« Ravulizumab » : différence entre les versions

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|VM_Définition=[[Anticorps|Anticorps]] monoclonal humanisé, recombiné, de type [[Immunoglobuline|immunoglobuline]] G2-4-kappa, conçu pour se fixer sur la protéine C5 du [[Complément|complément]], avec une forte affinité, qui inhibe son clivage en C5a et C5b, et qui empêche la formation du complexe terminal du complément C5b-C9, responsable de la lyse des membranes cellulaires.</Br>Il comprend une chaîne lourde gamma 2-4 (1-448), une charnière (221-232), et la chaîne légère kappa (1'-214') est liée par un pont disulfure (146-214’). L’ensemble est un dimère (224-224'':225-225'':228-228'':231-231'')-tétrakisdisulfure.</Br>Dans l’[[Hémoglobinurie|hémoglobinurie]] paroxystique nocturne (HPN), aussi appelée [[Marchiafava-Micheli (maladie de)|maladie de Marchiafava-Micheli]], le syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), la myasthénie acquise généralisée réfractaire (Mag) et la maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD), les protéines du complément sont hyperactives, provoquant la destruction des globules rouges : dans l’HPN, la formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux sanguins, dans l’ensemble du corps (microangiopathie thrombotique) ; dans le SHUa, l’atteinte des récepteurs au niveau de la jonction entre les nerfs et les muscles, entraînant une faiblesse musculaire dans la MAg, et l’atteinte aux cellules nerveuses observée chez les patients atteints de NMOSD. En bloquant la protéine C5 du complément, le ravulizumab empêche le système immunitaire d’endommager les cellules, contribuant ainsi à contrôler les symptômes de ces maladies.
|VM_Définition=[[Anticorps|Anticorps]] monoclonal humanisé, recombiné, de type [[Immunoglobuline (Ig)|immunoglobuline]] G2-4-kappa, conçu pour se fixer sur la protéine C5 du [[Complément|complément]], avec une forte affinité, qui inhibe son clivage en C5a et C5b, et qui empêche la formation du complexe terminal du complément C5b-C9, responsable de la lyse des membranes cellulaires.</Br>Il comprend une chaîne lourde gamma 2-4 (1-448), une charnière (221-232), et la chaîne légère kappa (1'-214') est liée par un pont disulfure (146-214’). L’ensemble est un dimère (224-224'':225-225'':228-228'':231-231'')-tétrakisdisulfure.</Br></Br>Dans l’[[Hémoglobinurie|hémoglobinurie]] paroxystique nocturne (HPN), aussi appelée [[Marchiafava-Micheli (maladie de)|maladie de Marchiafava-Micheli]], le syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), la myasthénie acquise généralisée réfractaire (Mag) et la maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD), les protéines du complément sont hyperactives, provoquant la destruction des globules rouges : dans l’HPN, la formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux sanguins, dans l’ensemble du corps (microangiopathie thrombotique) ; dans le SHUa, l’atteinte des récepteurs au niveau de la jonction entre les nerfs et les muscles, entraînant une faiblesse musculaire dans la MAg, et l’atteinte aux cellules nerveuses observée chez les patients atteints de NMOSD. En bloquant la protéine C5 du complément, le ravulizumab empêche le système immunitaire d’endommager les cellules, contribuant ainsi à contrôler les symptômes de ces maladies.
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• les adultes et les enfants pesant au moins 10 kg qui présentent une hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), maladie dans laquelle le système immunitaire attaque et endommage les globules rouges, ce qui entraîne une [[Anémie|anémie]], une [[Thrombose|thrombose]], une [[Pancytopénie|pancytopénie]] et des urines foncées ;  
• les adultes et les enfants pesant au moins 10 kg qui présentent une hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), maladie dans laquelle le système immunitaire attaque et endommage les globules rouges, ce qui entraîne une [[Anémie|anémie]], une [[Thrombose|thrombose]], une [[Pancytopénie|pancytopénie]] et des urines foncées ;</Br>• les adultes et les enfants pesant au moins 10 kg qui présentent un syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), une maladie dans laquelle le système immunitaire provoque des lésions entraînant une anémie, une thrombocytopénie (une diminution du nombre de plaquettes, les composants qui contribuent à la coagulation du sang) et une insuffisance rénale ;</Br>• les adultes atteints de [[Myasthénie|myasthénie]] acquise généralisée (MAg), une maladie dans laquelle le système immunitaire attaque et endommage les récepteurs au niveau de la jonction entre les nerfs et les cellules musculaires, provoquant une faiblesse musculaire et de la fatigue ;</Br>• les adultes présentant une maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD), impliquant des troubles inflammatoires qui touchent principalement le nerf optique et la moelle épinière. Ceux-ci entraînent des troubles de la vision, une perte de sensation, une perte de contrôle de la vessie, une faiblesse et une paralysie au niveau des bras et des jambes.