« Énasidénib » : différence entre les versions
(Page créée avec « {{Titre et classement |VM_Date_de_révision=08 septembre 2017 |VM_Titre_gras=Oui |VM_Titre_italique=Non |VM_Clé_de_classement=enasidenib |VM_Cible=Non |VM_Lien_DirPub=Non }} {{Définition-base |VM_Affiche_discipline=Oui |VM_Type_grammatical=n. |VM_DCI=Oui |VM_Genre=m. |VM_Nombre= |VM_Ajout_entrée=Oui |VM_Sous-entrée_gras=Oui |VM_Sous-entrée_italique=Non |VM_Définition=Molécule inhibitrice de l’isocitrate déshydrogénase de type 2 (IDH2). L’isocitrate... ») |
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Version du 29 janvier 2024 à 21:33
Emicizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé bispécifique produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois. Un paratope se lie au facteur de coagulation IX activé (facteur antihémophilique B), l’autre au facteur X. L’emicizumab se substitue donc au facteur VIII (antihémophilique A) pour rapprocher les facteur IX activé et facteur X à la…
Émission n. f. Action d’émettre, de produire, de diffuser (radiations, lumière, images, sons, polluants …).
Emménagogue adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance, généralement d’origine végétale, qui stimule lapparition des règles.
Émollient adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui relâche, détend, amollit, en particulier les tissus, par exemple cataplasmes à base de dérivés aluminiques, compresses chaudes, alcoolisées ou non, mucilage de guimauve, substances grasses comme l’huile d’amande douce, molécules hydrophiles comme les alginates.
Émonctoire n. m. Organe ou ouverture (par exemple foie, intestins, rectum, anus, reins, voies respiratoires, narines, peau) permettant l’émonction, c’est à dire l’évacuation, à l’extérieur de l’organisme, des déchets de son fonctionnement.
Émonder v. En pharmacie, opération mécanique visant à éliminer les parties superflues ou impropres des drogues, notamment végétales.
Émotion n. f. Réponse psychique et physiologique s’exprimant par un ensemble complexe et multiple de réactions à la perception d’un événement externe ou à son évocation. Fait appel à l’histoire individuelle et se traduit par des réponses motrices, endocriniennes, végétatives et viscérales. Ces dernières renforcent la réponse émotionnelle.…
Empagliflozine n. f. Inhibiteur du co-transporteur sodium-glucose de type 2 (SGLT-2). Indiquée chez les adultes :• dans le traitement de l’insuffisance cardiaque chronique symptomatique avec fraction d’éjection ventriculaire gauche réduite (FEVG ≤ 40%).
Empathie n. f. Capacité fondamentale dans l’établissement de relations sociales, de percevoir les sentiments de la personne observée et de prévoir ses réactions.
Emphysémateux adj. se dit dun malade atteint demphysème pulmonaire.
Emphysème n. m. Infiltration gazeuse diffuse d’un tissu ou organe provoquant son gonflement.
Emplâtre n. m. Selon la Pharmacopée européenne, préparation souple, adhésive, contenant une ou plusieurs substances actives et destinée à être placée sur la peau en vue de maintenir un contact étroit entre la peau et les substances actives de telle sorte que celles-ci puissent être absorbées lentement ou…
Empois n. m. Colle légère faite avec de l’amidon.
Empoisonnement n. m. Selon lArticle 301 du Code pénal, est qualifié dempoisonnement tout attentat à la vie dune personne, par leffet de substances qui peuvent donner la mort, plus ou moins promptement, de quelque manière que ces substances aient été employées ou administrées et quelles quen aient été…
Empreinte n. f. Marque en relief ou en creux.
Empyème Cf abcès.
Emtansine n. f. Substance de la famille des maytansinoïdes obtenue par hémisynthèse à partir d’un mélange d’ansamitocines, en particulier lansamitocine P-3, produites par fermentation de l’actinobactérie Actinosynnema pretiosum. Puissante activité cytotoxique liée à l’inhibition de l’assemblage des tubulines en microtubules. En raison de sa forte toxicité, l’emtansine ne…
Emtricitabine n. f. Antiviral, inhibiteur nucléosidique de la transcriptase inverse (INTI). Après phosphorylation par les enzymes cellulaires, le dérivé triphosphate se comporte comme un inhibiteur compétitif du substrat endogène 2-désoxycytidine 5-triphosphate.Inscrite, en association avec le ténofovir, sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Émulsifiant Cf émulsionnant.
Émulsification n. f. Procédé au cours duquel une phase liquide est finement dispersée dans une autre phase liquide dans laquelle elle n’est pas ou peu miscible. Aboutit à la fabrication d’une émulsion.
Émulsion n. f. Système constitué par la dispersion dun liquide, appelé phase dispersée ou interne ou discontinue, sous forme de globules dans un autre liquide non miscible, appelé milieu de dispersion ou encore phase dispersante ou externe ou continue. Lémulsion peut être simple ou multiple. A la pharmacopée,…
Émulsionnant n. m. Agent de surface, surfactant qui permet la formation d’une émulsion.
