« Statine » : différence entre les versions
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Dernière version du 15 mars 2024 à 11:36
Sporange n. m. Le sporange peut être désigné comme la cellule mère dans laquelle se développent les spores par fragmentation ; chez les Fougères, la plante adulte forme des spores, ceux-ci naissent à lintérieur des sporanges, petits organes groupés en amas arrondis, les sores recouverts dune écaille, lindusie.…
Spore n. f. Cellule isolée ou formation pluricellulaire, corpuscule reproducteur des cryptogames et des bactéries.
Sporocyste n. m. Structure qui produit et contient des formes de multiplication asexuée.
Sporonte Cf sporozoïte.
Sporozoaire n. m. Ancien nom de lembranchement des Apicomplexa (exemple genres Cryptosporidium, Plasmodium, etc).
Sporozoïte n. m. Forme uninucléée du cycle de développement des sporozoaires. Il est le résultat de la reproduction sexuée et se différencie à lintérieur de loocyste. Cest la forme infestante qui, dans le paludisme, est inoculée à lHomme par lanophèle.
Sporulation n. f. Formation puis libération de spores chez certaines bactéries à Gram positif (exemple genres Bacillus, Clostridium) et chez les champignons à partir de la forme végétative, au cours de leur reproduction sexuée ou asexuée. Chez les bactéries, elle est déclenchée par des modifications de lenvironnement, essentiellement…
Spot n. m. En chromatographie sur papier et en couches minces, zone dapparence circulaire marquant la présence dun soluté après développement.
Spray n. m. Dispersion dun liquide dans lair sous forme de fines gouttelettes. Par extension, appareil générateur daérosol, vaporisateur.Cf lyophilisation par nébulisation, nébulisation.
Sprue n. f. Syndrome chronique de malabsorption intestinale pouvant provoquer des déséquilibres nutritionnels graves.
Spumavirus Genre de la famille des Retroviridae, virus à ARN ayant une transcriptase inverse. Effets cytopathogènes en culture, mais actuellement sans pouvoir pathogène reconnu chez lHomme.
Squalane n. m. Substance triterpénique hémisynthétique à 30 carbones, lipophile, obtenue par hydrogénation de toutes les doubles liaisons du squalène et présentant une stabilité supérieure.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2020, 1630).
Squalène n. m. Substance naturelle triterpénique polyinsaturée acyclique lipophile, à 30 carbones, provenant de la condensation queue-à-queue de deux molécules de diphosphate de farnésyle selon une voie biosynthétique dune grande complexité. Obtenu à partir du foie des requins, doù son nom ; présent dans des matières premières végétales,…
Squalénisation n. f. Liaison dune substance active au squalène conduisant à la formation de nano-assemblages supramoléculaires. La squalényltion peut être appliquée à un grand nombre de substances actives de natures physicochimiques variées ; elle constitue une plateforme pour la découverte de nanomédicaments antitumoraux ou antinéoplasiques et anti-infectieux.
Squame n. m. Partie écailleuse dune plante ou du chapeau de certains champignons.
Src n. m. Abréviation de sarcome (src à prononcer " sarc "), utilisée pour désigner un gène du virus du sarcome de Rous (v-Src), provoquant un cancer du tissu conjonctif par injection au poulet. Ce rétrovirus a permis la découverte de la transcriptase inverse, et cest le…
SRS-A (Slow reactive substance of anaphylaxis) Substance à réaction lente de lanaphylaxie : ensemble des peptidoleucotriènes ou leucotriènes sulfido-peptidiques LTC4, LTD4 et LTE4 comprenant du glutathion ou des dérivés du glutathion, médiateurs lipidiques de linflammation et de lhypersensibilité dérivés des phospholipides membranaires par la voie de la 5-lipoxygénase.
Stage n. m. Période de formation ou de perfectionnement pratique se déroulant dans une structure daccueil en relation avec lactivité professionnelle future dun étudiant.
Stalactopoïèse Procédé comportant, pour la fabrication de microsphères, les étapes suivantes : fusion dun solide, dispersion du solide fondu, sous forme de gouttelettes (à laide dune buse) au sommet dune tour, solidification des gouttelettes lors de leur chute dans la tour, au sein de laquelle circule…
Stalagmométrie n. f. Mesure de la masse ou du volume de la goutte de liquide qui se forme à lextrémité dun tube capillaire calibré, afin dévaluer la tension superficielle de ce liquide.
Staminode n. m. Étamine stérile, dont les sacs polliniques ont avorté et dont le filet et lanthère ont subi, en même temps, des modifications pour diminuer ou augmenter leur grandeur.