</Br>Dans la NMOSD, il est utilisé chez les patients qui possèdent des anticorps contre une protéine appelée [[Aquaporine|aquaporine]]-4 (AQP4).</Br>Le médicament n’est délivré que sur ordonnance et doit être administré sous la direction et la surveillance d’un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de troubles rénaux et de troubles touchant le système nerveux ou sanguin. Il est administré par perfusion (goutte-à-goutte) dans une veine ; pour l’HPN et le SHUa, il peut également être administré sous la forme d’une injection sous la peau. Pour l’HPN, la MAg et la NMOSD, il s’agit d’un traitement à vie. Dans le cas du SHUa, le médicament est administré pendant au moins six mois, mais le médecin envisagera la durée du traitement pour chaque patient individuellement. Les patients font l’objet d’une surveillance visant à détecter toute réaction au cours de la perfusion et pendant au moins une heure après celle-ci. En cas de réaction à la perfusion, le médecin peut la ralentir ou l’interrompre.</br>Il est aussi indiqué pour le traitement des patients adultes et pédiatriques, âgés d’un mois et plus,atteints d’un SHUa, afin d’inhiber la microangiopathie thrombotique (MAT) générée par le complément.</Br>   
• les adultes et les enfants pesant au moins 10 kg qui présentent un syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), une maladie dans laquelle le système immunitaire provoque des lésions entraînant une anémie, une thrombocytopénie (une diminution du nombre de plaquettes, les composants qui contribuent à la coagulation du sang) et une insuffisance rénale ;  
• les adultes atteints de [[Myasthénie|myasthénie]] acquise généralisée (MAg), une maladie dans laquelle le système immunitaire attaque et endommage les récepteurs au niveau de la jonction entre les nerfs et les cellules musculaires, provoquant une faiblesse musculaire et de la fatigue ;
• les adultes présentant une maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD), impliquant des troubles inflammatoires qui touchent principalement le nerf optique et la moelle épinière. Ceux-ci entraînent des troubles de la vision, une perte de sensation, une perte de contrôle de la vessie, une faiblesse et une paralysie au niveau des bras et des jambes.</Br>Dans la NMOSD, il est utilisé chez les patients qui possèdent des anticorps contre une protéine appelée [[Aquaporine|aquaporine]]-4 (AQP4).</Br>Le médicament n’est délivré que sur ordonnance et doit être administré sous la direction et la surveillance d’un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de troubles rénaux et de troubles touchant le système nerveux ou sanguin. Il est administré par perfusion (goutte-à-goutte) dans une veine ; pour l’HPN et le SHUa, il peut également être administré sous la forme d’une injection sous la peau. Pour l’HPN, la MAg et la NMOSD, il s’agit d’un traitement à vie. Dans le cas du SHUa, le médicament est administré pendant au moins six mois, mais le médecin envisagera la durée du traitement pour chaque patient individuellement. Les patients font l’objet d’une surveillance visant à détecter toute réaction au cours de la perfusion et pendant au moins une heure après celle-ci. En cas de réaction à la perfusion, le médecin peut la ralentir ou l’interrompre.</br>Il est aussi indiqué pour le traitement des patients adultes et pédiatriques, âgés d’un mois et plus,atteints d’un SHUa, afin d’inhiber la microangiopathie thrombotique (MAT) générée par le complément.</Br>   
Mais, il n’est pas indiqué pour le traitement de patients avec un syndrome hémolytique et urémique (SHU) infectés par des bactéries ''Escherichia coli'' productrices de shigatoxines (bactéries STEC, pour ''Shiga-toxin-producing escherichia coli'', ou EHEC, pour E. coli entérohémorragiques ou VTEC, pour ''E. coli'' productrices de vérotoxines).</Br>Voir : [[Éculizumab|éculizumab]]
Mais, il n’est pas indiqué pour le traitement de patients avec un syndrome hémolytique et urémique (SHU) infectés par des bactéries ''Escherichia coli'' productrices de shigatoxines (bactéries STEC, pour ''Shiga-toxin-producing escherichia coli'', ou EHEC, pour E. coli entérohémorragiques ou VTEC, pour ''E. coli'' productrices de vérotoxines).</Br>Voir : [[Éculizumab|éculizumab]]
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Dernière version du 29 mars 2024 à 17:15

