opisthorchiose n. f. Distomatose due au développement dune douve du genre Opisthorchis.

Opisthorchis Nom dune espèce de douves des Félidés (Opistorchis felineus) ou des carnivores (Opisthorchis viverrini) qui habitent les canaux biliaires de lhomme, du chat et du chien, après consommation de poissons crus eux-mêmes infectés. Symptômes : infection éventuellement inapparente ou bien fièvre, anorexie, douleurs épigastriques, perte…

Opisthotonos n. m. Pathologie neurologique, par contracture des muscles postérieurs du cou et du rachis, entraînant la courbure du corps en arc de cercle. Il survient, en particulier, en phase détat du tétanos.

Opium n. m. Latex séché à lair, obtenu par incision des capsules encore vertes de pavot somnifère, Papaver somniferum L., Papaveraceae. Masse brun-noir dodeur caractéristique, plus ou moins molle, brillante, devenant dure et cassante après séchage. Contient de nombreux alcaloïdes isoquinoléiques à squelette morphinane (morphine, codéine, thébaïne...) ou…

Opothérapie n. f. Traitement par des extraits bruts ou purifiés dorganes, de glandes ou de tissus d’origine animale (histothérapie, cellulothérapie, hormonothérapie). Exemple : la pancréatine obtenue à partir du suc pancréatique lyophilisé.

Opportuniste adj. et n. m. Qui agit en fonction des circonstances, en particulier si elles sont favorables.

Opposable adj. Qui peut être mis en face.

Opposé adj. Caractérise des feuilles insérées deux par deux, en face lune de lautre, sur la tige (exemple : fusain) ; les feuilles sont dites opposées décussées quand les paires se croisent régulièrement deux à deux (exemple : olivier).

Opsine n. f. Terme générique désignant une famille de protéines membranaires possédant 7 hélices transmembranaires et qui, liées au rétinal, constituent un ensemble photosensible. La séquence de l’opsine détermine le spectre de sensibilité de chaque ensemble alors que l’absorption de la lumière repose sur le rétinal.Cf rhodopsine.

Opsonine n. f. Molécule de lorganisme hôte se fixant sur un pathogène pour faciliter sa phagocytose ou son inactivation. Les principales opsonines sont les lectines, le complément et les anticorps.

Opsonisation n. f. Fixation de protéines sanguines (opsonines) à la surface dun corps étranger (microorganisme, vecteur colloïdal) favorisant la phagocytose et conduisant à lélimination du corps étranger.

Optimisation n. f. Action consistant à rendre une chose la meilleure possible.

Optique adj. et. subst. f. Domaine scientifique limité, à lorigine, aux phénomènes lumineux perçus par lœil, ce terme englobe aussi, dans son sens le plus large, la transmission des informations par la lumière (fibres optiques). Traite de la formation des images et des instruments dobservation, mais aussi des rayonnements émis,…

Optochine n. f. Dérivé de l’hydroquinine, de formule brute C, introduit en 1911 pour traiter les infections à pneumococoques. L’optochine inhibe la F0F1 H1-ATPase membranaire de S. pneumoniae.

Optode n. f. Capteur constitué dun réactif, en général coloré ou fluorescent, immobilisé souvent à la surface intérieure dune fibre optique et dont la transmission ou lémission lumineuse est modifiée par la présence à son contact dun analyte. Ce dernier est ainsi détecté par un dispositif photométrique.

Optogénétique n. f. Technique permettant de contrôler, par la lumière, l’activité de cellules rendues préalablement photosensibles par génie génétique. Ce nouvel outil de recherche, en particulier en neurosciences (mis au point par Karl Deisseroth, Université de Stanford, Californie) est basé sur lutilisation de rhodopsines (essentiellement halorhodopsines, canal-rhodopsines)…

Opuntia n. m. Plante succulente appartenant à la famille des Cactaceae, ordre des Caryophyllales, grade des Préastéridées caractérisées par la présence de fleurs naissant au sommet des tiges chlorophylliennes (cladodes) articulées recouvertes dépines. Exemple : figuier de Barbarie, Opuntia ficus-indica L. (Mill.) dont le fruit est une grosse…

Or n. m. , élément de la troisième série des métaux de transition, appartenant à la 11. Métal noble, inoxydable à toute température.


