« Choriocentèse » : différence entre les versions
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Choc n. m. Heurt entre des corps.
Chocolat n. m. Produit obtenu à partir de la pâte de cacao (Cf cacaoyer) mélangé à du saccharose, du lait, des lécithines (ajouté par la suite par les Anglo-saxons), des aromates.
Cholagogue adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui entraîne la contraction de la vésicule biliaire, provoquant ainsi sa vidange, et secondairement la contraction des autres voies biliaires extrahépatiques avec relâchement du sphincter d’Oddi (de R. Oddi, 1864 – 1913, anatomiste et physiologiste italien).
Cholangite n. f. Inflammation des voies biliaires d’étiologie infectieuse ou auto-immune. Peut aussi être provoquée par une lithiase biliaire.
Cholécalciférol n. m. Une des formes de la vitamine D apportée à l’organisme par l’alimentation et synthétisée dans la peau à partir du déhydrocholestérol sous l’action des rayons UV. Elle est transformée par hydroxylation dans le foie et le rein, en métabolite actif, la 1,25-dihydroxy-vitamine D ou calcitriol.Inscrit…
Cholécystite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la vésicule biliaire d’étiologie lithiasique ou bactérienne.
Cholécystokinine (CCK) n. f. Hormone peptidique sécrétée par les cellules épithéliales des muqueuses du duodénum lors de l’arrivée du bol alimentaire. Également produite par les neurones du système nerveux entérique et abondamment distribuée dans le cerveau.
Choléra n. m. Infection entérique aiguë et virulente par le biovar El Tor du vibrion cholérique. Se manifeste par des diarrhées aqueuses profuses, vomissements, déshydratations hypertoniques massives à l’origine de crampes musculaires, hypothermie, collapsus et anurie, mort possible en 12 à 36 heures.
Cholérèse n. f. Excrétion de la bile du foie dans les voies biliaires.
Cholérétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui favorise la cholérèse, c’est-à-dire la production de bile par le foie.
Cholérique Cf Vibrio.
Cholestane n. f. Composé stéroïdien saturé à 27 atomes de carbone dont une chaîne latérale en C17, ramifiée à 8 atomes de carbone. Squelette de base et précurseur des stéroïdes.
Cholestase n. f. Diminution, voire quasi arrêt de la sécrétion de bile s’accompagnant du reflux sanguin de ses constituants en acides biliaires et autres catabolites. L’étiologie est soit intrahépatique par blocage du flux acide biliaire-dépendant (cholestase métabolique), soit par obstruction des voies biliaires extrahépatiques (cholestase mécanique). Une cholestase…
Cholestérol n. m. Stéroïde à noyau cholestane à 27 atomes de carbone, possédant une fonction alcool en 3β et une liaison éthylénique en 5-6. Synthétisé dans le cytoplasme à partir de l’acétylCoA, c’est un constituant fondamental des membranes cellulaires et le précurseur des hormones stéroïdiennes et de la…
Cholestérolémie n. f. Concentration du cholestérol total transporté par les lipoprotéines dans le sang.
Cholestéryle (benzoate de) n. f. Composé utilisé comme émollient et pour le traitement des dermites irritatives.
Cholestyramine n. f. Résine échangeuse d’anions, synthétique, hydratée, fortement basique, contenant des groupes fonctionnels ammonium quaternaires attachés à un copolymère styrène-divinylbenzène (les ions chlorure constituant l’anion salifiant). Fixe les acides biliaires dans l’intestin, bloque le cycle entéro-hépatique du cholestérol, et en facilite ainsi l’excrétion.
Choline n. f. Molécule faisant partie de la structure des lécithines des membranes cellulaires.
Cholinergie n. f. Ensemble des phénomènes et mécanismes mettant en jeu l’acétylcholine.
Cholinergique adj. et n. m. Qui se rapporte à l’acétylcholine. Qualifie ou désigne les produits naturels ou de synthèse dont les effets pharmacologiques mettent en jeu l’acétylcholine et par voie de conséquence le système nerveux parasympathique d’où l’appellation ancienne de parasympathomimétiques, presque synonyme de cholinergiques. On distingue : Les cholinergiques…
Cholinestérase n. f. Enzyme qui catalyse l’hydrolyse d’un ester de la choline, par exemple l’acétylcholine.
Cholique (acide) n. m. Acide biliaire primaire synthétisé par le foie à partir du cholestérol, présent dans la bile en majorité sous forme conjuguée à la glycine et la taurine.
Chondroblaste n. m. Cellule d’origine mésenchymateuse à l’origine de la formation de la substance fondamentale et des fibres du cartilage. Arrivé à maturité, il devient un chondrocyte.
Chondrocalcinose n. f. Dépôt anormal de microcristaux de pyrophosphate de calcium au sein du tissu cartilagineux d’une ou plusieurs articulations, provoquant sa calcification avec inflammation articulaire aiguë. Diagnostiquée par son liseré caractéristique visible en radiologie, la chondrocalcinose peut être asymptomatique, mais le plus souvent provoque des arthralgies handicapantes.
