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Myélo- Préfixe entrant dans la composition de mots concernant la moelle et les cellules de la lignée granulocytaire issues de la moelle.

Myéloblaste n. m. Première cellule de la lignée granulocytaire, intermédiaire entre la cellule souche et le promyélocyte.

Myélocyte n. m. Cellule appartenant à la lignée granulocytaire, intermédiaire entre le stade promyélocyte et le stade métamyélocyte.

Myélodysplasie

Myélofibrose n. f. Transformation fibreuse de la moelle osseuse se rencontrant au cours de plusieurs types de pathologies hématologiques. Peut être primaire comme dans la splénomégalie myéloïde, ou secondaire, cas des métastases cancéreuses médullaires.

Myélogramme n. m. Examen dun frottis de moelle osseuse dont le résultat exprime les proportions respectives des différents éléments cellulaires de la moelle osseuse (essentiellement les formes jeunes et adultes des lignées granulocytaire, monocytaire, lymphocytaire, érythrocytaire, mégacaryocytaire).

Myéloïde adj. Se dit dune substance qui prend naissance dans la moelle osseuse ou qui ressemble au matériel de cette moelle.

Myélokathéxis n. f. Ce terme se réfère à une neutropénie causée par la rétention des neutrophiles dans la moelle osseuse. Son diagnostic est appréhendé par un hémogramme et un myélogramme et/ou une biopsie de moelle osseuse.Un nombre significatif de patients atteints de myélokathexis ont également des verrues, une…

Myélome n. m. Tumeur développée aux dépens du tissu médullaire osseux.

Myélotoxicité n. f. Toxicité pour la moelle osseuse et, par là même, pour les lignées sanguines.

Myiase n. f. Dermatose humaine ou animale provoquée par la présence de larves carnassières de Diptères parasites appartenant aux familles Calliphoridae, Sarcophagidae et Muscidae. Le plus souvent due chez lhomme aux larves de Cordylobia anthropophaga en Afrique subsaharienne et de Dermatobia hominis en Amérique tropicale. Souvent lésion nodulaire…

Myocarde n. m. Muscle du cœur formant la paroi des oreillettes et des ventricules, constitué de cellules musculaires striées, les cardiomyocytes.

Myocardite n. f. Terme générique désignant une inflammation aiguë ou chronique, localisée ou diffuse, du myocarde. Elle peut être détiologie bactérienne ou virale. Ses expressions cliniques sont très variables, dasymptomatique jusquà un tableau de syndrome coronaire aigu ou de défaillance cardiaque. Lévolution est également variable, de la guérison…

Myocyte n. m. Cellule musculaire caractérisée par la présence, dans son cytoplasme, de nombreuses myofibrilles groupées parallèlement selon le grand axe de la cellule. Il en existe de trois types : rhabdomyocytes du tissu musculaire strié squelettique, léiomyocytes du tissu musculaire lisse et cardiomyocytes du tissu myocardique.

Myofasciite à macrophages n. f. Entité histologique découverte en 1993 à Bordeaux au sein de biopsies musculaires. Elle est caractérisée par une infiltration des espaces conjonctifs intermyocytaires par des macrophages. En 2001, il a été montré que les inclusions présentes dans les macrophages étaient des sels d’aluminium. En 2014, l’ANSM…

Myofibrille n. f. Matériel protéique contractile formé de sarcomères constitués de myofilaments fins dactine et de tropomyosine et de myofilaments épais de myosine. Cest lélément caractéristique de la cellule musculaire, le myocyte.

Myoglobine n. f. Chromoprotéine voisine dune sous-unité de lhémoglobine, présente dans les muscles striés des vertébrés auxquels elle communique leur coloration rouge. Sa très forte affinité pour loxygène lui permet dassurer le relais de lhémoglobine pour son transport et sa mise en réserve dans le muscle. Elle est…

Myoglobinurie n. f. Présence de myoglobine dans lurine, consécutive à une activité musculaire très intense ou à une destruction musculaire due à un écrasement, ou à une brûlure, une infection, une intoxication. Mise en évidence par spectrophotométrie.

