« Neurone » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 13:04
Nerprun n. m. Arbrisseau buissonnant à rameaux épineux (Rhamnus cathartica L., Rhamnaceae), présent dans une partie de l’Europe et de l’Asie. Dans les fruits (baies noires, luisantes), présence de polyphénols (flavonoïdes, tanins) et d’une faible quantité d’anthracénosides à propriétés laxatives.
Nésiritide n. m. Peptide natriurétique recombinant humain du BNP (Brain natriuretic peptide), peptide de 32 acides aminés avec un pont disulfure. Administré par voie parentérale, il favorise la vasodilatation périphérique, la natriurèse et la diurèse des patients en décompensation dune insuffisance cardiaque congestive.
Nétarsudil n. m. Inhibiteur des Rho kinases, ROCK 1 et ROCK2, deux isoformes de sérine – thréonine kinases exprimées dans de nombreux tissus, par exemple dans le réseau trabéculaire, principal responsable du drainage oculaire. Ces kinases promeuvent l’assemblage des fibres d’actine et peuvent réguler la contraction cellulaire…
Néticonazole (chlorhydrate de) n. m. Composé antifongique imidazolé actif par voie topique sur divers champignons dont les dermatophytes et sur certaines levures pathogènes.
Nétilmicine n. f. Antibiotique antibactérien hémisynthétique de la classe des aminosides préparé à partir de la sisomicine.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 07/2017, 1351 (sulfate de).
Nétose n. f. Mécanisme dactivation des polynucléaires neutrophiles pouvant aboutir ou pas à la mort de la cellule. En réponse à de nombreux stimuli (pathogènes microbiens, immun-complexes, médiateurs solubles), il se produit une décondensation de la chromatine et lextrusion extracellulaire de filaments de chromatine (ADN et histones citrullinés)…
Nettoyage n. m. Action consistant à rendre propre.
Nétupitant n. m. Antiémétique, antagoniste du récepteur de tachykinines, NK1 (neurokinine‑1), bloquant laction de la substance P, neuropeptide de 11 acides aminés, dont la séquence est : Arg‑Pro‑Lys‑ Pro‑Gln‑Gln‑Phe‑Phe‑Gly‑Leu‑Met. Appartenant à la classe des tachykinines, la substance P est un neurotransmetteur - neuromodulateur, associé à la…
Neuraminidase n. f. Enzyme hydrolysant les liaisons osidiques reliant un groupement sialyle terminal à un groupement osidyle situé en position pénultième de lextrémité non réductrice des chaînes de glycoprotéines, de glycolipides et de mucines.
Acide neuraminique n. m. Cétose à neuf atomes de carbone, comportant une fonction acide et une fonction amine et résultant de la condensation de lacide pyruvique et de la mannosamine.
Neurasthénie n. f. Névrose associant de façon durable absence dintérêt, tristesse, psychasthénie ; saccompagne de troubles fonctionnels divers, notamment digestifs, endocriniens, articulaires, et de troubles sensitifs (céphalées, douleurs musculaires) avec, de plus, une angoisse.
Neurasthénique adj. Qualifie ce qui concerne la neurasthénie et, par extension, un comportement ou une personne marquée par une neurasthénie.
Neurinome n. m. Tumeur bénigne des nerfs périphériques ou crâniens, en particulier du nerf acoustique, se développant uniquement à partir des cellules gliales de Schwann formant le gainage myélinique de ces nerfs. Exemple : neurinome de lacoustique (ou schwannome vestibulaire).
Neurite n. m. Terme désignant lexcroissance cytoplasmique du corps cellulaire des neurones encore immatures, qui, par la suite, va se différencier pour donner, soit un axone, soit par ramification, les dendrites.
Neurobiologie n. f. Partie des neurosciences dédiée à létude des fonctions élémentaires du système nerveux en opérant sur un neurone ou une petite population de neurones et à des niveaux danalyse moléculaire ou cellulaire.
Neuroblaste n. f. Cellule dorigine des neurones, formée à partir de cellules souches présentes dans des régions spécialisées de lectoderme, le neuroectoderme, dans la partie dorsale du tube neural. Les neuroblastes ne peuvent plus entrer en mitose comme les neurones quils formeront par différenciation morphologique.
Neuroblastome n. m. Tumeur maligne des cellules de la crête neurale à lorigine du système nerveux sympathique. Peut se développer à partir dune partie quelconque de la structure nerveuse sympathique avec localisation abdominale dans près de 80 % des cas. Cette tumeur est le plus souvent agressive et…
Neurocrinie n. f. Terme désuet pour qualifier la capacité des neurones de sécréter des transmetteurs ou des hormones.
Neuroendocrinien adj. Qualifie des relations étroites entre système nerveux et activités hormonales, principalement par lensemble hypothalamohypophysaire.
Neurofibromatose n. f. Famille de pathologies héréditaires, transmises sur le mode autosomique dominant, ayant en commun des signes cutanés.