Énalapril (maléate de) n. m. Peptide de synthèse dérivé de la proline ; ester éthylique précurseur pharmacologique (prodrogue) de lénalaprilate acide ; inhibiteur de l’enzyme de conversion.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1420) .
Énamine n. f. Molécule comportant une double liaison dont l’un des atomes de carbone est également lié à un atome d’azote par une simple liaison. Analogue azoté de l’énol. La tautomérie énamine – imine correspond à une prototropie entre ces deux formes.
Énantate n. m. Sel de l’acide œnanthique ou acide heptanoïque CH-COOH, conférant à la molécule estérifiée une durée d’action prolongée (exemple énanthate de testostérone).
Énanthate Cf énantate.
Énanthème n. f. Plaque rougeâtre et éruptive se développant sur une muqueuse.
Énantiomère adj. et n. m. Qualifie ou désigne chacune des deux molécules à structure chirale de configuration opposée. Cf chiralité.
Encaïnide (chlorhydrate d') n. m. Amino-amide répondant à la formule générale des anesthésiques locaux.
Encapsulation n. f. Opération qui consiste à enrober un objet dun revêtement soit pour modifier les propriétés de lobjet enrobé, soit pour protéger celui-ci des influences extérieures.
Enceinte n. f. Espace entouré.
Encens n. m. Exsudat résineux obtenu par incision du tronc d’arbres ou arbustes originaires de la péninsule arabique et de l’Afrique sahélienne et du Nord-Est, appartenant au genre Boswellia, Burseraceae, en particulier B. sacra Flueck. (synonyme B. carteri Birdw.). Gommo-oléorésine renfermant des acides triterpéniques (acides α- et β-boswelliques…
Encéphale n. m. Ensemble des structures nerveuses enfermées dans la boîte crânienne, composé : 1- du télencéphale ou hémisphères cérébraux avec le striatum, les deux segments du globus pallidus, l’hippocampe et l’amygdale ; 2- du diencéphale avec le thalamus, l’hypothalamus et l’épiphyse ; 3- du mésencéphale, pédoncules cérébraux,…
Encéphalite n. f. Terme générique pour désigner une inflammation sans suppuration, dune partie plus ou moins étendue de lencéphale. La cause peut être bactérienne, parasitaire, mycosique, virale ou allergique. Exemple : virus transmis par une piqûre d’insecte (tique, moustique) ou par une morsure (rage). Latteinte peut être primitive…
Encephalitozoon Genre de Protiste, comportant les espèces E. intestinalis, E. hellem et E. cuniculi, parasites de vertébrés et dinvertébrés, responsables de parasitoses opportunistes, les microsporidioses.
Encéphalopathie n. f. Terme générique désignant un ensemble de troubles de nature non inflammatoire, pouvant aller jusqu’au coma, affectant l’encéphale, soit directement (maladie de Creutzfeld – Jacob, encéphalopathie spongiforme), soit secondairement en tant que complications de troubles métaboliques ou de dysfonctionnements hépatiques.
Encombrement n. m. Action dencombrer, état de ce qui est encombré.
Encorafénib n. m. Inibiteur de la protéine kinase RAF (Rapidly accelerated fibrosarcoma) qui fait partie de la voie de signalisation des MAPKinases (voie RAS-RAF-MEK-ERK) qui contrôle la prolifération, la différenciation et la mort cellulaire et qui est impliquée, par suite de mutations, dans le développement tumoral…
Endartériectomie n. f. Technique chirurgicale consistant à inciser une artère pour extraire la plaque dathérosclérose qui provoque son rétrécissement et, à terme, son obstruction. Elle concerne essentiellement les artères carotides, visant à prévenir les accidents vasculaires cérébraux, et les artères des membres inférieurs en cas dartérite.
Endémie n. f. Présence habituelle, dans une région ou dans une population, d’une maladie donnée qui y sévit de façon constante ou périodique. L’endémie peut concerner des maladies infectieuses à réservoir microbien permanent ou des maladies non infectieuses, carences ou intoxications chroniques par exemple.
Endémique adj. Se dit d’un phénomène qui s’observe de façon permanente ou continue dans une région ou dans une population donnée.
Endocannabinoïde n. f. Terme générique pour un groupe de neurotransmetteurs formés à partir de phospholipides membranaires dans le système nerveux, l’appareil génital masculin et féminin, reconnaissant et activant les récepteurs aux cannabinoïdes.
Endocarde n. m. Tunique interne du cœur, formée d’une couche de cellules endothéliales pavimenteuses tapissant les cavités cardiaques et les valvules et recouvrant le tissu conducteur du cœur (tissu nodal ou tissu cardionecteur).