Myome n. m. Terme générique désignant des tumeurs bénignes du tissu musculaire, notamment celui de lutérus chez la femme.

Myopathie n. f. Affection musculaire dégénérative pouvant atteindre les muscles squelettiques, cardiaques et lisses, débutant le plus souvent dans lenfance, caractérisée par une diminution de la force des muscles atteints et un degré variable datrophie.

Myopie n. f. Anomalie de la vision où les images sont vues troubles de loin mais nettes de près. Dans la myopie, le punctum remotum est situé à une distance finie et en avant de lœil. Il est donc réel. Lœil myope ne distingue pas nettement les objets…

Myorelaxant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance provoquant une diminution du tonus des muscles squelettiques soit par action directe sur les fibres striées, soit en diminuant lefficacité de la jonction neuromusculaire, soit en agissant à un niveau central sur les motoneurones et leurs systèmes de contrôle. On…

Myosine n. f. Protéine fibreuse de masse moléculaire élevée dont deux molécules sont associées en double hélice terminée par une tête globulaire. Lassociation de plusieurs molécules de myosine constitue les filaments épais du muscle strié. Le complexe de la myosine avec lactine constitue lactomyosine.

Myosis n. m. Rétrécissement de la pupille dû à une prédominance du tonus parasympathique (par rapport au tonus sympathique) se produisant normalement en réponse à une augmentation de léclairage ou sous linfluence dagonistes cholinergiques, de morphinomimétiques, certains IMAO et les dérivés organophosphorés.

Myotique adj. Qui produit le myosis.

Myotonie n. f. Trouble pathologique du tonus musculaire marquée par une décontraction lente et difficile des mouvements volontaires tandis que les mouvements passifs restent libres.

Myotoxicité n. f. Propriété d’une substance susceptible d’entraîner des altérations lésionnelles ou fonctionnelles des muscles.

Myriocine n. f. Substance naturelle isolée principalement du champignon entomopathogène asiatique Isaria sinclairii (Berk.) Lloyd (anamorphe de Cordyceps sinclairii Berk., Cordicipitaceae). Composé présentant une analogie structurale avec la sphingosine ; puissant inhibiteur de la sérine palmitoyltransférase ; propriétés immunosuppressives.

Myristique (acide) n. m. Acide gras à chaîne saturée de formule brute C.

Myroxylon


Myrtaceae Famille de plantes des régions tropicales, ligneuses à feuilles opposées, coriaces, à fleurs régulières de type 4 ou 5 ; le fruit est une baie ou une capsule ; à noter lexistence de poches sécrétrices schizogènes ; elles fournissent à la pharmacie des drogues importantes…

Myrte n. m. Arbuste buissonnant à feuilles persistantes (Myrtus communis L., Myrtaceae) des régions méditerranéennes, fréquent en Corse et en Sardaigne. Présence dans la feuille de composés polyphénoliques (tanins, flavonoïdes) et surtout d’une huile essentielle renfermant majoritairement des composés monoterpéniques (pinènes, limonène, linalol, myrténol, acétate de myrtényle, 1,8-cinéole…).…

Myrtécaïne n. f. Aminoéther dérivé de léthanolamine, anesthésique local.

Myrtille n. f. Sous-arbrisseau vivace rampant (Vaccinium myrtillus L., Ericaceae) des régions montagneuses tempérées. Fruit (baie globuleuse bleu-noir à maturité) et feuille riches en composés polyphénoliques (acides-phénols, flavonoïdes, flavanols et, dans la baie, anthocyanosides). Activité vasculoprotrctrice, anti-œdémateuse et inhibitrice de l’agrégation plaquettaire liée aux anthocyanosides qui régénèrent également…

Myrtol n. m. Fraction de lhuile essentielle de Myrte (Myrtus communis L.) constituée principalement de 1,8-cinéole (ou eucalyptol), de α-pinène, de δ-limonène et de monoterpènes camphrés.