Standard adj. et. subst. m. Qui est conforme à la norme.
Staphylococcus Genre de la famille des Micrococcaceae, cocci à Gram positif de petite taille groupés en grappes de raisin, anaérobies facultatifs, possédant une catalase, et dont on connaît au moins 27 espèces.
Stase n. f. Ralentissement ou arrêt de la circulation dun liquide dans lorganisme, en particulier du sang (stase sanguine, stase veineuse).
STAT (Signal transducers and activators of transcription) Transducteur de signal et activateur de la transcription. Protéine régulatrice de gène latent, activée par phosphorylation par une Janus kinase (JAK kinase) et qui rentre ensuite dans le noyau, en réponse à des signaux provenant des récepteurs de la famille des cytokines.
Station n. f. En botanique, circonscription de petite étendue représentant un ensemble complet et défini de conditions dexistence de plantes où interviennent des facteurs climatiques, écologiques et biologiques. Très souvent, ces stations sont lobjet détudes scientifiques avec présence dun laboratoire. Exemple : la station du Lautaret.
Stationnaire Cf état stationnaire, phase stationnaire.
Statistique adj. et n. f. Initialement, étude méthodique des faits sociaux par des procédés numériques (classement, dénombrements, inventaires chiffrés, tableaux...). Par extension, ensemble de données concernant une catégorie de faits utilisables pour ce type détude.
Staurosporine n. f. Alcaloïde élaboré par fermentation de certaines souches de l’actinobactérie Lentzea albida (synonyme Streptomyces staurosporeus) ; isolé à partir d’un échantillon de terre prélevé au Japon, il comporte un squelette indolocarbazole dans lequel les deux atomes d’azote indolique sont liés à une partie de nature…
Stavudine n. f. Antiviral, didésoxynucléoside analogue de la thymidine. Sous forme du métabolite 5-triphosphate, elle inhibe la transcriptase inverse du VIH par compétition avec le substrat naturel, la thymidine 5-triphosphate. Elle inhibe également la synthèse de lADN viral en induisant une terminaison de la chaîne dADN par manque…
Stéarique (acide) n. m. Acide gras saturé à 18 atomes de carbone, CH-COOH.
Stéarrhée n. f. Présence quantitativement anormale de lipides non digérés dans les fèces par insuffisance de sécrétion des enzymes lytiques du pancréas exocrine et non consécutive à une cholestase.
Stéatose n. f. Accumulation franche de triglycérides dans le cytoplasme des hépatocytes qui normalement nen contient que très peu.Elle peut être secondaire à une consommation chronique dalcool, à un diabète sucré type 2, la cause la plus fréquente dans les pays occidentaux étant la …
STEC (Shiga-toxin-producing escherichia coli) Souches de E. coli possédant les gènes stx (1 et/ou 2) codant une Shiga-like toxine, bactérie provoquant des colites hémorragiques et des syndromes hémolytiques et urémiques. Plusieurs souches et sérotypes ont pu être isolés présentant des facteurs de virulence variables.
Sténose n. f. Diminution pathologique permanente, congénitale ou acquise du calibre dun orifice, dun canal ou dun organe creux.
Stenotrophomonas maltophilia Bactérie initialement classée dans le genre Pseudomonas, réaffectée à la classe Gammaproteobacteria, dabord dans le genre Xanthomonas, puis déplacée, avec sept autres espèces, à Stenotrophomonas sur la base taxonomique utilisant l’ARN 16S et l’étude du gène codant pour la sous-unité B de lARN polymerase…
Sténoxène adj. Se dit dun parasite très étroitement spécifique, inféodé à des hôtes très peu nombreux.
Stent n. m. Dispositif médical métallique implantable ayant la forme dun maillage tubulaire, dilatable après mise en place, afin de maintenir ouverte la lumière dun vaisseau (artère), pour traiter un anévrisme, un rétrécissement (sténose), une dissection (aorte) ou pour colmater une plaie.
Stéradian (sr) n. m. Unité SI dangle solide qui, ayant son sommet au centre dune sphère, découpe, sur la surface de cette sphère, une aire équivalente à celle dun carré de côté égal au rayon de cette sphère. Un stéradian correspond à une unité dangle solide qui intercepte une…
Stercobiline n. f. Pigment biliaire résultant de loxydation du stercobilinogène formé par réduction de la bilirubine par les bactéries intestinales.
Sterculia Cf gomme.