Radiostérilisation ←

Ramucirumab n. m. Anticorps monoclonal, de type IgG1, dirigé contre le récepteur du facteur de croissance de lendothélium vasculaire de type 2, VEGF-R2. Ce récepteur du VEGF-2 (vascular endothelial growth factor 2) peut être présent, à concentrations élevées, sur les cellules tumorales et favoriser langiogenèse. En se fixant au récepteur,…

Randomisation n. f. Terme général désignant une intervention voulue et systématique du hasard, dans un calcul ou dans une expérience. La randomisation est couramment utilisée dans la planification expérimentale. Dans les essais cliniques, par exemple, lattribution aux patients des traitements à létude se fait par tirage au sort.…

Ranibizumab n. m. Fragment d’anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre le facteur de croissance de l’endothélium vasculaire humain de type A (VEGF-A,Vascular Endothelial Growth Factor-A). Il empêche ainsi la liaison de VEGF-A à ses récepteurs VEGFR-1 et VEGFR-2 et conduit à limiter, au niveau de la rétine, la…

Ranitidine n. f. Dérivé du furane à propriétés antihistaminiques H2, doù son action inhibitrice sur la sécrétion acide gastrique.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 04/2016, 0946 (chlorhydrate de).

Ranolazine n. f. Anti-angineux dont le mécanisme d’action est mal connu, mais il pourrait impliquer une inhibition du courant sodique tardif, au niveau des myocytes cardiaques.

Ranunculaceae Famille de lordre des Ranunculales renfermant environ 2 100 espèces herbacées des régions tempérées froides de lhémisphère nord. Celles-ci possèdent des feuilles isolées, des fleurs de type 5 : leur floraison a lieu au printemps, le fruit est un akène ou un follicule ; cette…

Raoultella Nouveau genre de la famille des Enterobacteriaceae. Renferme trois espèces rattachées, auparavant, au genre Klebsiella : R. ornithinolytica, R. planticola et R. terrigena. Chez lHomme, pouvoir pathogène opportuniste.

Raoult (lois de) Lois de la tonométrie, de lébulliométrie et de la cryométrie. Une autre loi de Raoult caractérise le critère didéalité dune solution: la pression de vapeur partielle P. Le potentiel chimique de chacun des constituants dune solution idéale sexprime alors comme celui dun gaz parfait.

Rapacuronium (bromure de) n. m. Aminostéroïde à fonction ammonium quaternaire, proche du bromure de vécuronium. Agent bloquant neuromusculaire non dépolarisant, actif au niveau de la transmission entre l’extrémité du nerf moteur et le muscle strié squelettique, en entrant en compétition avec l’acétylcholine pour se fixer aux récepteurs nicotiniques de la…

Rapalogue n. m. Terme désignant des substances apparentées à la rapamycine (DCI : sirolimus) et obtenues à partir d’elle par hémisynthèse, imaginées pour améliorer et éventuellement modifier les propriétés pharmaceutiques et pharmacocinétiques de la molécule naturelle.

Rapamycine

Rapcabtagène autoleucel n. m. Thérapie cellulaire basée sur l’utilisation de lymphocytes T autologues obtenus à partir de cellules mononucléaires de sang périphérique par leucaphérèse, transduits avec un vecteur lentiviral auto-inactivant et non répliquant, codant un récepteur antigénique chimérique des lymphocytes T ciblant CD19.Voir : Thérapie cellulaire ; Lymphocytes T…

Raphanus

Rappel n. m. Action de faire revenir quelquun (ou quelque chose) du lieu où il (ou elle) se trouve.

