« Olicéridine » : différence entre les versions
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Dernière version du 6 février 2024 à 19:47
Œsophage n. m. Segment du tube digestif, de 25 à 30 cm chez ladulte, reliant le pharynx à lestomac dont les mouvements péristaltiques de la paroi assurent la progression du bol alimentaire après la déglutition. Doté, à son extrémité supérieure, dun sphincter empêchant le reflux des aliments, il…
Œsophagite n. f. Inflammation aiguë ou chronique de la muqueuse de lœsophage.
Œstradiol n. m. Principal œstrogène de la femme non ménopausée, et en dehors de la grossesse, dont la sécrétion, par la thèque interne des follicules ovariens, est régulée par la follitropine (FSH) selon une rétroaction négative.
Œstriol n. m. Principal œstrogène de la grossesse, métabolite de lœstradiol et de lœstrone ; sa concentration plasmatique est déterminée pour apprécier la vitalité fœto-placentaire et est proposée comme un des marqueurs sériques maternels de la trisomie 21 fœtale.
Œstrogène adj. et n. m. Désigne ou qualifie les stéroïdes hormonaux dérivés de lestrane. Les principaux œstrogènes naturels, œstradiol (17β-œstradiol), œstriol et œstrone (ou folliculine) sont synthétisés, chez la femme, dans les follicules ovariens, le corps jaune et dans le placenta au cours de la grossesse. Leur synthèse, dans…
Œstrogènes conjugués équins n. m. Association d’œstrogènes (sous forme de sulfates d’œstrone, d’œstradiol, d’équiline,..) extraite de juments gravides.
Œstrogénomimétique adj. et n. m. Qualifie ou désigne des molécules variées, sans relation structurale, qui se lient aux récepteurs des œstrogènes (ER) intranucléaires et qui miment laction des œstrogènes naturels. Ces molécules, en interférant dans le métabolisme et laction des œstrogènes, peuvent perturber léquilibre hormonal de lorganisme.
Œstrone n. f. Œstrogène sécrété par la paroi des follicules ovariens pendant la période d’activité génitale de la femme. Diffère de l’œstradiol par la présence d’une fonction cétone en C 17 à la place de la fonction alcool.
Œstroprogestatif adj. et n. m. Qualifie ou désigne une association dun œstrogène, presque toujours léthinylœstradiol à très faible dose, avec un progestatif, le plus souvent de type 19-nor (noréthistérone et dérivés).
Œuf n. m. Cellule vivante entourée de réserves alimentaires et denveloppes protectrices qui, après fécondation, donnera un jeune de la même espèce.
Ofatumumab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG1) qui se lie spécifiquement à un épitope distinct incluant à la fois la petite et la grande boucle extracellulaire de lantigène CD20 (CD pour cluster de différenciation). Lantigène CD20 est une phosphoprotéine transmembranaire exprimée sur les lymphocytes B depuis le stade…
Office n. m. Organisme chargé statutairement dune tâche ou dune mission déterminée dintérêt public.
Ofloxacine (hémihydrate d') n. f. Quinolone fluorée tricyclique (cycle supplémentaire morpholine).Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1455).
Oïdium n. m. Nom dun champignon (Erysiphaceae) ou de la maladie cryptogamique quil provoque.Les conidies, spores de dissémination de loïdium, forment à la surface des organes végétaux parasités une poussière farineuse blanche doù le nom de maladie du blanc (exemple : blanc du rosier, de la vigne, du…
Olanzapine n. f. Antipsychotique appartenant à la famille des dérivés tricycliques à cycle central heptagonal [1,4-diazépine]. Il possède des propriétés antisérotonine (5-HTInscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2012, 2258).
