« Nédosiran » : différence entre les versions
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Après injection sous-cutanée (avec une [[Seringue|seringue]] remplie ou un [[Stylo|stylo]] prérempli), le nédosiran est préférentiellement absorbé par les [[Hépatocyte|hépatocytes]] via le récepteur de l’asialoglycoprotéine (ASGPR, acronyme anglo-saxon, pour ''asialoglycoprotein receptor''). À l’intérieur de la cellule hépatocytaire, il est chargé dans le complexe de silençage induit par l’ARN (RISC, pour ''RNA-induced silencing complex''), où il exploite l’interférence ARN pour dégrader l’ARNm ''LDHA'', qui code l’enzyme lactate déshydrogénase hépatique (LDH), réduisant ainsi la production de LDH et empêchant par la suite l’accumulation d’oxalate. | Après injection sous-cutanée (avec une [[Seringue|seringue]] remplie ou un [[Stylo|stylo]] prérempli), le nédosiran est préférentiellement absorbé par les [[Hépatocyte|hépatocytes]] via le récepteur de l’asialoglycoprotéine (ASGPR, acronyme anglo-saxon, pour ''asialoglycoprotein receptor''). À l’intérieur de la cellule hépatocytaire, il est chargé dans le complexe de silençage induit par l’ARN (RISC, pour ''RNA-induced silencing complex''), où il exploite l’interférence ARN pour dégrader l’ARNm ''LDHA'', qui code l’enzyme [[Lactate déshydrogénase (LDH)|lactate déshydrogénase]] hépatique (LDH), réduisant ainsi la production de LDH et empêchant par la suite l’accumulation d’oxalate. | ||
|VM_Commentaires=Il est prescrit, en traitement mensuel, pour le traitement de l’hyperoxalurie primaire (HP) — maladie génétique rare qui provoque une surproduction d’oxalate par le foie —, afin de réduire les taux d’oxalate urinaire chez les enfants âgés de 9 ans et plus, et chez les adultes atteints d’HP de type 1 (HP1) avec une fonction rénale relativement préservée (par exemple, avec un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) de plus de 30 mL/min/1,73 m<sup>2</sup>. | |VM_Commentaires=Il est prescrit, en traitement mensuel, pour le traitement de l’hyperoxalurie primaire (HP) — maladie génétique rare qui provoque une surproduction d’oxalate par le foie —, afin de réduire les taux d’oxalate urinaire chez les enfants âgés de 9 ans et plus, et chez les adultes atteints d’HP de type 1 (HP1) avec une fonction rénale relativement préservée (par exemple, avec un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) de plus de 30 mL/min/1,73 m<sup>2</sup>. | ||
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Dernière version du 23 septembre 2024 à 02:00
Natriurie n. f. Concentration du sodium dans lurine. Lélimination urinaire du sodium ou natriurèse est un témoin important de létat dhydratation de lorganisme et un marqueur biologique de dysfonctionnement surrénalien.
Naupathie n. f. Trouble appartenant à la famille générale du mal des transports. Provoque lexcitation du labyrinthe avec nausées, vomissements, lipothymie, vertiges et peur incoercibles.
Nausée n. f. Malaise lié à la perception dune envie de vomir, suivie ou non de vomissement. Elle saccompagne dune contraction musculaire (pharynx, œsophage, estomac). Elle peut être due à une grossesse, une indigestion, une intoxication alimentaire, un mal des transports, une migraine ou leffet indésirable dun médicament.…
Navitoclax n. m. Agent sénolytique qui induit l’apoptose des cellules sénescentes uniquement. Il inhibe non seulement la fonction de Bcl‑2, mais aussi celles de Bcl-X conduit à une thrombopénie qui est dose-limitante.
Naxitamab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, de type immunoglobuline IgG-1 κ, dirigé contre l’antigène GD2, ganglioside surexprimé dans les tumeurs du système nerveux central et des nerfs périphériques d’origine neuroectodermaique, tels que les neuroblastomes. Il exerce son activité antitumorale via la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des…
Nazasétron (chlorhydrate de) n. m. Antiémétique antagoniste des récepteurs 5-HT de la sérotonine.