Orbifloxacine n. f. Antibactérien de la famille des fluoroquinolones.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2259).

Orbitale n. f. En physique, équation mathématique définissant la distribution spatiale des électrons dans un atome ou une molécule.

Orbivirus n. m. Genre de virus de la famille des Reoviridae à ARN bicaténaire, dont il existe plus de 60 types. Il se multiplie chez les Insectes, hôtes intermédiaires dans la transmission aux Mammifères. Pour lanimal, lespèce type est le virus de la fièvre catarrhale maligne ovine (blue…

Orchidaceae Famille constituée de 779 genres et 22.500 espèces. Appartient à lordre des Asparagales, clade des Monocotylédones ; renferme des plantes répandues dans le monde entier et diversifiées dans les régions intertropicales pluvieuses. Cette famille est caractérisée par sa biologie particulière (symbiose obligatoire avec des champignons…

Orchite n. f. Inflammation chronique ou aiguë des testicules.

Ordinal adj. Qui marque lordre, le rang, relatif à un ordre professionnel.

Ordonnance n. f. 1- Prescription, chose ordonnée, ordre donné par un prescripteur habilité ; 2- écrit qui contient la prescription.En France, lordonnance a une double finalité : sanitaire (mise en œuvre dun diagnostic et de traitements appropriés) et socio-économique (ouverture éventuelle dun droit à la prise en charge des…

Ordonnancier n. m. Registre sur lequel doivent être transcrites, par un pharmacien dofficine, les ordonnances comportant la prescription de médicaments inscrits sur une des listes de substances vénéneuses ou de stupéfiants ainsi que les préparations magistrales.

Ordre n. m. 1- Disposition, organisation, succession régulière. 2- Catégorie, classe d’êtres ou de choses.

Oreillette n. f. Cavité supérieure du cœur à paroi musculaire mince, au nombre de deux, recevant le sang veineux (veines caves supérieure et inférieure, à droite et pulmonaires, à gauche) et le délivrant aux ventricules.

Oreillons n. m. Pathologie virale très contagieuse due au virus ourlien (Mumps virus, genre Rubulavirus de la famille des Paramyxoviridae). Infection bénigne de lenfance survenant par épidémies, en hiver et au printemps, dans les collectivités denfants de 2 à 7 ans après contamination aérienne et se manifestant le…

Orexine n. f. Neuropeptide hormonal existant sous deux formes issues du même précurseur protéique et très proches structurellement, lorexine A (33 acides aminés) et lorexine B (28 acides aminés). Produite par un petit groupe de neurones localisés dans les parties latérales et postérieures de lhypothalamus, lorexine agit sur…

Organe n. m. Ensemble déléments cellulaires physiologiquement différenciés et combinés, remplissant une fonction déterminée (exemples : organes des sens, foie).

Organique adj. Relatif à un organe ou un organisme (un être vivant, une administration, une association...).

Organisation n. f. 1- Action de préparer de mettre en place les éléments nécessaires à une action ; 2- Manière dont sont agencés plusieurs éléments ; 3- Ensemble des personnes appartenant à un corps, un groupement, une association.

Organisme n. m. 1- Etre vivant organisé ; 2- Ensemble d’éléments composant une structure fonctionnelle.

Organite n. m. Structure composée de membranes ou limitée par des membranes, présente dans le cytosol des cellules eucaryotes, hautement spécialisée et indépendante, mais assurant avec dautres la vie de la cellule, par exemple, le noyau, le réticulum endoplasmique, lappareil de Golgi, les lysosomes, les endosomes, les peroxysomes,…

Organochloré adj. et n. m. Composé organique comportant au moins une liaison carbone-chlore. Exemples : chloroforme CHClCl...

Organoétain n. m. Nom générique désignant les composés organostanniques pour lesquels l’étain est associé à un ou plusieurs atomes de carbone avec une grande diversité de structures, selon les groupes organiques liés à l’étain. Certains organoétains ont été exploités pour leurs propriétés biocides comme les tributylétains. Ces derniers…

Organogel n. m. Gel composé dun liquide organique (solvant organique ou huile) piégé dans un réseau tridimensionnel complexe. Ce réseau est formé soit par des polymères réticulés physiquement ou chimiquement soit par lautoassemblage de petites molécules organiques appelées organogélateurs.

