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Version du 6 février 2024 à 14:45
Barotraumatisme n. m. Lésion de l’organisme provoquée par un changement rapide de la pression ambiante (exemple : barotraumatisme auditif).
Barouk (chaussure de) n. f. Chaussures permettant à la zone plantaire antérieure d’être dans le vide.
Barrette de diodes n. f. Dispositif instrumental consistant en plusieurs centaines voire de milliers de photodiodes miniaturisées, à temps de réponse très faible, placées sur une puce électronique. A chacune d’elles correspond un étroit faisceau de longueurs d’onde reçues du disperseur qu’il n’est donc pas nécessaire de déplacer pour analyser…
Barrière n. f. Obstacle s’opposant à un passage.
Bartonella Genre fait de petites bactéries intracellulaires facultatives appartenant au groupe γ des protéobactéries à côté du genre Brucella, faiblement colorées par la coloration de Gram (Gram négatif). Responsables d’infections appelées bartonelloses. Parmi la vingtaine d’espèces composant le genre, sept sont pathogènes pour l’Homme. Deux espèces…
Bartonellose n. f. Dénomination des maladies infectieuses par Bartonella. Infection par Bartonella hanselae, provoque la maladie des griffes du chat synonyme lymphoréticulose bénigne d’inoculation, granulolymphome bénin. Elle est marquée par une papule au niveau de la griffure ou de la morsure puis après quelques semaines, par une…
Bartter (syndrome de) Pathologie génétique des canaux ioniques de la branche ascendante de l’anse du néphron, antérieurement nommée anse de Henlé, transmise sur le mode autosomique récessif pour quatre de ses cinq variants, le cinquième l’étant sur le mode dominant. Les mutations invalident les transporteurs membranaires NKCC2 et…
Baryte n. f. Dihydroxyde de baryum, Ba(OH), base forte.
Baryum n. m. , Elément alcalino-terreux (2 période de la classification périodique, blanc, présentant l’éclat de l’argent, s’oxydant facilement à l’air et décomposant l’eau à froid, dont les sels solubles dans l’eau (nitrate, chlorure, notamment) sont très toxiques.
Bas n. m. Orthèse de compression destinée à favoriser le retour veineux.
Basale Désigne un type de placentation correspondant à un ovaire uniloculaire avec en principe un seul ovule orthotrope positionné dans le prolongement de l’axe de la fleur (par exemple chez les Amaranthaceae, les Polygonaceae).
Base n. f.
Basedow (maladie de) n. f. Hyperthyroïdie par hypersécrétion permanente des hormones thyroïdiennes. Cette maladie auto-immune produit des anticorps anti-glande thyroïdienne qui activent simultanément les récepteurs de la thyréostimuline ou thyréotropine, TSH (thyroid-stimulating hormone), et ceux de l’hypertrophie de la glande thyroïdienne.Cest la cause la plus fréquente des hyperthyroïdies.
Basicité n. f. Propriété d’une substance affichant les caractères d’une base.
Basifixe adj. En botanique, qualifie un élément fixé par sa base ; mode le plus fréquent de fixation de l’anthère au filet de l’étamine.
Basilic n. m. Herbacée (Ocimum basilicum L., Lamiaceae ex-Labiées) d’origine asiatique, cultivée sur le pourtour méditerranéen. Feuille contenant une huile essentielle de composition variable selon le chimiotype, le plus important étant riche en estragole (composé allylalkoxybenzénique) ; également présence de géraniol, linalol, limonène, cinéole, méthyleugénol...
Basiliximab n. m. Inhibiteur des interleukines. Anticorps monoclonal chimérique murin/humain dirigé contre la chaîne α du récepteur de l’interleukine-2 (antigène CD25), récepteur exprimé à la surface des lymphocytes T en réponse à une stimulation antigénique. Il bloque la liaison de l’interleukine-2, signal critique de prolifération des lymphocytes T…
Basophile adj. Qualifie une substance ou une cellule qui a de laffinité pour les réactifs dont la fraction basique est lagent colorant. Cette qualification concerne particulièrement les granulocytes du sang et les mastocytes des tissus. Les granulations de ces éléments sont riches en médiateurs tels que sérotonine…
Bassin de lit n. m. Dispositif médical destiné aux personnes confinées au lit et qui ne peuvent utiliser les toilettes.