Chondrocyte n. m. Cellule présente dans les différents types de cartilage (hyalin, fibreux et élastique) qui synthétise et dégrade les composants de la matrice extracellulaire (collagène, glycosaminoglycanes...) résultant de la différenciation de cellules mésenchymateuses.
Chondrodendron n. m. Genre de la famille des Menispermaceae plantes tropicales généralement lianescentes. Il fournit certains curares.
Chondroïtine n. f. Glycosaminoglycane présent dans différents tissus conjonctifs (cartilage, cornée, parois des vaisseaux…), composant majeur de la matrice extracellulaire. Longue chaîne formée par la répétition d’une unité de base disaccharidique constituée d’un acide glucuronique lié β1→3 à une N-acétylgalactosamine, chaque unité disaccharidique étant unie à la suivante…
Chondrome n. m. Excroissance ou tumeur bénigne d’évolution lente se développant aux dépens d’un tissu cartilagineux hyalin.
Chondrosarcome n. m. Tumeur maligne des chondrocytes proliférant le plus souvent sur les os longs ou l’omoplate.
Chorée n. f. Trouble neurologique caractérisé par une incoordination motrice des mouvements du corps, principalement des membres. Mouvements incontrôlables, brusques, saccadés, de courte durée, de fréquence et intensité variables, associés à une hypotonie.
Choriogonadotropine alfa n. f. Gonadotrophine produite par la technique de l’ADN recombinant. Sa séquence d’acides aminés est identique à celle de l’hCG urinaire. Elle se lie aux cellules de la thèque (et de la granulosa) de l’ovaire par l’intermédiaire d’un récepteur commun à l’hormone lutéinisante LH (récepteur LH/hCG).
Chorionique gonadotrophine Cf gonadotrophine chorionique humaine (hCG).
Christmas Cf facteur IX antihémophilique B.
Chromane n. m. Nom désignant un hétérocycle bicyclique (2,3-dihydro-1-benzopyrane) et, par extension, les composés possédant ce squelette. Présent dans de nombreuses substances naturelles telles que les flavanes et les tocophérols.
Chromatide n. f. Copie d’un chromosome formée par la réplication de l’ADN, qui est encore jointe à l’autre copie par le centromère.
Chromatine n. f. Complexe d’ADN, d’histones et de protéines non-histones, trouvé dans le noyau d’une cellule eucaryote.
Chromatogramme n. m. Enregistrement obtenu à la sortie du détecteur d’un appareil de chromatographie. Il s’agit d’un diagramme réponse du détecteur liée à la concentration instantanée du soluté séparé dans l’effluent (mélange soluté plus phase mobile) en fonction du temps ou du volume de phase mobile utilisé, depuis…
Chromatographie n. f. Terme générique utilisé pour désigner un ensemble de méthodes physiques de séparation dans lesquelles des composants d’un mélange sont séparés par distribution entre deux phases, l’une stationnaire et l’autre mobile qui percole à travers la précédente. Les solutés à séparer participent à une suite continue…
Chrome (Cr) n. m. , Élément de la colonne 6 (VIA) et de la quatrième période de la classification périodique. Métal de la première série des métaux de transition. Possède les états d’oxydation (0), (+II), (+III), (+IV), (+V) et (+VI). Les plus importants sont les états (+ II), auquel…
Chromimétrie n. f. Méthode de l’analyse titrimétrique fondée sur le pouvoir oxydant de l’ion dichromate Cr) = 1,33 V). Exemple: dosage de l’éthanol dans le sang après distillation ou évaluation par alcootest.
Chromoblastomycose n. f. Dermatite chronique d’étiologie fongique par Phialophora verrucosa, caractérisée par une éruption de nodules pareils à des verrues ayant tendance à s’ulcérer.
Chromocarbe n. f. Chromone proposée comme protecteur vasculaire.
Chromogène adj. et n. m. Qualifie ou désigne un composé qui fournit une coloration du fait d’une transformation chimique.
Chromone n. f. Nom désignant un hétérocycle bicyclique (4H-chromèn-4-one) correspondant à une forme oxydée du chromane et, par extension, les composés possédant le squelette chromone. Celui-ci est présent notamment dans de nombreuses substances naturelles d’origine végétale (flavonoïdes, furochromones), également dans des substances synthétiques (par exemple cromoglycate).
Chromonème n. m. Filament central spiralé au cœur des chromosomes condensés, formé de la succession des gènes et de protéines non-histones. Cette structure filamenteuse, qui compose chacune des chromatides sœurs, est constituée, sur toute sa longueur, dune succession de granules, les chromomères, liées les unes aux autres sous forme de perles de chapelet.
Chromophore adj. et n. m. Atome ou groupement d’atomes dans lesquels les transitions électroniques sont responsables de l’apparition de la couleur. Groupement porté par toute molécule colorée. Les chromophores sont des restes insaturés dont les doubles liaisons sont conjuguées.