Organogélateur Cf organogel.

Organoïde n. m. Structure tridimensionnelle dérivée de cellules souches pluripotentes ou multipotentes, de cellules progénitrices qui s’auto-renouvellent et s’auto-organisent grâce à des interactions cellule — cellule et cellule — matrice reproduisant, in vitro, certains aspects architecturaux et fonctionnels des tissus natifs.Les organoïdes dérivés de tumeurs (ou tumoroïdes) sont…

Organoleptique adj. Se dit dun caractère distinctif fondé sur une réponse sensorielle.

Organométallique n. m. Composé organique comportant au moins une liaison carbone-métal. Exemples : méthyllithium CHMgBr.

Organophosphoré adj. et n. m. Stricto sensu substance organique dans laquelle il existe au moins une liaison de covalence carbone-phosphore. Ce type de liaison caractérise certaines classes de composés utilisés en thérapeutique. Ainsi, les phosphamides utilisés comme précurseurs de moutardes à lazote (exemple : cyclophosphamide), les sels dacides diphosphoniques utilisés…

Organotrophe adj. Se dit dun micro-organisme dont le métabolisme utilise un substrat organique comme donneur délectrons, par opposition à lithotrophe utilisant un donneur délectrons minéral.

Orge n. f. Céréale (Hordeum vulgare L., Poaceae ex-Graminées) utilisée principalement en alimentation humaine (brasserie) et animale. Est à lorigine du malt, obtenu par germination des graines en milieu humide. Présence dans les touraillons (radicelles) de N,N‑diméthyltyramine (hordénine), à propriétés sympathomimétiques s’exerçant principalement au niveau intestinal.

Oridonine n. f. Diterpène tétracyclique à squelette ent-kauranique isolée d’Isodon rubescens (Hemsl.) H. Hara (= Rabdosia rubescens [Hemsl.] H. Hara), Lamiaceae ex-Labiées, herbacée extrême-orientale utilisée en médecine traditionnelle chinoise (propriétés principalement anti-inflammatoires, antibactériennes et anticancéreuses). Action inhibitrice du facteur de transcription nucléaire kappa-B (NF-κB) ; études en cours…

Origan n. m. Herbacée vivace (Origanum vulgare L., Lamiaceae ex-Labiées) commune en France. Présence dans la sommité fleurie dune huile essentielle de composition variable (carvacrol ou thymol majoritaire, selon le chimiotype), à propriétés antiseptiques et antispasmodiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 08/2019, 1880 corrigé 10.0).

Oripavine



→ Orthopramide

Oranger

Dernière modification de cette page le 04 novembre 2021



Pharmacognosie



Étymologie : Arabe نارنج narandj, emprunté au persan نارنگ nârang, du sanskrit नारङ्ग nāraṅga oranger.

n. m. Nom désignant des arbres ou arbustes sempervirents, les orangers amers et les orangers doux, appartenant au genre Citrus, de la famille des Rutaceae, dont les fruits sont des baies cortiquées (agrumes ou hespérides) ; les orangers sont considérés par certains comme appartenant à deux sous-espèces ou variétés d’une même espèce, mais constituent selon d’autres deux espèces distinctes.


Oranger amer

Oranger.

Synonyme(s) : bigaradier
Anglais : bitter orange tree
Espagnol : naranjo amargo

Petit arbre (Citrus × aurantium L., = C. aurantium L. ssp. amara Engl., = C. aurantium L. ssp aurantium) ; à l’origine, hybride entre le pamplemoussier C. maxima (Burm.) Merr. et le mandarinier C. reticulata Blanco ; il est cultivé principalement dans le bassin méditerranéen, son fruit est la bigarade ou orange amère. Feuille et fleur renferment une huile essentielle et des flavonoïdes ; propriétés modestement sédatives. Dans l’ « écorce » du fruit, outre une huile essentielle, présence de flavonoïdes (citroflavonoïdes) représentés notamment par des hétérosides de flavanones (hespéridoside, naringoside…) et des flavones polyméthoxylées (nobilétine…), des furocoumarines (psoralène…) et des phénéthylamines (synéphrine…) plus abondantes dans le fruit immature.

