« Patch-clamp » : différence entre les versions

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|VM_Etymologie=angais ''patch'' pièce de tissu, bout, fragment de membrane (du vieux français ''pieche'', pièce) et ''clamp'' serre-joint, pince, attache, maintien (de l'ancien haut-allemand ''klampfe'', taquet, pince, attache).
|VM_Etymologie=angais ''patch'' pièce de tissu, bout, fragment de membrane (du vieux français ''pieche'', pièce) et ''clamp'' serre-joint, pince, attache, maintien (de l'ancien haut-allemand ''klampfe'', taquet, pince, attache).
|VM_Définition=Expression anglaise désignant une méthode expérimentale introduite d'abord en neurobiologie puis généralisée en biologie cellulaire et consistant à plaquer l'extrémité d'une micropipette de verre sur la surface de la membrane cellulaire en établissant une adhérence parfaite entre verre et membrane. Plusieurs configurations sont possibles : '''1-''' l'intégrité membranaire est maintenue (cellule attachée) ; '''2-''' une fenêtre est créée mettant la micropipette en communication avec l'intérieur de la cellule (configuration cellule entière) ; '''3-''' le fragment de membrane est arraché de la cellule tout en restant adhérent à l'extrémité de la micropipette.<br />Il est ensuite possible de suivre la dynamique des événements membranaires comme l'ouverture/fermeture de canaux voltage- ou récepteur-dépendants, avec [[Identification|identification]] des caractéristiques électriques des canaux, par exemple, par mesure des changements de courant en imposant une valeur au potentiel de membrane. Il est également possible de moduler l'activité de canaux en modifiant la composition du milieu intra- ou extracellulaire ou par mise en jeu de récepteurs [[Métabotrope|métabotropiques]].<br />Cette méthode permet même d'accéder à l'expression du génome par recueil d'ARN ou injection d'ADN.<br />
|VM_Définition=Expression anglaise désignant une méthode expérimentale introduite d'abord en neurobiologie puis généralisée en biologie cellulaire et consistant à plaquer l'extrémité d'une micropipette de verre sur la surface de la membrane cellulaire en établissant une adhérence parfaite entre verre et membrane. Plusieurs configurations sont possibles : '''1-''' l'intégrité membranaire est maintenue (cellule attachée) ; '''2-''' une fenêtre est créée mettant la micropipette en communication avec l'intérieur de la cellule (configuration cellule entière) ; '''3-''' le fragment de membrane est arraché de la cellule tout en restant adhérent à l'extrémité de la micropipette.<br />Il est ensuite possible de suivre la dynamique des événements membranaires comme l'ouverture/fermeture de canaux voltage- ou récepteur-dépendants, avec [[Identification|identification]] des caractéristiques électriques des canaux, par exemple, par mesure des changements de courant en imposant une valeur au potentiel de membrane. Il est également possible de moduler l'activité de canaux en modifiant la composition du milieu intra- ou extracellulaire ou par mise en jeu de récepteurs [[Métabotrope|métabotropiques]].<br />Cette méthode permet même d'accéder à l'expression du génome par recueil d'ARN ou injection d'ADN.<br />
|VM_Historique=Le prix Nobel de médecine a été décerné, en 1991, au chimiste et biophysicien allemand Erwin Neher (1944 –) et au médecin allemand Bert Sakman (1942 –), pour le développement de la technique du patch clamp et leurs découvertes des fonctions des canaux ioniques isolés dans les cellules. Mais, beaucoup d’autres, avant eux, avaient fait progresser les  connaissances dans le domaine de la bioélectricité.
|VM_Historique=Le prix Nobel de médecine a été décerné, en 1991, au chimiste et biophysicien allemand Erwin Neher (1944 –) et au médecin allemand Bert Sakman (1942 –), pour le développement de la technique du [[Patch|patch]] clamp et leurs découvertes des fonctions des canaux ioniques isolés dans les cellules. Mais, beaucoup d’autres, avant eux, avaient fait progresser les  connaissances dans le domaine de la bioélectricité.
|VM_Références_et_annexes=Verkhratsky A, Parpura V. ''History of electrophysiology and the patch clamp.'' In: Patch-Clamp Methods and Protocols. Methods of Molecular Biology 2014; 1183: 1–19. doi: 10.1007/978-1-4939-0_1
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Paraphénylènediamine ←