Mytilotoxine n. f. Neurotoxique qui saccumule dans les moules ou les huîtres et qui peut provoquer, chez lhomme, une intoxication (mytilisme) en cas dingestion. Elle est sécrétée par des algues (dinoflagellées) du plancton marin. La prolifération de ces algues peut entraîner laccumulation de concentrations élevées de toxine dans…

Myxœdème n. m. Infiltration cutanée et sous-cutanée pseudo-œdémateuse de la face et des membres. Dans létiologie par insuffisance thyroïdienne à laquelle il donne souvent son nom, il y a cliniquement prise de poids, macroglossie, frilosité, bradycardie, ralentissement du processus psychique, rareté des phanères, hypocholestérolémie.

Myxomatose n. f. Maladie virale très souvent mortelle due à un poxvirus et atteignant le lapin. Provoque des tuméfactions dapparence gélatineuse entre la peau et les muqueuses, accompagnées dune vive inflammation des paupières, gênant considérablement la vue. Elle nest pas transmissible à lhomme.

Nabilone n. f. Cannabinoïde synthétique, racémique, analogue structural du tétrahydrocannabinol, constitué d’un mélange des deux isomères « trans » (S,S) et (R,R). Cf cannabis, tétrahydrocannabinol.

Nab-Paclitaxel

Nabumétone n. f. Anti-inflammatoire et antirhumatismal non stéroïdien du groupe des arylcarboxyliques (exemple : diclofénac) qui, après métabolisation en acide 6-méthoxy-2-naphtylacétique, agit par inhibition préférentielle de la cycloxygénase 2 (COX-2), enzyme intervenant dans la synthèse des prostaglandines.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2010, 1350).

N-acétylgalactosamine n. f. Monosaccharide ou ose modifié (un groupe hydroxyle –OH) ayant été remplacé par un groupe acétamide CH3CONH–) qui partage le même squelette que le glucose.Ajoutée à lextrémité terminale de la substance H de la surface de lérythrocyte, elle devient spécifique de lantigène du groupe sanguin A…

N-acétyl-l-cystéine

Nacrant adj. et n. m. Qualifie ou désigne une substance qui apporte une apparence irisée et moirée aux produits cosmétiques. Elle a pour but daméliorer laspect esthétique ou attractif de ces produits (par exemple vernis à ongles), voire de masquer linsolubilité dune poudre en suspension ou une non-miscibilité entre deux…

NAD Cf nicotinamide adénine dinucléotide.

Nadifloxacine n. f. Antibactérien de synthèse appartenant à la famille des fluoroquinolones. Comme les autres membres de cette famille, elle interagit sur le complexe ADN/ADN-gyrase et sur la topoisomérase IV.

Nadofaragène firadénovec n. m. Destiné dans certains cas à remplacer la BCG-thérapie, ce vecteur adénoviral de type 5 (Ad5), non réplicatif recombinant, encode le gène de l’interféron alpha 2 (IFNA2, interféron alpha-2b) humain sous le contrôle de l’activateur/promoteur immédiat-précoce du cytomégalovirus (CMV). Voir : BCG-thérapie ; Vecteur (viral) ; Adénovirus ; Interféron ;…

Nadolol n. m. β-bloqueur non cardiosélectif sans activité sympathomimétique intrinsèque, du groupe des aryloxypropanolamines.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2011, 1789).

NADP

Nadroparine Cf héparine (HBPM).

Nævus n. m. Hyperplasie de mélanocytes localisée à la jonction dermo-épidermique de la peau. Il se présente avec une ou plusieurs taches ou tumeurs pigmentaires à la surface de la peau généralement noires et circonscrites.

Nafaréline n. f. Décapeptide de synthèse analogue de la LH-RH, inhibiteur des fonctions hypophysaires.