Neuroimmunologie n. f. Étude des interactions entre système nerveux et système immunitaire chez le sujet en bonne santé et dans les pathologies touchant lun ou lautre de ces systèmes, par exemple diminution des défenses immunitaires concomitantes dun état dépressif.
Neuroleptanalgésie n. f. Anesthésie générale obtenue en combinant laction sédative dun neuroleptique (type dropéridol ou chlorpromazine) et laction antalgique dun analgésique central (type morphinique). Permet dobtenir des conditions dindifférence au milieu et à la douleur, permettant de pratiquer des interventions chirurgicales avec un niveau danesthésie dite subconsciente (sans…
Neuroleptique adj. et n. m. Qualifie ou désigne une classe de médicaments agissant sur les voies monoaminergiques, en particulier dopaminergiques et cholinergiques, du système nerveux central, en induisant un état dindifférence chez le sujet normal. pouvant favoriser une sédation, effet sur les récepteurs σ des opiacés (rémoxipride).
Neurologie n. f. Discipline médicale qui étudie les maladies du système nerveux, système central incluant la circulation cérébrale et système périphérique incluant les effecteurs musculaires et végétatifs.
Neuromodulation n. f. Capacité pour un neurotransmetteur, libéré au niveau d’une synapse ou diffusant dans le milieu extracellulaire, d’agir sur des récepteurs métabotropiques en induisant la formation de seconds messagers et d’un signal calcium, entraînant l’activation de kinases qui modifient l’activité cellulaire de manière lente, mais durable, par…
Neuropaludisme n. m. Forme grave du paludisme à P. falciparum marquée par une encéphalopathie aiguë, avec crises convulsives, coma, hyperthermie sévère, évoluant vers une défaillance multiviscérale (hépatique, rénale, pulmonaire) et une coagulation intravasculaire disséminée. Début brutal avec fièvre très élevée, céphalées intenses, encéphalopathie aiguë avec coma et crises…
Neuropathie n. f. Terme désignant un dysfonctionnement de nerfs périphériques, sensoriels, moteurs ou végétatifs. Est la conséquence de troubles métaboliques, de réactions inflammatoires, détats pathologiques tels que diabète, alcoolisme, parfois deffets indésirables de médicaments. Les douleurs neuropathiques sont indépendantes de la mise en jeu de récepteurs nociceptifs.
Neuropeptide n. m. Molécule composée de trois à une centaine dacides aminés, synthétisée, stockée et libérée par les neurones à partir des vésicules présynaptiques, souvent en même temps quun transmetteur non peptidique, par exemple cholécystokinine et dopamine. Laction des neuropeptides, au niveau postsynaptique, est habituellement considérée comme relevant…
Neuropile n. m. Terme de morphologie pour désigner lenchevêtrement entre terminaisons axoniques et ramifications dendritiques.
Neuroplégique Cf neuroleptique.
Neuropsychiatrie n. f. Ancienne spécialité médicale dont les composantes, neurologie et psychiatrie, se sont séparées en France vers la fin des années 1960, pour diverses raisons, en partie liées à un dualisme maintenant dépassé, plus largement par suite dune différence de pratique clinique. Cependant, dans les pays anglo-saxons,…
Neuropsychologie n. f. Domaine des neurosciences au croisement de la neurologie et de la psychologie et ayant pour objet létude des fonctions mentales, des capacités cognitives et des réactivités émotionnelles. Sappuyant initialement sur létude anatomopathologique de cas, elle connaît maintenant un grand développement grâce à la combinaison de…
Neurosciences n. f. Terme introduit aux États-Unis, en 1962, dans le titre dun programme de recherche dédié à létude la plus large possible du cerveau humain et animal depuis le développement jusquaux capacités cognitives et en associant des chercheurs de disciplines très diverses allant des mathématiques à la…
Neurostéroïde n. m. Les neurostéroïdes constituent une famille de molécules synthétisées dans le cerveau à partir du cholestérol. Ils ont des propriétés neuroactives en modulant des modifications post-traductionnelles, spécifiques des neurones, qui concernent en particulier les neurotransmissions GABAergique et glutamatergique centrales. Leur précurseur commun est la prégnénolone qui…
Neurotensine n. f. Peptide de treize acides aminés à capacité hypotensive par action sur le lit vasculaire. Largement exprimé dans lintestin (avec suspicion dun rôle dans le cancer colorectal), dans le système nerveux central au niveau hypothalamique, participant à la régulation de la libération de la prolactine et…
Neurotoxicité n. f. Capacité que possède une substance à induire des effets néfastes dans le système nerveux central et/ou périphérique.
Neurotoxine n. f. Terme générique pour désigner des substances dorigine biologique capables de modifier et dinterrompre la propagation de linflux nerveux par action sur les canaux ioniques, principalement sodiques. Certaines se fixent à leur site dentrée pour en fermer laccès, par exemple les toxines hydrophiles telles que la…
Neurotransmetteur n. m. Molécule stockée, sécrétée et libérée par un neurone présynaptique ou préjonctionnel pour véhiculer linformation vers une structure post-synaptique ou post-jonctionnelle ( muscle, glande sécrétrice), libérée en réponse à une dépolarisation de ces terminaisons, puis diffusant dans la fente synaptique pour se fixer sur des…
Neurotrope adj. Qualifie certaines substances, bactéries ou virus qui atteignent les neurones de manière spécifique après capture par des terminaisons nerveuses périphériques, migration rétrograde dans laxone et atteinte du corps cellulaire. Peuvent y demeurer au repos avec possibilité de réveil, par exemple le virus du zona, ou…
Neutralisant adj. et n. m. Qui rend une action sans effet par laction contraire.