Paritaprévir n. m. Inhibiteur des protéines NS3/NS4A du virus de hépatite C chronique (VHC). NS3 est une protéase à sérine et NS4A, le cofacteur. Lensemble clive le polypeptide codé par lARN du virus en protéines dont certaines forment un complexe indispensable à la réplication du virus.

Parkinson (maladie de) n. f. Maladie neurologique caractérisée par la triade de symptômes moteurs, akinésie, rigidité et tremblement de repos. Lakinésie semble résulter dun trouble cognitif de la programmation de laction avec une difficulté à enchaîner des actions successives. La rigidité, plastique, prédomine sur les muscles antigravidiques, expliquant la posture…

Parnaparine sodique n. f. Antithrombotique, héparine de bas poids moléculaire obtenue par dépolymérisation chimique dune héparine de muqueuse intestinale bovine ou porcine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1252).

Parodonte n. m. Tissu de fixation et de soutien de la dent. On distingue le parodonte profond (os alvéolaire, ligament alvéolo-dentaire ou desmodonte, cément) et le parodonte superficiel (gencives).

Parodontie n. f. Spécialité de lodontologie sintéressant au parodonte, sur le plan fonctionnel et/ou esthétique.

Parodontite n. f. Inflammation du parodonte.

Parodontose n. f. Altération dégénérative du parodonte avec chute des dents qui y sont insérées.

Paromomycine n. f. Antibiotique de la classe des aminosides obtenu par fermentation de souches sélectionnées dactinobactéries du genre Streptomyces ; structure proche de celle de la néomycine B. Activité antibactérienne, mais également sur des protozoaires et des helminthes responsables de pathologies infectieuses (amoebose = amibiase, cryptosporidiose, giardiose, téniasis)…

Parotide n. f. Nom de la plus volumineuse des glandes salivaires ; sécrète une salive riche en α‑amylase par le canal de Sténon. Son inflammation se manifeste par une augmentation douloureuse de son volume, notamment lors des oreillons.

Paroxétine n. f. Antidépresseur inhibiteur très sélectif de la recapture de la sérotonine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2008, 2283 (chlorhydrate de, anhydre) et 2018 (chlorhydrate de, hémihydraté).

Partage n. m. Action consistant à diviser une chose en plusieurs parties.

Partenelle

Parthanatos n. f. Forme de mort cellulaire programmée, dite de nécrose régulée, caractérisée par une dépolarisation de la membrane mitochondriale, une fragmentation de l’ADN nucléaire, une condensation de la chromatine et une rupture de la membrane plasmique.

Parthénolide n. m. Lactone sesquiterpénique à squelette germacranolide isolée de la grande camomille, Tanacetum parthenium (L.) Schultz Bip., Asteraceae ex-Composées, récemment reproduite par synthèse. Mécanisme d’action complexe et encore incomplètement élucidé ; nombreuses propriétés pharmacologiques mises en évidence, en particulier anti-inflammatoires et antiprolifératives dues, au moins pour…

Particule n. f. Très petite partie dun élément matériel.

Partie n. f. Portion dun tout.

Partie par billion (ppb) n. f. Quantité fractionnaire sans dimension égale à 10.

Partie par million (ppm) n. f. Quantité fractionnaire sans dimension égale à 10.

Partie par trillion (ppt) n. f. Quantité fractionnaire sans dimension égale à 10.

Pascal n. m. Unité de pression du SI de symbole Pa, égale à la pression exercée par une force de 1 newton appliquée normalement et uniformément sur une surface de 1 mètre carré (1 Pa = 1 N m).