NCIB (National collection of industrial bacteria) Collection nationale de bactéries industrielles (Edinburgh, Scotland).
NCPF (National collection of pathogenic fungi) Collection nationale de champignons pathogènes, London School of Hygiene and Tropical Medicine, Londres, G.-B.
NCTC (National collection of type cultures) Collection de souches pour cultures, Central Public Health Laboratory, Londres, G.-B.
NCYC (National collection of yeast cultures) Collection nationale de levures pour cultures, Food Research Institute, Norwich, G.-B.
Nébivolol n. m. Petite molécule de synthèse lipophile à effet antihypertenseur, composé racémique des énantiomères, SRRR-nébivolol (ou D-nébivolol) et RSSS-nébivolol (ou L-nébivolol). Il combine deux activités : antagoniste cardiosélectif des récepteurs β1-adrénergiques (activité attribuée au D-nébivolol) et propriétés vasodilatatrices médiées par la voie L-arginine - oxyde nitrique, entraînant…
Nébulisation n. f. Opération visant à transformer un liquide en un nuage de fines gouttelettes.
Nébuliseur n. m. Appareil permettant de transformer certains liquides en un nuage de particules extrêmement fines. En pharmacie, des appareils de poche ou des conditionnements sont utilisés pour la nébulisation, dans les fosses nasales ou la gorge, de médicaments en suspension ou en solution.
Nécator Genre de nématodes de la famille des Ancylostomatidae. Necator americanus provoque lankylostomose comme Ancylostoma duodenale dont le cycle est analogue. Retrouvés principalement en Afrique, Asie et Amérique.
Nécatoriose n. f. Parasitose chronique par le nématode Necator americanus.
Nécatorose n. f. Maladie chronique causée par Necator americanus..
Nécessaire n. m. Ensemble de choses dont on a besoin pour une action donnée.
Nécine n. f. Alcaloïde dérivé de la pyrrolizidine, hépatotoxique et cancérigène, présent dans le séneçon.
Nécitumumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humain à activité antitumorale, dirigé contre le récepteur du facteur de croissance épidermique HER1 ou EGFR (Epidermal growth factor receptor). La liaison de l’anticorps au récepteur empêche lhomodimérisation de ce dernier (HER1 – HER1) ou son hétérodimérisation (HER1 – HER2)…
Nécropsie n. f. Examen médical d’un cadavre, effectué par un spécialiste ou un anatomopathologiste, ou médicolégal par un médecin légiste, en vue de la détermination précise des causes d’une mort naturelle ou suspecte. Après observation externe attentive, le médecin incise le thorax et l’abdomen pour observer et prélever…
Nécroptose n. f. Forme de mort cellulaire programmée, dite de nécrose régulée, caractérisée par un dysfonctionnement mitochondrial, une forte production de radicaux libres, un gonflement des cellules, une rupture de la membrane plasmique et un relargage du contenu cytoplasmique dans le milieu extracellulaire.
Nécrosant adj. Qui provoque la mortification de cellules, dun tissu, dune partie ou de la totalité dun organe (exemple : anhydride arsénieux).
Nécrose n. f. Altération, dégénérescence de cellules, de tissus qui aboutit à leur mort. Nécrose infectieuse. Nécrose cutanée, escarre. Elle est causée par des enzymes spéciales, produites par les lysosomes, conduisant à la rupture de la membrane cellulaire puis à la libération du contenu cytoplasmique dans le…
Nectaire n. m. Glande nectarifère, en général située au niveau du réceptacle floral, sur un socle supportant le pistil. Les nectaires floraux sécrètent du nectar et jouent un rôle important dans la pollinisation entomophile. Les nectaires peuvent aussi être placés au niveau de diverses pièces florales - sépales…
Nectar n. m. Sécrétion sucrée exsudant hors de certains épithéliums ou recouvrant des organes excréteurs dorigine variable appelés nectaires.