Inscrit à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1810 corrigé 10.0 (fleur d’) et 01/2008, 1175 (huile essentielle de fleur, appelée également huile essentielle de néroli) ainsi que l’orange amère, monographies 08/2019, 1603 corrigé 10.0 (épicarpe et mésocarpe) et 01/2008, 1604 (teinture d’épicarpe et de mésocarpe).


Feuille et fleur sont traditionnellement utilisées dans le traitement symptomatique des états neurotoniques des adultes et des enfants, notamment en cas de troubles mineurs du sommeil. Par entraînement à la vapeur d’eau des fleurs fraîches, obtention de l’huile essentielle « de néroli » et de l’eau distillée de fleurs d’oranger.
Par distillation des feuilles, ramilles et petits fruits encore verts, obtention de l’huile essentielle de « petit grain bigaradier », habituellement désignée par huile essentielle de petit grain bigarade, dont les principaux constituants sont le linalol et surtout l’acétate de linalyle ; propriétés sédatives, antispasmodiques, anxiolytiques ; emplois en aromathérapie contre le stress, les troubles du sommeil, la nervosité excessive ; l’absence d’effets indésirables connus permet de l’utiliser à partir de 3 mois par voie olfactive (diffusion et inhalation) et après 6 ans par voie orale. L’huile essentielle de petit grain bigarade ne doit pas être confondue avec les huiles essentielles de « petit grain » provenant d’autres
Citrus (mandarine, citron, bergamote…).
Le péricarpe frais d’orange amer (orange bigarade) fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle (souvent nommée « essence ») d’orange amère.
Des extraits du fruit vert ont été fréquemment incorporés dans des compléments alimentaires à visée amaigrissante, en raison de la présence en quantité variable, parfois élevée, de synéphrine (=
p-synéphrine), sous sa forme énantiomérique R-(−), sympathomimétique structuralement apparenté à l’éphédrine, souvent associée dans ces produits à d’autres substances (caféine…). La survenue d’effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques parfois graves, ainsi que d'atteintes hépatiques, est à l’origine de l’interdiction en France (avril 2012) de l’importation, la préparation, la prescription et la délivrance de préparations magistrales, officinales et hospitalières, y compris les préparations homéopathiques, composées de ce fruit ; l’interdiction porte également sur la prescription, la délivrance et l’administration à l’Homme du fruit vert. L’imputabilité supposée de ces effets indésirables à la synéphrine fait l’objet de controverses. Quoi qu’il en soit, l’Anses en 2014 a fixé à 20 mg/jour la dose de synéphrine à ne pas dépasser ; de plus, elle a recommandé de ne pas associer la consommation de compléments alimentaires qui en contiennent à celle de caféine et elle a mis en garde les populations à risque accru (enfants, femmes enceintes ou allaitantes, sujets hypertendus, etc.) contre l’utilisation de ces produits.
En cosmétologie, les huiles essentielles issues de l’oranger amer sont employées comme matières premières aromatiques en parfumerie et comme substances parfurmantes dans ls produits cosmétiques.


Oranger doux

Anglais : orange tree
Espagnol : naranjo dulce

Petit arbre (C. sinensis [L.] Osbeck, = C. aurantium L. var. dulcis) dont la culture, pour son fruit alimentaire, a une importance économique considérable (États-Unis, pays méditerranéens, Chine…).

Feuille et fleur traditionnellement utilisées dans la même indication que celle de l’oranger amer. Le zeste du fruit (très riche en citroflavonoïdes dont il constitue une matière première industrielle) est traditionnellement utilisé dans le traitement symptomatique des troubles fonctionnels de la fragilité capillaire cutanée (ecchymoses, pétéchies…). Le zeste frais fournit par expression sans chauffage l’huile essentielle d’orange douce (souvent désignée par le terme technique « essence » en raison de son mode d’obtention par expression à froid et non par entraînement à la vapeur d’eau), inscrite à la Pharmacopée européenne (monographie 04/2022, 1811). Elle est constituée principalement (entre 49 et 94 % selon la provenance) de (+)-R-limonène, accompagné de petites quantités d’alcools et de cétones monoterpéniques (linalol, carvone…) ; utilisation en aromathérapie par voie orale comme anxiolytique et sédatif ; empoi également par diffusion pour parfumer l’air ambiant (effet « bonne humeur ») et l’assainir.