Pas d'âne

Pasiréotide n. m. Nouvel analogue de la somatostatine injectable, de forme hexapeptide cyclique. Comme les hormones peptidiques naturelles, la somatostatine‑14 et la somatostatine‑28, appelées également SRIF (somatotropin release inhibiting factor), et comme les autres analogues de la somatostatine, le pasiréotide exerce son activité biologique en se liant aux…

Passifloraceae Famille de lordre des Malpighiales, Rosidées-Fabidées ; elle comprend 25 genres et plus de 700 espèces originaires dAmérique centrale et dAmérique du Sud, dont le genre Passiflora L. Ce sont des lianes herbacées ou ligneuses, grimpant à laide de vrilles ; les fleurs portent de…

Passiflore n. f. Liane ligneuse grimpante (Passiflora incarnata L., Passifloraceae) originaire du sud des États-Unis. Parties aériennes renfermant des C-hétérosides de flavones (vitexine, isovitexine…) et de faibles quantités de maltol (2-méthyl-3-hydroxypyrone) et dalcaloïdes indoliques à squelette β-carboline (harmane…) ; propriétés anxiolytiques, antispasmodiques, sédatives, semblant sexpliquer par une interférence…

Pasteurella Genre de la famille des Pasteurellaceae, coccobacilles à Gram négatif (coloration bipolaire aux deux extrémités), immobiles, capsulés, aéro-anaérobies se développant mieux en microaérophilie. Les pasteurelles sont sensibles au composé vibriostatique O129.

Pasteurellaceae Famille de bactéries à Gram négatif, classée dans lordre des Pasteurellales (classe des Gammaproteobacteria, division ou phylum des Proteobacteria). La systématique de cette famille est extrêmement complexe. Trois genres sont différenciés: Pasteurella (13 espèces), Actinobacillus (5 espèces) et Haemophilus (16 espèces).

Pasteurellose n. f. Nom générique des infections entrant, presque toutes, dans le groupe des septicémies hémorragiques atteignant mammifères et oiseaux, dues aux germes du genre Pasteurella, en particulier Pasteurella multocida. Contamination humaine par morsure ou griffure animale ou par piqûre végétale. Incubation toujours inférieure à 24 h, le…

Pastille n. f. Forme pharmaceutique unidose solide, dure, obtenue par moulage, constituée dune ou plusieurs substances actives habituellement incorporées dans un excipient aromatisé et sucré. Les pastilles sont destinées à être sucées et à se dissoudre ou à se désagréger lentement dans la bouche, afin dexercer généralement une…

PAT (Process analytical technology)

Patch n. m. Produit cosmétique d’hygiène et/ou de soin, présenté sous forme de dispositif le plus souvent occlusif comprenant, pour l’essentiel, une matrice adhésive par simple pression sur un site délimité de la peau, renfermant ou non des substances actives. Il a deux objectifs principaux : soit éliminer…


Pâte n. f. Préparation de consistance intermédiaire entre liquide et solide.

Pathobiome n. m. Nouveau concept reliant une pathologie infectieuse dun homme, dun animal ou dune plante au microbiote résident (microbiome).En écologie, le terme « biome » est utilisé pour décrire les collections de plantes et d’animaux. Il existe ainsi des « biomes » terrestres et aquatiques qui sont caractérisés par des conditions…

Pathobionte n. m. Microorganisme unicellulaire – le plus souvent bactérien – n’exprimant pas de pouvoir pathogène dans un contexte eubiotique, c’est-à-dire au sein d’un écosystème microbien en équilibre stable en surface d’une muqueuse d’un hôte, mais qui peut devenir pathogène en cas de constitution d’une condition dysbiotique, c’est-à-dire…

Pathogénésie

Pathognomonique adj. Qualifie tout signe spécifique d’une maladie permettant de poser un diagnostic, sans hésitation, sans ambiguïté. Exemples : 1- le signe de Babinski, élévation lente et majestueuse du gros orteil, lors de la recherche du réflexe cutané plantaire, qui est pathognomonique d’une atteinte du faisceau pyramidal…

Patidégib Cf cyclopamine.