Nectarifère adj. Qualifie une pièce florale munie dun ou plusieurs nectaires.
Nédaplatine n. m. Antinéoplasique complexe de platine (II) avec deux ligands fixes de type amine et deux ligands labiles apportés par une molécule dacide glycolique.
Nédocromil disodique n. m. Sel dun diacide à noyaux chromone et pyridine accolés. Antiallergique et anti-inflammatoire par inhibition de la libération de médiateurs de linflammation à partir des mastocytes.
Neem
NEFA Acronyme anglais pour non-esterified fatty acide.
Néfazodone (chlorhydrate de) n. f. Antidépresseur agissant à la fois comme antagoniste sélectif des récepteurs 5-HT-adrénergiques.
Néfopam (chlorhydrate de) n. m. Dérivé de la diphénhydramine, donc apparenté aux antihistaminiques H, cyclisé avec création dun cycle oxazocine réduit. Analgésique central non morphinique qui ninduit pas de dépression respiratoire et ne ralentit pas le transit intestinal, il possède en outre une activité anticholinergique et dopaminergique.
Negri-Jacod (syndrome de) n. m. Arthrite par fibrose des capsules articulaires en séquelle dun rhumatisme articulaire aigu (RAA) se présentant comme une polyarthrite rhumatoïde sans érosion osseuse.
Neisseria Genre de cocci souvent par paire (diplocoques), à Gram négatif, immobiles, aérobie strict, de la famille des Neisseriaceae, dont deux espèces sont pathogènes uniquement pour lHomme :
Neisseriaceae Famille de bactéries sphériques groupées par paires (diplocoques) en grains de café ou en amas, immobiles, à Gram négatif, aérobies. Comprend les genres Neisseria, Moraxella, Acinetobacter, Kingella et Oligella.
Nélarabine n. f. Arabino-nucléoside de synthèse (C), appartenant à la classe des antimétabolites et doué de propriétés antinéoplasiques. Elle est rapidement déméthylée en désoxyguanosine, 9-β-D-arabinofuranosylguanine (ara-G), puis convertie en ara-G triphosphate (ara-GTP) active. Lara-GTP est incorporé dans lADN (en phase de réplication de lADN ou phase S), où…
Nelfinavir (mésilate de) n. m. Antiviral inhibiteur non peptidique des protéases virales du virus de limmunodéficience humaine (VIH). Il bloque le processus de maturation des polyprotéines gag et gag-pol et conduit ainsi à des particules virales immatures et non infectieuses.
Nelténexine n. f. Mucolytique chimiquement apparenté à la bromhexine et lambroxol.
Nelumbonaceae Famille (grade des Prototriporées ou Eudicotylédones basales) constituée dun genre, Nelumbo, et de deux espèces aquatiques dont le Lotus sacré de lInde, Nelumbo nucifera Gaertn., à ne pas confondre avec un Nénuphar ; ses limbes orbiculaires, vert bleuté et ses superbes fleurs roses ou violettes,…
Nématocère n. m. Sous-ordre de diptères à longues antennes filiformes et ailes étroites, à allure de moustique (exemples : anophèle, Culex, phlébotome, simulie).
Nématode n. m. Classe dhelminthes à corps rond, comprenant : Des parasites intestinaux de contamination par voie buccale, par les œufs (ascaris, oxyure, trichocéphale), par pénétration cutanée active par les larves (anguillule, ankylostome) ou, par voie buccale, par les larves enkystées (trichine) ; Des parasites sanguins…
Nématodose n. f. Maladie parasitaire causée par un nématode (exemples : ankylostomose, anguillulose, ascaridiose, oxyurose, trichinose, trichinellose, filariose).
Némolizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G2-kappa (IgG2-κ), qui inhibe l’activation du récepteur de l’interleukine-31 (IL31RA) en se liant à la sous-unité α de ce récepteur.L’IL-31 est une cytokine neuroimmune impliquée dans les mécanismes inflammatoires et immunorégulateurs systémiques, tels que les démangeaisons, l’altération de la fonction de…
Néoformation n. f. Développement dun tissu par multiplication cellulaire anarchique et progressif, bénin ou malin. Elle est caractérisée par le degré et la cinétique de cette anaplasie et son potentiel métastatique.