Bathmotrope adj. Qui concerne l’excitabilité du myocarde. Un effet bathmotrope négatif sur le cœur, comme celui des hétérosides cardiotoniques, consiste en un ralentissement de la conduction auriculo-ventriculaire.
Bathochrome adj. Qualifie un effet qui, dans un composé donné, tend à déplacer une bande du spectre dabsorption UV ou visible dun composé de référence de structure suffisamment proche vers les plus grandes longueurs donde.
Bâton n. m. Morceau de bois rond et allongé servant dappui, darme ou doutil par exemple bâton daveugle, de berger, de pèlerin. Objet rigide de forme allongée par exemple bâton de craie, dencens; bâton de sucre, bâton de rouge à lèvres, comprimé bâton.
Batonnet interdentaire n. m. Tige en bois tendre avec une face plate et une face bombée se ramollissant au contact de la salive, ou en matière plastique plus ou moins rigide, par exemple le polyéthylène, de forme adaptée utilisée pour les mêmes indications dhygiène bucco-dentaire que les fils.
Battement n. m.
Baume n. m. Oléorésine renfermant des proportions importantes d’acide benzoïque, d’acide cinnamique et de leurs esters. Obtention par incision du tronc de certains arbres à canaux sécréteurs désignés sous le nom générique de baumier.
Baumier n. m. Nom générique désignant, sensu stricto, des arbres dont on retire par incision du tronc une sécrétion qui constitue un baume (exemples : baume du Pérou, baume de Tolu, utilisés en pharmacie).
Bavituximab n. m. Anticorps monoclonal chimérique, de type IgG3, dirigé contre des phospholipides anioniques. En se liant à la phosphatidylsérine, par exemple, exposée à la surface de cellules tumorales, il déclenche une réaction du système immunitaire en stimulant la cytotoxicité à médiation cellulaire dépendante des anticorps (ADCC, antibody-dependent…
Bayésienne adj. Se dit des méthodes utilisées en pharmacocinétique pour estimer certains paramètres (clairance, volume de distribution…) dun individu sachant à quelle population il appartient (sexe, âge, poids ...), en particulier lorsque le nombre de prélèvements sanguins est faible.
Bayes (théorème de) n. m. Théorème permettant de calculer la probabilité P(B) = P(AB)/P(A) où P(AB) est la probabilité pour que les deux événements surviennent.
Bazédoxifène n. m. Modulateur sélectif de l’activation des récepteurs des œstrogènes (agoniste ou antagoniste suivant les tissus).
BCG-thérapie n. f. Traitement non spécifique du cancer localisé, non invasif de la vessie ; son mécanisme d’action est probablement en rapport avec l’inflammation vésicale qu’il provoque et fait rejeter les cellules anormales cancéreuses de la paroi vésicale, en recrutant des lymphocytes T-helper CD4+, T-cytotoxiques CD8+, des cellules…
BCS Cf Système de classification biopharmaceutique.
BDDCS (Biopharmaceutics drug disposition classification system) Cf système de classification biopharmaceutique.
Bdellosome n. m. Nanoparticule obtenue en greffant des chaînes latérales d’acide polylactique sur de l’alcool polyvinylique et en contrôlant la longueur des chaînes par addition de fluorénylméthyloxycarbonyl (FMOC)-β-alanine.
BDNF (Brain-derived neurotrophic factor) Cf facteur neurotrophique issu du cerveau.
Bécaplermine n. f. Facteur humain recombinant de croissance des plaquettes à effet cicatrisant percutané.
Béchique adj. Se dit d’un produit, généralement d’origine végétale, utilisé contre la toux.
Béclométasone n. f. Corticoïde, dérivé chloré de la prednisolone.Inscrite sur la liste des médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2009, 0654 et 1709).
Bédaquiline n. f. Molécule de la famille des diarylquinoléines constituant le principe actif dun nouveau médicament antituberculeux ; agit en inhibant spécifiquement ladénosine‑5‑triphosphate synthétase mycobactérienne, une enzyme indispensable à lapprovisionnement énergétique de Mycobacterium tuberculosis .Inscrite sur la liste de médicaments essentiels de lOMS.