Rapport n. m. Action détablir un lien, une relation entre deux (ou plusieurs) personnes, deux (ou plusieurs) choses.

Rapporteur adj. Qui rapporte, indique.

Raptus n. m. Trouble psychiatrique consistant en une impulsion soudaine, survenant sur un fond danxiété et sexprimant par un passage à lacte agressif, pour autrui ou contre soi-même, dans une conduite suicidaire.

Raquette

Rasage n. m. Action mécanique pratiquement quotidienne délimination des poils, au ras de la peau, qui seffectue sur peau humide (rasoir à lame) ou sur peau sèche (rasoir électrique). Trois grands types de produits de rasage existent : les produits de pré-rasage, les produits de rasage proprement dits…

Rasagiline (mésilate de) n. f. Antiparkinsonien inhibiteur de seconde génération de la monoamine-oxydase de type B (MAO B) ce qui réduit le catabolisme de la dopamine endogène. Elle est apparentée à la sélégiline. Comme pour celle-ci, la présence du groupement propargylamine conduit à un lien irréversible au niveau du site…

Rasbirucase n. f. Urate oxydase, protéine tétramérique (4 sous-unités identiques) recombinante, produite à partir d’une souche de Saccharomyces cerevisiae. Le monomère est composé d’une seule chaîne polypeptidique de 301 acides aminés, ne comporte aucun pont disulfure inter- ou intramoléculaire et est N terminal acétylé. La rasbirucase est un…

Rash n. m. Éruption cutanée de courte durée survenant au cours dune maladie fébrile dorigine infectieuse (par exemple virale, lors dune hépatite A) ou parasitaire ou encore au cours dune intoxication médicamenteuse.

Ratanhia n. m. Sous-arbrisseau (Krameria lappacea [Dombey] Burdet & B.B. Simpson, = K. triandra Ruiz & Pav., Krameriaceae, précédemment Légumineuses), poussant en altitude au Pérou, en Amérique centrale et aux Antilles. Racine riche en proanthocyanidols et en tanins condensés ; présence de lignanes monofuraniques. Propriétés astringentes, antidiarrhéiques, antioxydantes,…

Rate n. f. Organe hématopoïétique vasculaire complexe, riche en lymphocytes (65 % de B, 35 % de T) et macrophages, situé sur la circulation sanguine, dans la loge sous-diaphragmatique gauche. Son volume augmente (splénomégalie) au cours des anémies hémolytiques, de certaines leucémies et maladies parasitaires.

Raticide adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui possède des propriétés toxiques vis-à-vis du rat et dautres petits rongeurs.

Raubasine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique à squelette hétéroyohimbane présent notamment dans les racines de diverses espèces de Rauvolfia et de Catharanthus (Apocynaceae) qui en constituent une source industrielle ; également obtenu par hémisynthèse à partir de la serpentine, elle-même extraite des racines de pervenche tropicale (C. roseus G.…

Rauvolfia n. m. Nom désignant des espèces (arbrisseau, arbuste, arbre) du genre Rauvolfia (Apocynaceae), originaires des régions tropicales dAsie (par exemple R. serpentina (L.) Benth. ex Kurz, synonyme Sarpagandha de lInde), dAfrique (par exemple R. vomitoria Afz.) et dAmérique centrale et du Sud (par exemple R. tetraphylla L.).…

Ravensara Nom vernaculaire malgache d’un arbre endémique de Madagascar, également désigné localement par havozo (Cryptocarya agatophylla Van der Werff, = Ravensara aromatica Sonn., Lauraceae). Présence dans les feuilles d’une huile essentielle dont plusieurs chimiotypes sont connus, renfermant majoritairement méthylchavicol (= estragole), ou méthyleugénol, ou limonène, ou…

Ravintsara Nom vernaculaire malgache dun chimiotype du camphrier (Cinnamomum camphora [L.] J. Presl, Lauraceae) introduit au XIX siècle à Madagascar où il est cultivé. Lhuile essentielle, obtenue à partir des feuilles par hydrodistillation, est très riche (environ 60%) en cinéole (1,8-cinéole) et correspond de ce fait…

Ravtansine Cf maytansinoïde.