Néomycine n. f. Mélange dantibiotiques antibactériens de la classe des aminosides (constituant principal néomycine B) élaborés par fermentation de souches sélectionnées de Streptomyces fradiae ; active principalement sur des bactéries à Gram négatif ; forte néphrotoxicité ne permettant pas l’administration par voie générale.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie…
Néon n. m. , 2. On ne connaît pas de dérivé stable du néon. Présent en très petites quantités dans latmosphère. Sillumine sous linfluence dune décharge électrique, doù, entre autres, son usage dans les tubes déclairage fournissant une lumière rose.
Néonatal adj. Qualifie ce qui est relatif au nouveau-né.
Néonatalogie n. f. Spécialité médicale sintéressant aux états physiologiques et pathologiques du nouveau-né.
Néoplasie n. f. Formation dun nouveau tissu. Terme utilisé fréquemment pour désigner les tumeurs bénignes ou malignes.
Néoplasme n. m. Tissu morbide issu de néoplasie formant tumeur bénigne ou maligne.
Néostigmine n. f. Ammonium quaternaire dérivé de laniline, inhibiteur réversible de la cholinestérase.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2015, 0046 (bromure de) et 0626 (méthylsulfate de)
Néosynéphrine (chlorhydrate de) n. f. Dérivé N-méthylé de la phényléthylamine. α-sympathomimétique plus sélectif que ladrénaline mais moins efficace.
Néoténie n. f. 1- Atteinte de la maturité sexuelle avant le stade adulte (exemple : le petit amphibien, laxolotl, dont les larves peuvent se reproduire sans avoir atteint létat adulte) ; 2- conservation à létat adulte de caractères embryonnaires ou juvéniles (exemple : laxolotl qui conserve ses branches…
Népafénac n. m. Anti-inflammatoire non stéroïdien prodrogue de lamfénac, puissant inhibiteur des cycloxygénases COX-1 et COX-2. Possède lui-même une activité réduite sur COX-1.
Néphélométrie n. f. Méthode de lanalyse quantitative basée sur la diffusion de la lumière par une solution contenant des particules dispersées, ayant un indice de réfraction différent de celui du liquide traversé. Fondée sur la mesure de lintensité de la lumière diffusée, habituellement à angle droit de la…
→ Neurocrinie
Nédosiran
n. m. (DCI). Petit ARN interférent, double brin (pARNi ou ARNsi ; siRNA en anglais pour small interfering RNA) portant quatre résidus de N-acétyl-D-galactosamine (GalNAc) liés de manière covalente.
Après injection sous-cutanée (avec une seringue remplie ou un stylo prérempli), le nédosiran est préférentiellement absorbé par les hépatocytes via le récepteur de l’asialoglycoprotéine (ASGPR, acronyme anglo-saxon, pour asialoglycoprotein receptor). À l’intérieur de la cellule hépatocytaire, il est chargé dans le complexe de silençage induit par l’ARN (RISC, pour RNA-induced silencing complex), où il exploite l’interférence ARN pour dégrader l’ARNm LDHA, qui code l’enzyme lactate déshydrogénase hépatique (LDH), réduisant ainsi la production de LDH et empêchant par la suite l’accumulation d’oxalate.
Il est prescrit, en traitement mensuel, pour le traitement de l’hyperoxalurie primaire (HP) — maladie génétique rare qui provoque une surproduction d’oxalate par le foie —, afin de réduire les taux d’oxalate urinaire chez les enfants âgés de 9 ans et plus, et chez les adultes atteints d’HP de type 1 (HP1) avec une fonction rénale relativement préservée (par exemple, avec un débit de filtration glomérulaire estimé (DFGe) de plus de 30 mL/min/1,73 m2.