Stéréaudiométrie n. f. Ensemble dépreuves permettant de mesurer, dans tout le champ dynamique, les difficultés de localisation spatiale sonore dun patient, oreilles nues, puis en présence dun appareil de réhabilitation de cette fonction.
Stéréochimie n. f. Domaine de la chimie traitant de la structure spatiale des molécules et de son impact sur leurs propriétés intrinsèques et leur réactivité. On distingue la stéréochimie statique qui décrit la structure spatiale des molécules et la stéréochimie dynamique qui étudie les aspects structuraux des réactions…
Stéréoisomère adj. et n. m. Qualifie ou désigne chacune des deux molécules ayant la même constitution (même formule plane) mais pas la même structure spatiale.
Stéréosélectivité n. f. Formation prédominante, au cours d’une réaction chimique, d’un stéréoisomère plutôt que d’un autre.
Stéréospécificité n. f. Formation de stéréoisomères de configurations différentes à partir de réactifs isomères de configuration. Exemple de réaction stéréospécifique, l’hydrogénation catalytique du 3,4-diméthylhex-3-ène.Dans le cas d’énantiomères, on parle d’énantiostéréospécificité, dans celui de diastéréoisomères, on parle de diastéréospécificité. Tout processus stéréospécifique est nécessairement stéréosélectif, mais la réciproque n’est…
Stérile adj. Qui ne donne pas de fruit, inapte à la reproduction.
Stérilet n. m. Dispositif à visée contraceptive et antinidatoire introduit, pour une longue durée, dans lutérus (2 à 10 ans), généralement en T constitué dune matière plastique, éventuellement avec du métal (cuivre). Certains libèrent un progestatif.
Stérilisateur n. m. Au sens strict, appareil conçu pour réaliser une stérilisation. Pratiquement, ce mot est surtout utilisé pour désigner soit des appareils utilisant la chaleur sèche ou humide soit des infrastructures avec appareillages conçus pour assurer un traitement stérilisant : installations dirradiation par rayonnement gamma ou par…
Stérilisation n. f. Action de rendre inapte à la reproduction. Peut être définitive ou temporaire. Chez lhomme et les mammifères peuvent être utilisées des méthodes chirurgicales (vasectomie, ligature des trompes, ovariectomie, castration des mâles), des méthodes chimiques, voire physiques (irradiation par les rayons X ou autres).
Stérilité n. f. État dun milieu, dun produit, dun organisme, dun individu stérile.
→ Stomachique
Statine
Anglais : statin
Espagnol : estatina
Étymologie : Grec στατός statós stationnaire, suffixe –ine.
n. f. Nom générique de composés utilisés comme agents hypocholestérolémiants. Grâce à leur cycle lactone, ouvert ou fermé, semblable à celui du 3-hydroxy-3-méthyl-glutaryl-coenzyme A (HMG-CoA), les statines entrent en compétition avec ce composé, en se liant à l'HMG-CoA réductase, enzyme qui catalyse la réduction de l'HMG-CoA en acide mévalonique et joue un rôle-clé dans la régulation de la synthèse du cholestérol intracellulaire.
Les statines diminuent ainsi la production endogène de cholestérol, en particulier dans les hépatocytes. La baisse de la concentration de cholestérol intracellulaire active les facteurs de transcription SREBP (Sterol regulatory element binding protein), induisant une augmentation du nombre de récepteurs aux LDL (LDL-R) en surface des cellules. Une plus grande quantité de LDL circulantes est alors captée pour restaurer le stock de cholestérol intracellulaire, ce qui a pour conséquence une diminution de la concentration circulante de cholestérol-LDL.
Par leur capacité à diminuer très significativement le cholestérol-LDL, les statines constituent un traitement préventif des maladies cardiovasculaires. Les premières statines ont été extraites de champignons (compactine de Penicillium citrinum, mévinoline renommée lovastatine d'Aspergillus terreus). On utilise à l'heure actuelle des statines obtenues par synthèse (pravastatine, simvastatine, rosuvastatine, atorvastatine...).
Les effets indésirables des statines sont le plus souvent bénins (risque rare d’hépatite, crampes musculaires). La rhabdomyolyse (forme gravissime de myopathie) est un effet secondaire rare, associé, de façon plus ou moins importante, à cette classe de médicaments (ceci a conduit au retrait de la cérivastatine). L’incidence des myopathies sous traitement par statine est évaluée à 1 cas pour 10 000 patients par an aux doses standard (20 à 40 mg/j de simvastatine), mais augmente avec des doses plus fortes, ou avec des traitements concomitants susceptibles de modifier le métabolisme des statines (par exemple, association de statine et fibrates).