Olaparib n. m. Inhibiteur de la poly-(ADP-ribose) polymérase (PARP), enzyme qui joue un rôle important dans la réparation des lésions de lADN. Il a démontré une activité antitumorale, par voie orale, chez les patientes ayant un cancer ovarien séreux de haut grade, avec ou sans mutations germinales de…
Olaratumab n. m. Anticorps monoclonal dirigé contre le récepteur α du facteur de croissance dérivé des plaquettes (PDGFRα pour platelet-derived growth factor receptor α), doué de propriétés antinéoplasiques. Lolaratumab, en se liant spécifiquement au PDGFRα, empêche la liaison du ligand naturel, le facteur de croissance dérivé des plaquettes…
Olea Genre appartenant à la famille des Oleaceae auquel appartient lolivier O.europaea L.
Oleaceae Famille de lordre des Lamiales incluant 24 genres et 800 espèces dont Fraxinus L. (frêne), Olea L. (olivier), Ligustrum (troène), plantes ligneuses, sous-arbustes, arbres ou lianes à feuilles dépourvues de stipules et souvent opposées, simples, trifiliolées ou pennées.
Oléique (acide) n. m. Acide gras mono-insaturé à 18 atomes de carbone, C18:1 ω9. La forme naturelle, lisomère cis (double liaison 9,10 en configuration Z) est très répandue dans le monde végétal et animal, essentiellement sous forme combinée (triglycérides, phospholipides, esters). Principal acide gras monoinsaturé à chaîne longue chez…
Olénasufligène relduparvovec n. m. Vecteur viral adéno-associé recombinant, non répliquant (AAVrh.10, adeno-associated virus) et non pathogène pour l’homme. Son génome comporte des séquences exprimant l’ADN complémentaire (ADNc) de la N‑sulfoglucosamine sulfohydrolase (SGSH) ; la SGSH hydrolyse la N-sulfo-d-glucosamine en d‑glucosamine et sulfate ; elle dégrade notamment le sulfate…
Oléorésine n. f. Exsudat de consistance molle ou semi-liquide principalement constitué dun mélange dhuile essentielle et de résine. Exemple : les térébenthines obtenues à partir de différentes espèces de pins, Pinus spp., Pinaceae.
Oleuropéoside n. m. Ester entre l’acide élénolique glucosylé et l’hydroxytyrosol (= 3,4-dihydroxyphényléthanol) ; séco-iridoïde présent en quantité importante dans la feuille d’olivier (Olea europaea L., Oleaceae) et, en moindre quantité, dans les olives avant maturité et dans l’huile d’olive vierge à laquelle il confère son amertume ; précurseur…
Olfaction n. f. Sens permettant de percevoir et de reconnaître des substances odorantes présentes dans lair inspiré. Repose sur lactivation de récepteurs membranaires à protéine G disposés à la surface de cils, portés par des dendrites de neurones localisés en surface de la muqueuse nasale. Cette muqueuse étant…
Oligella Genre de coccobacilles à Gram négatif, aérobies stricts, oxydase positif. Genre proche du genre Moraxella et composé de deux espèces, O. urethralis et O. ureolytica.
Oligodendrocyte n. m. Cellule gliale ayant un corps cellulaire de petit volume (cytoplasme assez réduit) pourvu de prolongements qui contactent plusieurs dizaines d’axones pour y constituer la gaine de myéline. Dans le système nerveux central, les oligodendrocytes sont, avec les astrocytes et la microglie, les types cellulaires…
Oligoélément n. m. Terme générique pour désigner des éléments inorganiques jouant un rôle biologique à très faibles concentrations. Doivent être apportés par l’alimentation ou éventuellement, à titre thérapeutique, sous forme de médicaments (manganèse, cobalt, zinc, sélénium, fer, iode...)
Oligomannurarate sodique n. m. Oligosaccharide d’origine marine (algues brunes), inhibiteur de la formation de fibrilles d’amyloïde-β dans le cerveau et de la neuroinflammation provoquée par les lymphocytes T auxiliaires activés Th1. Il traverse la barrière hématoméningée via le transporteur du glucose de type 1 (GLUT1) et se lie à plusieurs…
Oligomère n. m. Selon le Groupement français des polymères (GFP), molécule de masse moléculaire intermédiaire dont la structure est essentiellement constituée de la répétition dun petit nombre dunités dérivées, de fait ou conceptuellement, de molécules de faible masse molaire.