Nafate

Naftazone n. f. Semicarbazone de la 1,2-naphtoquinone. Accroît la résistance capillaire et diminue la perméabilité.

Naftidrofuryl (hydrogénooxalate de) n. m. Aminoester à noyaux naphtalène et tétrahydrofurane doué de propriétés vasodilatatrices musculotropes artériolaires, anti-ischémiques et antispasmodiques (activité 5-HTInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2016, 1594).

Naftifine n. f. Antifongique possédant un squelette allylamine, utilisé par voie topique pour traiter les infections telle que la mycose des pieds (tinea pedis), l’intertrigo inguinal (tinea cruris) et le tinea corporis (infection fongique qui atteint toutes les parties du corps, à l’exception du cuir chevelu).

Naftopidil n. m. Antagoniste adrénergique α sélectif, présentant une affinité pour les récepteurs prostatiques légèrement supérieure à celle pour les récepteurs des fibres musculaires lisses vasculaires.

Nairovirus n. m. Genre de virus de la famille des Bunyaviridae, comprenant 7 espèces dont le virus de la fièvre hémorragique de Crimée-Congo chez lHomme. Génome à ARN monocaténaire à polarité négative, à trois segments.

Naissance n. f. Point de départ de lexistence, début dune période, dun phénomène.

Nalbuphine n. f. Dérivé morphinique préparé par hémisynthèse à partir de la thébaïne ou de l’oripavine, alcaloïdes eux-mêmes obtenus par extraction à partir du pavot somnifère ; agoniste des récepteurs opioïdes κ et antagoniste pour les récepteurs μ, tout en ayant une activité analgésique équivalente à celle de…



→ Nanoparticule

Myrrhe

Dernière modification de cette page le 21 octobre 2021



Pharmacognosie



Synonyme(s) : myrrhe amère
Anglais : myrrh
Espagnol : mirra
Allemand : Myrrhe
Étymologie : Grec µύρρα múrrha myrrhe.

n. f. Gommo-oléorésine obtenue par incision ou exsudation spontanée du tronc et des rameaux du balsamier (synonyme arbre à myrrhe), Commiphora myrrha (Nees) Engl. (= C. molmol [Engl.] Engl. ex Tschirch), Burseraceae, et d’espèces voisines, originaires de l’Afrique de l’Est et de la péninsule arabique. Par distillation, obtention de l’huile essentielle de myrrhe, renfermant très majoritairement des composés sesquiterpéniques (santalènes…) et furanosesquiterpéniques (curzérène…) auxquels semblent dues des propriétés anti-infectieuses, antalgiques, anti-inflammatoires, anesthésiques locales et cicatrisantes ; elle est réputée capable d’atténuer anxiété et angoisses et de créer une atmosphère propice à la méditation et à la sérénité.

Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 1349 et 1877 corrigés 10.0 (teinture de).


La teinture de myrrhe est traditionnellement utilisée en usage oromuqueux ou cutané pour le traitement des petites plaies, blessures légères et furoncles ; également comme antalgique dans les affections buccopharyngées mineures (aphtes...).
En aromathérapie, emploi de l’huile essentielle de myrrhe par voie buccale (inflammations bucco-pharyngées), par voie topique (gerçures, psoriasis, douleurs musculaires, contractures…) et par diffusion (pour la relaxation, la méditation, pour apporter la paix intérieure, dans les unités de soins palliatifs). L’huile essentielle de myrrhe est contre-indiquée chez les personnes ayant des antécédents de convulsions, ainsi que chez les femmes enceintes ou allaitantes et chez les enfants de moins de 6 ans.
En cosmétologie, des extraits, en raison de leur odeur chaude, épicée et balsamique, sont utilisés comme matière première en parfumerie.

Historique : La myrrhe était utilisée dans l’Égypte ancienne pour l’embaumement des momies et elle a été présente dans les rites de plusieurs religions ; dans la tradition chrétienne, elle fait partie avec l’or et l’encens des présents offerts par les Rois mages à l’Enfant-Jésus.

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