Beer-Lambert-Bouguer (loi de) L’absorbance A d’un composé en phase gazeuse ou en solution est directement proportionnelle à sa concentration C et à la longueur du trajet optique b. Le coefficient de proportionnalité ε s’appelle coefficient d’absorption et est appelé coefficient dabsorption molaire lorsque la concentration est exprimée en…
Behçet (syndrome de) Vascularite de l’adulte jeune marquée par une symptomatologie associant uvéite et aphtose bipolaire des muqueuses génitales et buccales; des thromboses essentiellement veineuses, des arthralgies et plus dramatiquement des méningo-encéphalites lui sont parfois associées. Cette pathologie inflammatoire acquise, de description aristotélicienne est d’étiologie multifactorielle encore inconnue.…
Bejel n. m. Syphilis endémique non vénérienne endémique des régions à climat chaud et sec (Sahel et Proche-Orient), due à Treponema pallidum subspecies endemicum. Transmission extragénitale, habituellement par un contact direct entre des lésions cutanées et des muqueuses et par l’intermédiaire dustensiles tels que couverts ou verres. Lésions…
Bel n. m. Logarithme décimal du rapport des valeurs de deux puissances ou de deux grandeurs liées à la puissance (intensité, pression, tension, …). Symbole B. On utilise dans la pratique le décibel (dB).
Bélantamab mafodotine n. f. Immunoconjugué constitué d’un anticorps monoclonal humanisé, le bélantamab, conjugué à la monométhylauristatine F ou MMAF (en moyenne, 4 résidus cystéinyl par molécule d’anticorps, fixés à l’aide d’un bras espaceur maléimidocaproyl non clivable)). Le bélantamab est une immunoglobine G1-kappa, anti-Homo sapiens TNFRSF17, membre 17 de la…
Bélatacept n. m. Bloqueur sélectif de la costimulation, cest une protéine de fusion soluble constituée du domaine extracellulaire modifié de lantigène‑4 cytotoxique humain associé au lymphocyte T (CTLA‑4) et lié à la partie Fc (domaines charnière ‑CH2‑CH3) dune immunoglobuline G1 humaine (IgG1). Il est produit par la technologie…
Bélilumab n. m. Anticorps monoclonal humain, de type IgG1λ, spécifique du stimulateur des lymphocytes B (BlyS, aussi appelé cytokine BAFF et TNFSF13B) soluble. Il est produit, grâce à la technologie de l’ADN recombiné, dans un système d’expression au sein de cellules murines NS0.Chez les patients atteints de maladies…
Bélimumab n. m. Anticorps monoclonal humain dirigé contre la protéine BLyS, un facteur de survie des lymphocytes B.
Bélinostat n. m. Composé du groupe des hydroxamides (Cf panobinostat, vorinostat), inhibiteur des histones désacétylases (HDAC, histone deacetylases), enzymes qui catalysent l’élimination des groupements acétyle des résidus lysine N-terminaux des histones et de certaines protéines non histones telles que les facteurs de transcription. Lacétylation / désacétylation des histones…
Belladone n. f. Herbacée d’Europe (Atropa belladonna L., Solanaceae) dont les feuilles et les racines renferment des alcaloïdes parasympatholytiques à squelette tropane (esters du tropanol : atropine, hyoscyamine et en faible quantité scopolamine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2019, 0221 corrigé 10.0 (feuille de), 07/2015, 1294 corrigé 9.2…
Bélotécan n. m. Antinéoplasique. Dérivé de la camptothécine, le bélotécan est un analogue de l’irinotécan et du topotécan. Inhibiteur de l’ADN topoisomérase I.
Bélumosudil n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur sélectif des sérine–thréonine kinases ROCK 2 (Rho-associated coiled-coil containing protein kinase), régulatrices du cytosquelette.Le bélumosudil régule négativement les réponses proinflammatoires via la régulation négative de la phosphorylation de l’association des protéines STAT3 – STAT5 activatrices de la…
Belzutifan n. m. Petite molécule de synthèse, inhibiteur sélectif du facteur-2α induit par l’hypoxie, (HIF-2α , Hypoxia-inducible factor-2 alpha).Lors de la maladie de Von Hippel – Lindau (VHL), affection rare et héréditaire due à une mutation ou altération de la protéine pVHL, ce contrôle fait défaut d’où une…
Bempédoïque (acide) n. m. Molécule de synthèse qui est une prodrogue qui sera activée, dans le foie, en un thioester du coenzyme A par une
Bénazépril (chlorhydrate de) n. m. Précurseur pharmacologique dun inhibiteur de l’enzyme de conversion de l’angiotensine (IEC). Antihypertenseur.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 2388).