Neutralisation n. f. Opération qui rend une action sans effet par laction contraire.
Neutralité n. f. État qui consiste à ne pas prendre parti.
Neutre adj. Qualifie létat de neutralité.
Neutron n. m. Particule constituante du noyau de latome, de charge électrique nulle et de masse très légèrement supérieure à celle du proton. Symbole n. Le nombre de neutrons détermine lisotope de lélément. Le neutron, constitué de trois quarks, est neutre par compensation, mais il est doué, comme…
Neutropénie n. f. État dans lequel le nombre des granulocytes neutrophiles sanguins est inférieur à la valeur usuelle, soit moins de 1,5 G/L (< 1500/µL). En dessous de 0,3 G/L, on parle dagranulocytose.
Neutrophile adj. et n. m. Se dit en particulier du granulocyte dont les granulations, après coloration par la méthode de May – Grünwald – Giemsa, apparaissent en beige marron à marron violacé. La principale fonction de ce granulocyte est la phagocytose. Il est attiré vers la cible par la fraction…
Neutrophilie n. f. Augmentation du nombre des granulocytes neutrophiles sanguins (> 8 G/L, soit > 8 000 par µL).
Névirapine n. f. Antiviral inhibiteur non nucléosidique de la transcriptase inverse du virus de limmunodéficience humaine de type 1 (VIH-1). Na pas deffet significatif sur la transcriptase inverse de VIH-2 ni sur les ADN-polymérases α, β, γ, ou δ, des cellules eucaryotes. Na pas dactivité de type benzodiazépine.Inscrite…
Névralgie n. f. Sensation douloureuse chronique avec des phases dexacerbation, survenant sans stimulation des récepteurs nociceptifs à la suite dune atteinte mécanique dun tronc nerveux ou par formation dun foyer anormal dexcitation neuronale. Est différenciée selon la localisation anatomique, par exemple névralgie trigéminale, cervico-brachiale, crurale, faciale du trijumeau,…
Névraxe n. m. Système nerveux central composé de lencéphale et de la moelle épinière.
Névrite n. f. Lésion inflammatoire ou dégénérative dun nerf périphérique entraînant une perturbation sensorielle ou motrice avec déficit ou, au contraire, fourmillement, douleur, crampe et contracture.
Névrodermite n. f. « Dermatoneurose » avec démangeaisons et grattages chroniques incoercibles de la peau provoquant des placards lichénifiés, disséminés ou localisés, une urticaire ou un prurigo évoluant en eczéma.
Névrome n. m. Tumeur bénigne se formant sur le parcours d’une fibre nerveuse myélinisée ou non, ou à l’extrémité proximale d’un nerf sectionné (névrome du moignon) et donnant lieu à un foyer de sensation douloureuse. Se produit aussi dans la maladie de Recklinghausen.
Névropathie n. f. Altération du système nerveux central affectant plus particulièrement le psychisme du patient.
→ Nimodipine
Neurone
Anglais : neuron
Espagnol : neurona
Étymologie : Grec νεῦρον neûron nerf.
n. m. Cellule fondamentale du tissu nerveux avec les cellules gliales, caractérisée par son excitabilité et sa capacité de conduction. Constituée par un corps cellulaire avec deux types d'expansion, les dendrites aux nombreuses ramifications et un axone plus faiblement subdivisé. Les communications entre neurones sont assurées par des synapses. La membrane des dendrites et du corps cellulaire est couverte de structures post-synaptiques, récepteurs ionotropiques et métabotropiques, assurant la réception d'informations, tandis que l'axone représente la voie de transmission avec des ramifications comportant des terminaisons présynaptiques au niveau desquelles sont libérés les neurotransmetteurs.
Comme toute cellule, le neurone comporte une capacité de synthèse de protéines à partir du génome nucléaire ainsi que des mécanismes de transport et d'adressage intracellulaire particulièrement bien adaptés grâce à l'extrême développement linéaire de ses expansions et à l'assignation de localisations précises pour des éléments tels que les récepteurs.
Historique : La description du neurone par Ramón y Cajal utilisant la coloration mise au point par Golgi (de S. Ramón y Cajal, 1852-1934, médecin espagnol et C. Golgi, 1843-1926, médecin italien, colauréats du prix Nobel de médecine en 1906) a clos les discussions entre l'hypothèse réticulariste selon laquelle le tissu nerveux serait de nature syncytiale et l'hypothèse cellulariste en faveur d'une organisation reposant sur des cellules individualisées associées en réseaux et communiquant entre elles par des synapses.