Chromoprotéine n. f. Hétéroprotéine colorée par la présence d’un métal (cuivre, fer, magnésium) et pouvant faire partie d’un groupe prosthétique porphyrinique. Exemples : hémoglobine, chlorophylle, catalase.
Chromosome n. m. Élément microscopique du noyau cellulaire, de forme caractéristique et en nombre constant, pour une espèce donnée. Il est constitué d’une molécule d’ADN et de protéines, les histones et les protéines non histones. Il porte les gènes, supports de l’information génétique, transmis des cellules mères aux…
Chronaxie n. f. Terme introduit le 24 Juillet 1909 par le neurophysiologiste Louis Lapicque (1886-1952) lors de la présentation, devant la Société de Biologie, de ses travaux sur l’excitabilité nerveuse et musculaire par le courant électrique. La chronaxie est définie comme la durée nécessaire pendant laquelle…
Chronergie n. f. Variation liée au temps des effets de médicaments sur l’organisme, qu’ils soient désirés ou non. Ses effets résultent à la fois des rythmes de susceptibilité des cibles biologiques du médicament (chronesthésie) et des variations liées au temps de la pharmacocinétique (chronocinétique).
Chronicité n. f. État de ce qui est chronique.
Chronique Qui dure pendant une longue période ; exemple : maladie chronique : maladie évoluant lentement, sans tendance à la guérison.
Chronoampérométrie n. f. Méthode électrochimique consistant à porter brusquement le potentiel de l’électrode de travail à une valeur élevée dans une plage où l’analyte est électroactif et à mesurer l’intensité en fonction du temps pendant que le système revient à l’équilibre, le seul phénomène de transport étant la…
Chronobiologie n. f. Discipline scientifique qui étudie l’ensemble des phénomènes rythmiques et cycliques des organismes vivants (circadiens, circamensuels et circannuels), leurs mécanismes moléculaires, leurs contrôles par les facteurs environnementaux et génétiques ainsi que les maladies liées à un dysfonctionnement de l’horloge interne et leurs traitements.
Chronobiotique n. m. Substance chimique capable de remettre à lheure une horloge interne désynchronisée en agissant directement sur celle-ci ou sur dautres systèmes biologiques participant à son contrôle (exemple : la mélatonine).
Chronocinétique adj. et n. f. Étude de la variation en fonction du moment de ladministration (habituellement du nycthémère), des paramètres pharmacocinétiques (absorption, distribution, clairance…) contrôlant les concentrations dun médicament dans lorganisme.
Chronocoulométrie n. f. Méthode électrochimique fondée sur un principe analogue à celui qui sous-tend la chronoampérométrie, mais où la variable mesurée est la quantité de courant à la place de lintensité.
Chronopathologie n. f. Variation périodique et prévisible dans le temps dun processus pathologique.
Chronopharmacologie n. f. Étude des variations de laction dun médicament en fonction du moment de son administration. Son objectif principal est de choisir le moment optimal pour la meilleure réponse thérapeutique (efficacité maximale et toxicité minimale).
Chronopotentiométrie n. f. Méthode électrochimique peu utilisée en analyse, dans laquelle un courant constant est appliqué à lélectrode de travail, le potentiel variable de cette dernière étant enregistré en fonction du temps, le seul phénomène de transport étant la diffusion.
→ Cigarette
Choriocentèse
Synonyme(s) : biopsie du trophoblaste
Anglais : choriocentesis, chorionic villus sampling
Espagnol : choriocentesis, biopsia de corion, biopsia corial
Allemand : Chorionzottenbiopsie, Chorionbiopsie
Étymologie : Grec χόριον khórion membrane, enveloppe des fruits et κέντησις kéntêsis action de piquer, d’aiguillonner, du verbe κεντέω kentéô piquer, aiguillonner.
n. f. Geste invasif qui consiste à prélever in utero des villosités choriales placentaires. Elle s’effectue par biopsie ou aspiration par voie trans-abdominale, parfois trans-cervicale, sous guidage échographique. Le prélèvement, qui comporte un risque de fausse couche, est pratiqué entre 11-14 semaines d’aménorrhée ; il permet d’accéder au chorion placentaire, tissu situé entre l’amnios (face fœtale du placenta) et la decidue (face maternelle du placenta). Le chorion est constitué de villosités choriales placentaires comprenant un axe de mésenchyme extra-embryonnaire bordé par le tissu trophoblastique. L’analyse de ces deux tissus permet principalement le dépistage précoce des anomalies chromosomiques et génétiques fœtales par différentes techniques (technique FISH, hybridation in situ en fluoescence ; ACPA, analyse chromosomique sur puce à ADN ; caryotype).
Son indication fait l’objet d’un encadrement réglementaire relevant d’un Centre pluridisciplinaire de diagnostic prénatal (CPDPN) et d’une consultation spécialisée (Art R.162-16-7 du code de la Santé Publique, décret 95-559 du 6 mai 1995).