Oligonucléotide n. m. Court segment dacides nucléiques (ARN ou ADN) de quelques nucléotides (appelés « mers », du grec μερος méros partie) à quelques dizaines de mers. Les oligonucléotides sont obtenus par synthèse chimique, sous forme de simple brin ou par l’intermédiaire de séquences génétiques véhiculées dans les cellules par…
Oligophrénie n. f. Pathologie neurologique grave par insuffisance congénitale ou très précoce du développement des fonctions intellectuelles globales, notamment cognitives, du langage, de la motricité et des performances sociales. Différents degrés de ce handicap mental sont distingués entre larriéré profond, le débile profond, moyen ou léger.
Oligosaccharide n. m. Oligomère dont les unités constitutionnelles (entre 3 et 10, parfois plus) sont des oses reliés par des liaisons osidiques.
Oligothérapie n. f. Thérapeutique fondée sur ladministration doligoéléments à faible dose. On distingue loligothérapie catalytique perlinguale (rôle biocatalyseur des oligoéléments) et loligothérapie nutritionnelle (traitement des carences alimentaires) de loligothérapie pharmacologique (action spécifique dun oligoélément à concentration plus élevée).
Oligoxène adj. Se dit dun parasite reconnaissant un petit nombre dhôtes parents ou voisins, parmi les diverses espèces, par exemple helminthes communs aux bovins, aux ovins et aux caprins comme Strongyloides spp.
Oligurie n. f. Volume durines émises inférieur à 0,75 L par 24 heures, soit 0,52 mL par minute.
Olipudase alfa n. f. Enzyme de remplacement de la sphingomyélinase acide humaine (EC 3.1.4.12) produite par des cellules ovariennes de hamster chinois à partir d’ADN recombinant (sphingomyélinase acide ou dès-(1-13)-sphingomyéline phosphodiestérase humaine, EC-3.1.4.12).Connu sous le nom de maladie de Niemann-Pick de type A et de type B, le…
Olivier n. m. Arbre (Olea europaea L., Oleaceae) à feuillage persistant, à feuilles entières, opposées, lancéolées, bien adaptées à la sécheresse et à fleurs blanches ; largement cultivé dans le bassin méditerranéen pour sa feuille et surtout pour son fruit (drupe), l’olive, et l’huile qui en est issue.…
Olmésartan médoxomil n. m. Précurseur pharmacologique (prodrogue) antihypertenseur, ester de type non peptidique à propriété antagoniste du récepteur de langiotensine II de type 1 (ATInscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2012, 2600).
Olodatérol n. m. Nouveau bronchodilatateur qui présente une haute affinité et sélectivité pour les récepteurs β2‑adrénergiques, une longue durée daction et un effet rapide ; leffet bronchodilatateur se manifeste, en lespace de cinq minutes, après inhalation de la première dose et se maintient pendant 24 heures.
Olopatadine (chlorhydrate de) n. m. Agent antiallergique/antihistaminique, puissant et sélectif, qui agit par des mécanismes multiples. Comme antihistaminique, il empêche la sécrétion, par les cellules épithéliales de la conjonctive, des cytokines inflammatoires induites par lhistamine (le premier médiateur de la réponse allergique chez lhomme). Il pourrait également agir sur les…
Olsalazine sodique n. f. Azoïque dérivé lacide 5-aminosalicylique.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 1457).
Olutasidénib n. m. Petite molécule de synthèse qui est un inhibiteur de la citrate déshydrogénase de type 1 (IDH1) lorsqu’elle est mutée en position de l’arginine132. Cette mutation (R132) abroge la possibilité de transformer l’isocitrate en α-cétoglutarate (α-KG). Il n’interagit pas avec l’IDH2.Voir : Déshydrogénase ; Arginine ; Mutation ; Cellule ;…
Omacétaxine (mépésuccinate d') n. m. Ester de la céphalotaxine, un alcaloïde issu de Cephalotaxus harringtonia. Il se lie au ribosome 80S des cellules eucaryotes et inhibe la synthèse protéique en interférant avec lélongation. Il induit également la différenciation et lapoptose de quelques lignées cellulaires tumorales. Cf homoharringtonine.