Patiromer n. m. Polymère dacide 2-fluoroacrylique, échangeur de cations non absorbé contenant un contre-ion de calcium-sorbitol. Administré par voie orale, il fixe le potassium libre du tractus gastro-intestinal et augmente son élimination fécale.

Patisiran n. m. Petit ARN interférent, homoduplex d’acide ribonucléique court (siRNA, short interfering RNA), dont la séquence nucléotidique d’un des deux brins (antisens) a été choisie pour bloquer l’expression du gène de la transthyrétine (TTR) par le mécanisme d’interférence par ARN.Diverses mutations du gène TTR sont en effet…

Patuline n. f. La patuline est une mycotoxine produite par des champignons appartenant à plusieurs genres, dont les espèces Penicillium, Aspergillus et Byssochlamys. Bien que la patuline puisse être présente dans de nombreux fruits, céréales et autres aliments infestés par ces champignons, les principales sources de contamination humaine…

Paulowniaceae Famille dorigine asiatique appartenant à lordre des Lamiales, Astéridées – Lamiidées. Elle est composée de deux genres et 7 espèces. Le genre Paulownia Siebold & Zuccarini est réputé pour ses arbres servant à lornement des parcs et jardins; linflorescence comporte des fleurs blanc-violet dont la…

Pavot n. m. Nom de toutes les Papavéracées du genre Papaver, regroupant plusieurs espèces allant du coquelicot (Papaver rhoeas L.) au pavot dit somnifère ou à opium (Papaver somniferum L.).

Pazopanib (chlorhydrate de) n. m. Inhibiteur puissant de protéines tyrosine kinases, visant plusieurs cibles : des récepteurs du facteur de croissance endothélial vasculaire (VEGFR1, VEGFR2 et VEGFR3, VEGFR = vascular endothelial growth factor receptor), des récepteurs du facteur de croissance plaquettaire (PDGFRα et PDGFRβ, PDGFR = platelet-derived growth factor receptor)…

Pazufloxacine (mésilate de) n. f. Antibactérien appartenant à la famille des fluoroquinolones, agissant par inhibition de lADN gyrase et de la topoisomérase IV. Elle présente un large spectre dactivité sur les germes Gram négatifs et Gram positifs, mais apparaît moins active que la ciprofloxacine sur le pneumocoque et est inactive…

PCR Méthode damplification exponentielle in vitro dune séquence définie dADN, faisant intervenir des cycles successifs dappariements doligonucléotides spécifiques et délongation sous laction dune ADN polymérase.

PCSK9 n. f. Enzyme hépatique de la classe des proprotéine convertases, enzymes qui clivent les précurseurs de différentes protéines. La PCSK9, ou proprotéine convertase subtilisine/kexine de type 9, se fixe aux récepteurs hépatiques des LDL (Low Density Lipoproteins) et induit leur internalisation dans le compartiment lysosomal où ils…

PCT

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Peau n. f. Organe membraneux souple et résistant constituant lenveloppe du corps reposant sur le tissu cellulaire sous-cutané. Composée de trois couches superposées, lépiderme (épithélium de revêtement), le derme (couche conjonctive qui supporte et nourrit lépiderme), et lhypoderme (tissu graisseux). La peau contient les annexes épidermiques (glandes sudoripares…

Pectine n. f. Nom générique désignant des polyosides complexes, constitués principalement dunités dacide α-D-galacturonique liés en 1→4, dont certaines sont estérifiées par le méthanol (le degré de méthylation, DM, est un critère important de classification des pectines, car il influence leur comportement en présence deau) ; également présence…

Pectisation n. f. Coagulation de particules colloïdales conduisant à la formation dun gel. Ce terme nest plus utilisé par la communauté scientifique.

Pédalé adj. Qualifie une feuille profondément lobée dont le pétiole se divise, au sommet, en deux branches divergentes telles que les folioles ressemblent à des pédales. Exemple : feuille d hellébore noir.