Rayleigh (diffusion de) n. f. Phénomène de diffusion de la lumière par des particules beaucoup plus petites que la longueur donde de la lumière incidente. La fréquence de la lumière diffusée est identique à celle de la lumière excitatrice et lénergie du photon est la même avant et après diffusion…

Raynaud M. Raynaud, 1834-1881, médecin français

Rayonnement n. m. Transfert dénergie qui peut se produire sous forme dondes ou de particules.

RCP

REACH (Registration, évaluation, autorisation of chemicals)

Réacteur n. m. Appareil dans lequel seffectue une réaction.

Réactif n. m. Toute substance chimique censée réagir avec une autre, soit par une réaction chimique, soit par une action purement physique.

Réaction n. f. Action en réponse à une autre action ; façon dont une entité se comporte face à laction dune autre entité ou face à un événement.

Réactivation n. f. Action de réactiver.

Réactivité n. f. Aptitude à répondre à un changement.

Réactovigilance

Réagine n. f. Anticorps de la classe des immunoglobulines E (IgE) chez lHomme, responsable des réactions dhypersensibilité immédiate. Les réagines apparaissant chez des sujets sensibilisés par un premier contact avec un antigène, se fixent sur les mastocytes et les polynucléaires basophiles. Lors dun nouveau contact avec le même…

Réanimation n. f. Ensemble de mesures mécaniques, physiques, chimiques, pharmacologiques, biologiques, permettant de rétablir et de maintenir un équilibre normal des fonctions vitales, temporairement compromises à loccasion de situations médicales, chirurgicales ou traumatiques sévères, aiguës.

Réarrangement n. m. Action de réarranger, de transposer

Rébaudioside

Rebond n. m. Développement nouveau.

Réboxétine (mésilate de) n. f. Antidépresseur qui agit par inhibition de la recapture de la noradrénaline et, à un degré nettement moindre, de la sérotonine.

Recapture n. f. Mécanisme de régulation de lactivité synaptique, par une reprise du médiateur libéré, mettant en jeu des transporteurs membranaires spécifiques, localisés au niveau des terminaisons de laxone, qui réintroduisent le médiateur dans le cytoplasme où il est pris en charge par dautres transporteurs présents dans la…

Récepteur n. m. Qui reçoit un signal,une information, un courant, une action mécanique.En biologie, le terme désigne un organe, tissu, cellule ou structure protéique cellulaire qui reconnait spécifiquement un signal et transmet un message à l’origine d’une réponse physiologique, pathologique ou pharmacologique.

Récessif adj. Se dit dun caractère qui napparaît pas

Récipient n. m. Ustensile creux servant à contenir une matière.

Recklinghausen (maladie de) n. f. 1- Affection génétique par mutations du gène NF1 (chromosome 17q11.2) codant la neurofibromine produite par de nombreux tissus (cerveau, rate, thymus et reins) de transmission autosomique dominante pour la moitié des cas. Des néomutations dans les autres cas ont été identifiées sur le chromosome paternel.…

Recombinaison n. f. Nouvelle combinaison

Recommandation n. f. Action de recommander, de conseiller à quelqu’un, souvent de façon pressante, de faire quelque chose.

Reconstitution n. f. Action consistant à former à nouveau.

Recouvrement

Rectification

Rectite n. f. Inflammation aiguë polymorphe du rectum et de la muqueuse rectale. Elle se manifeste par des épreintes, ténesmes, rectorragies, glaires et douleurs irritatives locales.

Rectum n. m. Partie terminale du tube digestif de 12 à 15 cm de long, faisant suite au côlon sigmoïde et se terminant par lanus. Comprend deux segments, le rectum pelvien, avec lampoule rectale qui assure le stockage des matières fécales avant la défécation, puis le rectum périnéal…

Rectus adj. Direct, droit simple.