Omadacycline (tosylate d’) n. m. Aminométhylcycline, dérivé hémisynthétique de la minocycline. Antibiotique très actif sur des pathogènes provoquant des infections de la peau et des pneumonies, comme Staphylococcus aureus résistant à la méthicilline, Streptococcus pneumonia, Haemophilus influenzae et Legionella.Il reste actif contre des souches qui expriment deux formes de…
Omalizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé recombinant dirigé contre les immunoglobulines E (IgE) circulantes libres. Cet anticorps est une IgG1 kappa obtenue par fusion d’une région d’origine humaine avec des régions de complémentarité se fixant aux IgE et provenant d’un anticorps murin.En empêchant la liaison des IgE…
Omapratilate n. m. Inhibiteur mixte de l’enzyme de conversion de l’angiotensine et de la néprilysine ou endopeptidase neutre (NEP, neutral endopeptidase), enzyme impliquée dans le catabolisme de plusieurs peptides hormonaux, dont la bradykinine et les peptides natriurétiques.
Omavéloxolone n. f. Petite molécule d’hémisynthèse possédant un squelette de cinq anneaux hexagonaux, qui dérive d’une molécule triterpénoïde de type oléanane.Voir : Hémisynthèse ; Triterpène ; Transcription de l’ADN ; Stress oxydant ; Ataxie locomotrice ; Mitochondrie ; Symptôme.
Ombelle n. f. Inflorescence soit simple, formée alors par un ensemble de fleurs situées presque au même niveau et portées par des pédicelles insérés au même niveau dun même axe (exemple grande astrance), soit composée, formée alors par un ensemble dombellules insérées sur des pédicelles (exemple : carotte).
Ombellifère n. f. Famille nommée aujourdhui Apiacaeae, caractérisée par son homogénéité et la présence dinflorescences en ombelles composées, parfois simples. Exemple : Astrantia.
Ombistavir n. m. Anti-VHC, inhibiteur de la phosphoprotéine non structurale NS5A nécessaire à lactivité de lARN polymérase. Lombistavir bloque la réplication virale et semble aussi agir en inhibant lassemblage et la libération des virions.Inscrit en association avec le paritaprévir + ritonavir sur la liste des Médicaments essentiels de…
Ome subst. m. (Médecine) Entre dans la composition des mots désignant une tumeur (sarcome, lymphome…), une affection pathologique (glaucome) ;(Biologie) Entre dans la composition des mots désignant un ensemble ou un système dont les termes sont forgés à partir d’un radical (génome, microbiome, protéome…).
Oméga-6 n. m. Terme général désignant les acides carboxyliques polyinsaturés à longue chaîne, dont la première double liaison rencontrée, en partant du carbone opposé au groupe acide (carbone ω, numéroté 1 selon la nomenclature spécifique aux acides gras) est en position 6. Exemple : lacide linoléique, C18:2…
→ Opérateur
Olicéridine
n. f. (DCI). Petite molécule de synthèse, première dans une nouvelle classe de ligands agonistes des récepteurs des opioïdes de type μ (MOR, μ-opioid receptor). Elle se distingue de la morphine par sa faible capacité à internaliser le récepteur et à mettre en jeu la voie de signalisation de la β‑arrestine tout en maintenant un fort potentiel d’activation des protéines Gi/Go (qui conduit à l’inhibition des circuits nociceptifs centraux).
En lien avec son action différentielle (ou action agoniste « biaisée ») sur les deux voies de transduction en aval des récepteurs μ, la puissance analgésique de l’olicéridine (attribuée à l’activation des protéines G) est proche de celle de la morphine, mais elle génère moins d’effets indésirables (dépression respiratoire, constipation, dépendance, addiction, attribuées à la signalisation de la β‑arrestine).
L’olicéridine est indiquée, uniquement à l’hôpital, pour la prise en charge des douleurs aiguës modérées à sévères nécessitant l’administration d’opioïdes par voie intraveineuse et pour lesquelles les traitements alternatifs sont inadéquats.