Pedaliaceae Famille de lordre des Lamiales, Astéridées-Lamiidées. Comprend une cinquantaine despèces herbacées des régions tropicales sèches ; les feuilles sont simples ; les fleurs axillaires sont solitaires, irrégulières de type 5 ; le fruit est une capsule. Deux espèces sont bien connues : le sésame et…

Pédiatrie n. f. Branche de la médecine consacrée à la prévention, au diagnostic et au traitement des maladies de lenfant.

Pédiatrique adj. Relatif à lenfant.

Pédicelle n. m. Petit axe qui, dans une inflorescence, est une ramification du pédoncule et porte une seule fleur ou un seul épillet. Le pédicelle floral naît à laisselle dune bractée et porte une fleur. Exemple : pédicelle dun grain de raisin.

Pédicule n. m. Toute structure anatomique allongée et étroite.

Pédiculose n. f. Dermatose parasitaire contagieuse due au pou du corps et à celui de la tête, à génotype identique mais de phénotype changeant en fonction de lenvironnement. Provoque un prurit par piqûre du pou hématophage.

Pediculus n. m. Nom du pou, insecte hématophage. P. capitis est le pou de tête, P. corporis le pou du corps, tous deux agents de la pédiculose. Les femelles pondent des œufs appelés lentes. Les poux de tête se nourrissent sur le cuir chevelu et pondent sur les…

Pediococcus n. m. Genre de bactéries intégré dans la famille des Lactobacillaceae, impliquées dans des fermentations alimentaires. Cocci sphériques formant des paires ou des tétrades, à Gram positif, microaérophiles. Bactéries lactiques croissant dans un large écart de températures (entre 7 et 45 °C).

Pédologie n. f. Science qui étudie les sols ; elle comporte les études sur la fertilité, mais aussi sur dautres aspects liés à la complexité des sols et de leur environnement. Exemples : géotechnique, paléopédologie.



→ Pénème

Patch-clamp

Dernière modification de cette page le 23 mars 2017


Anglais : Patch clamp
Espagnol : patch clamp ou pinza de parche
Allemand : Patch-Clamp-Technik
Étymologie : Angais patch pièce de tissu, bout, fragment de membrane (du vieux français pieche, pièce) et clamp serre-joint, pince, attache, maintien (de l'ancien haut-allemand klampfe, taquet, pince, attache)..

n. m. Expression anglaise désignant une méthode expérimentale introduite d'abord en neurobiologie puis généralisée en biologie cellulaire et consistant à plaquer l'extrémité d'une micropipette de verre sur la surface de la membrane cellulaire en établissant une adhérence parfaite entre verre et membrane. Plusieurs configurations sont possibles : 1- l'intégrité membranaire est maintenue (cellule attachée) ; 2- une fenêtre est créée mettant la micropipette en communication avec l'intérieur de la cellule (configuration cellule entière) ; 3- le fragment de membrane est arraché de la cellule tout en restant adhérent à l'extrémité de la micropipette.
Il est ensuite possible de suivre la dynamique des événements membranaires comme l'ouverture/fermeture de canaux voltage- ou récepteur-dépendants, avec identification des caractéristiques électriques des canaux, par exemple, par mesure des changements de courant en imposant une valeur au potentiel de membrane. Il est également possible de moduler l'activité de canaux en modifiant la composition du milieu intra- ou extracellulaire ou par mise en jeu de récepteurs métabotropiques.
Cette méthode permet même d'accéder à l'expression du génome par recueil d'ARN ou injection d'ADN.


Historique : Le prix Nobel de médecine a été décerné, en 1991, au chimiste et biophysicien allemand Erwin Neher (1944 –) et au médecin allemand Bert Sakman (1942 –), pour le développement de la technique du patch clamp et leurs découvertes des fonctions des canaux ioniques isolés dans les cellules. Mais, beaucoup d’autres, avant eux, avaient fait progresser les connaissances dans le domaine de la bioélectricité.
Références et annexes : Verkhratsky A, Parpura V. History of electrophysiology and the patch clamp. In: Patch-Clamp Methods and Protocols. Methods of Molecular Biology 2014; 1183: 1–19. doi: 10.1007/978-1-4939-0_1