Endocardite n. f. Inflammation du tissu de la paroi interne de l’endocarde (endocardite murale) ou de ses valvules (endocardite valvulaire). Les endocardites droites peuvent être la conséquence dinjections IV réalisées sans asepsie. Les endocardites chroniques succèdent en général à une endocardite aiguë, se traduisant par des lésions dinsuffisance…
Endocarpe n. m. Partie interne du péricarpe du fruit issu du développement de l’épiderme interne de l’ovaire après la fécondation. Avec les cellules lignifiées du mésocarpe interne, il peut former un noyau (cerise). Pour cette raison, le terme endocarpe peut désigner le noyau tout entier.
Endocervical adj. Relatif à lendocol de lutérus, qualifie ce qui est situé ou se produit à lintérieur du col de lutérus. Exemples : canal endocervical, cellule endocervicale, frottis endocervical.
Endocrine adj. Qualifie une glande ou une cellule qui déverse le produit de sa sécrétion directement dans le sang des vaisseaux efférents.
Endocrinologie n. f. Science qui étudie les glandes endocrines et leurs produits de sécrétion, les hormones.
Endocytose n. f. Captation de molécules, de particules solides ou de liquides, et internalisation par la cellule qui les introduit dans son cytoplasme sous forme de vacuole ou de gouttelette. Le mécanisme diffère en fonction de la taille et du type de matériau absorbé : endocytose par récepteur…
Endodontie n. f. Partie de l’odontologie s’intéressant à l’étude des tissus pulpaire et radiculaire de la dent, de leur pathologie et des traitements afférents.
Endomètre n. m. Muqueuse qui borde la lumière de la cavité utérine. Elle comporte une couche superficielle fonctionnelle qui évolue au cours du cycle génital et est éliminée lors de la menstruation, et une couche profonde basale qui permet sa régénération.
Endonucléase n. f. Phosphodiestérase hydrolysant les liaisons unissant les nucléotides à lintérieur des chaînes dacides nucléiques.On distingue les ribonucléases, spécifiques des ARN et les désoxyribonucléases, spécifiques des ADN.
Endoparasite n. m. Parasite vivant et se développant à lintérieur de son hôte (exemples : Plasmodium, Ascaris), par opposition aux ectoparasites.
Endopeptidase n. f. Enzyme protéolytique sécrétée dans le duodénum, hydrolysant les liaisons peptidiques à lintérieur des chaînes protéiques. Les endopeptidases présentent des spécificités plus ou moins strictes pour des liaisons peptidiques engageant un acide aminé dibasique ou aromatique. Sont synthétisées, en général, sous forme de précurseurs inactifs (proenzymes…
Endoperoxyde n. m. Molécule contenant un résidu peroxyde ‑O‑O‑formant un pont entre deux atomes de carbone de cette molécule, linéaire ou cyclique. Un exemple d’endoperoxyde d’intérêt thérapeutique est l’artémisinine utilisé dans le traitement du paludisme.Les endoperoxydes cycliques sont le plus souvent des intermédiaires hautement réactifs produits…
Endoprothèse n. f. Dispositif médical implantable, métallique ou en matériau inerte, cylindrique, présentant des mailles de formes diverses, implanté dans une cavité du corps humain afin de la maintenir ouverte. Une endoprothèse peut être mise en place dans les voies biliaires, le tube digestif, l’uretère, ou dans une artère…
Endorphine n. f. Nom donné à une famille de peptides endogènes opioïdes dérivant de trois familles de précurseurs : proopiomélanocortine, proenképhaline et prodynorphines dont le clivage enzymatique fournit diverses molécules stimulant sélectivement les récepteurs opiacés avec comme chefs de file : les enképhalines (agonistes préférentiels des récepteurs δ),…
→ Ensemencer
Énasidénib
n. m. (DCI). Molécule inhibitrice de l’isocitrate déshydrogénase de type 2 (IDH2). L’isocitrate déshydrogénase (IDH) est l'enzyme impliquée dans la troisième étape du cycle de l'acide citrique (cyle de Krebs) où elle catalyse la décarboxylation oxydative de l’isocitrate en α-cétoglutarate. Des mutations des isotypes de l'enzyme, IDH1 and IDH2, identifiées dans divers cancers, créent une néo-activité de l'enzyme qui produit alors du 2-hydroxyglutarate au lieu de l'α-cétoglutarate. Le 2-hydroxyglutarate est défini comme un oncométabolite.
L'inhibition spécifique de la forme mutée IDH2 par l'énasidénib se traduit par une induction de la différenciation cellulaire et une inhibition de la prolifération des cellules tumorales présentant cette mutation.
Le 1er août 2017, la FDA (États-Unis) a accordé une Autorisation de mise sur le marché pour l’énasidénib, dans le traitement de patients adultes atteints de leucémie myéloïde aiguë, en rechute ou chimiorésistante. La prescription est subordonnée à la présence d’une mutation dans le gène IDH2 (détectée à l’aide d’un test compagnon validé (RealTime IDH2 Assay).
Références et annexes : http://ir.celgene.com/releasedetail.cfm?releaseid=1015105).
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