→ Regnault (table de)

Ravulizumab

Dernière modification de cette page le 12 janvier 2019


Synonyme(s) : ravulizumab-cwvz

n. m.  (DCI). Anticorps monoclonal humanisé, recombiné, de type immunoglobuline G2-4-kappa, conçu pour se fixer sur la protéine C5 du complément, avec une forte affinité, qui inhibe son clivage en C5a et C5b, et qui empêche la formation du complexe terminal du complément C5b-C9, responsable de la lyse des membranes cellulaires.
Il comprend une chaîne lourde gamma 2-4 (1-448), une charnière (221-232), et la chaîne légère kappa (1'-214') est liée par un pont disulfure (146-214’). L’ensemble est un dimère (224-224:225-225:228-228:231-231)-tétrakisdisulfure.

Dans l’hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), aussi appelée maladie de Marchiafava-Micheli, le syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), la myasthénie acquise généralisée réfractaire (Mag) et la maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD), les protéines du complément sont hyperactives, provoquant la destruction des globules rouges : dans l’HPN, la formation de caillots sanguins dans les petits vaisseaux sanguins, dans l’ensemble du corps (microangiopathie thrombotique) ; dans le SHUa, l’atteinte des récepteurs au niveau de la jonction entre les nerfs et les muscles, entraînant une faiblesse musculaire dans la MAg, et l’atteinte aux cellules nerveuses observée chez les patients atteints de NMOSD. En bloquant la protéine C5 du complément, le ravulizumab empêche le système immunitaire d’endommager les cellules, contribuant ainsi à contrôler les symptômes de ces maladies.


Il est prescrit pour traiter :
• les adultes et les enfants pesant au moins 10 kg qui présentent une hémoglobinurie paroxystique nocturne (HPN), maladie dans laquelle le système immunitaire attaque et endommage les globules rouges, ce qui entraîne une anémie, une thrombose, une pancytopénie et des urines foncées ;
• les adultes et les enfants pesant au moins 10 kg qui présentent un syndrome hémolytique et urémique atypique (SHUa), une maladie dans laquelle le système immunitaire provoque des lésions entraînant une anémie, une thrombocytopénie (une diminution du nombre de plaquettes, les composants qui contribuent à la coagulation du sang) et une insuffisance rénale ;
• les adultes atteints de myasthénie acquise généralisée (MAg), une maladie dans laquelle le système immunitaire attaque et endommage les récepteurs au niveau de la jonction entre les nerfs et les cellules musculaires, provoquant une faiblesse musculaire et de la fatigue ;
• les adultes présentant une maladie du spectre de la neuromyélite optique (NMOSD), impliquant des troubles inflammatoires qui touchent principalement le nerf optique et la moelle épinière. Ceux-ci entraînent des troubles de la vision, une perte de sensation, une perte de contrôle de la vessie, une faiblesse et une paralysie au niveau des bras et des jambes.
Dans la NMOSD, il est utilisé chez les patients qui possèdent des anticorps contre une protéine appelée aquaporine-4 (AQP4).
Le médicament n’est délivré que sur ordonnance et doit être administré sous la direction et la surveillance d’un médecin expérimenté dans la prise en charge des patients atteints de troubles rénaux et de troubles touchant le système nerveux ou sanguin. Il est administré par perfusion (goutte-à-goutte) dans une veine ; pour l’HPN et le SHUa, il peut également être administré sous la forme d’une injection sous la peau. Pour l’HPN, la MAg et la NMOSD, il s’agit d’un traitement à vie. Dans le cas du SHUa, le médicament est administré pendant au moins six mois, mais le médecin envisagera la durée du traitement pour chaque patient individuellement. Les patients font l’objet d’une surveillance visant à détecter toute réaction au cours de la perfusion et pendant au moins une heure après celle-ci. En cas de réaction à la perfusion, le médecin peut la ralentir ou l’interrompre.
Il est aussi indiqué pour le traitement des patients adultes et pédiatriques, âgés d’un mois et plus,atteints d’un SHUa, afin d’inhiber la microangiopathie thrombotique (MAT) générée par le complément.
Mais, il n’est pas indiqué pour le traitement de patients avec un syndrome hémolytique et urémique (SHU) infectés par des bactéries Escherichia coli productrices de shigatoxines (bactéries STEC, pour Shiga-toxin-producing escherichia coli, ou EHEC, pour E. coli entérohémorragiques ou VTEC, pour E. coli productrices de vérotoxines).
Voir : éculizumab