Bence-jones (protéine de) n. f. Dimère de chaînes légères dimmunoglobuline d’un seul type, κ ou λ, présent dans lurine des sujets atteints de myélome multiple. Précipite à 60 °C et se redissout à 100 °C (propriété utilisée à lorigine pour sa mise en évidence, actuellement réalisée par immunologie).
Bendamustine n. f. Antinéoplasique de la classe des alkylants. Moutarde à l’azote apparentée aux purines.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS.
Bendrofluméthiazide n. m. Sulfamide diurétique (et anti-hypertenseur) à noyau thiazidique réduit.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0370).
Benfluorex (chlorhydrate de) n. m. Dérivé N-alcoylé de lamphétamine à groupe CF en méta sur le noyau benzénique.
Bénidipine (chlorhydrate de) n. f. Antagoniste calcique à structure dihydropyridine. Propriétés voisines de celles de la nifédipine.
Benjoin n. m. Résine balsamique obtenue par incision du tronc darbres (Styrax spp., Styracaceae) du sud-est asiatique.
→ Benzoyle
BCG
Étymologie : B pour Bile (présente dans le milieu de culture), CG, initiales des noms de Léon Charles Albert Calmette, 1863-1933, médecin français bactériologiste et de Camille Guérin, 1872-1961, vétérinaire français immunologiste.
Souche de Mycobacterium bovis dont la virulence a été atténuée de façon stable par repiquages successifs (230 effectués par Calmette et Guérin entre 1908 et 1920), sur milieu de culture contenant de la bile. Cette souche a conservé ses propriétés antigéniques et immunisantes, elle est dénommée "vaccin Bilié de Calmette et Guérin" (BCG).
La protection obtenue par ce vaccin est limitée (de l’ordre de 85 % pour les formes graves et mortelles de l’enfant de moins de 15 ans et de 50 % pour les formes pulmonaires chez l’adulte) et, de plus, n’empêche pas la transmission des bacilles tuberculeux. En revanche, il est important de souligner que le BCG prévient la survenue de formes graves (comme la méningite tuberculeuse) en évitant toute diffusion systémique.
La réaction au BCG, appelée « BCG-ite », correspond à des complications post-vaccinales locales (réaction inflammatoire), régionales (adénopathies axillaires) et exceptionnellement généralisées mais gravissimes (porteur d’une immunodéficience congénitale ou acquise).
La recherche de nouveaux vaccins plus efficaces s’oriente notamment vers la compréhension des mécanismes responsables de l’immunité cellulaire spécifique et l’étude des facteurs de virulence (gènes responsables de la pathogénicité) des bacilles tuberculeux.
Depuis la publication du décret de suspension de l’obligation de vaccination par le BCG des enfants et des adolescents et de la circulaire d’application (DGS/RI1/2007/318 du 14 août 2007), la vaccination par le BCG ne peut plus être exigée à l’entrée en collectivité mais fait l’objet d’une recommandation forte pour les enfants à risque élevé de tuberculose. Pour ces derniers, la vaccination par le BCG est recommandée dès la naissance. Les nourrissons âgés de moins de 3 mois sont vaccinés par le BCG sans test tuberculinique préalable. Chez les enfants à risque non vaccinés, la vaccination peut être réalisée jusqu’à l’âge de 15 ans.
L’intradermoréaction (IDR) à la tuberculine, préalable à la vaccination, doit être réalisée à partir de l’âge de 3 mois pour éviter de vacciner un enfant qui aurait déjà été infecté.
La vaccination ne s’applique qu’aux personnes ayant une intradermoréaction à la tuberculine négative. Seule la forme intradermique du BCG est disponible en France.
Les contre-indications médicales temporaires à la vaccination BCG sont constituées par les dermatoses étendues en évolution et les contre-indications définitives par les déficits immunitaires congénitaux ou acquis, notamment dus au VIH.
En milieu professionnel, une vaccination par le BCG, même ancienne, reste exigée à l’embauche pour les étudiants et les professionnels mentionnés aux articles R.3112-1 (alinéa C) et R.3112-2 du Code de la santé publique (en l’absence d’IDR positive). Sont considérées comme ayant satisfait à l’obligation vaccinale par le BCG, les personnes apportant la preuve écrite de cette vaccination et les personnes présentant une cicatrice vaccinale pouvant être considérée comme la preuve de la vaccination par le BCG.
Références et annexes : Calendrier des vaccinations et recommandations vaccinales 2015 : http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Calendrier_vaccinal_2015.pdf