Gallium Ga-68 gozétotide

De Le dictionnaire
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Gadotérique (acide) n. m. Dérivé du gadolinium.

Gadoversétamide n. m. Chélate obtenu par complexation du gadolinium (III) paramagnétique avec le ligand DTPA-bis-(méthoxyéthylamide).

Gadoxétate disodique n. m. Agent de contraste, complexe ionique composé de gadolinium (III) et du dérivé éthoxybenzyle de lacide pentaacétique diéthylène triamine, présenté sous forme de sel disodique pour injection IV, à usage diagnostique par IRM. Cf Gadolinium.

Gaïac n. m. Bois brun verdâtre très dur provenant de petits arbres (Guaiacum officinale, G. sanctum Zygophyllacées) originaires des Caraïbes et de la côte nord dAmérique du Sud.

Gaïacol n. m. Dérivé ortho-méthoxylé du phénol. Est lun des constituants de la créosote de bois, en particulier de gaïac et de hêtre.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 07/2009, 1978).

Gaïacolsulfonique (acide) Cf gaïacol, sulfogaïacol.

Gaïazulène n. m. Sesquiterpène azulènique constituant de l’essence de camomille.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 1041500).

Gaillet odorant

Gain de fonction n. m. Manipulation génétique permettant damoindrir ou dexalter la virulence des agents infectieux en créant des mutations, des délétions ou des insertions dans les gènes.

Gaine n. f. Etui de protection ou de rangement.

Galactane n. m. Terme générique désignant des polysaccharides homogènes constitués dunités de galactose. Les carraghénanes et la gélose, polysaccharides constitués dunités dérivées du galactose, peuvent être considérés comme des galactanes complexes.

Galactomannane n. m. Terme générique désignant des polysaccharides hétérogènes constitués dunités de galactose et de mannose, formant des solutions plus ou moins visqueuses avec leau. Les galactomannanes de guar et de caroubier sont des mucilages improprement appelés « gommes » guar et de caroube.Le galactomannane du guar est…

Galactorrhée n. f. Production anormale dune sécrétion lactée en dehors des conditions de la lactation post-accouchement : 1- chez une nourrice, écoulement de lait surabondant ; 2- chez une femme pubère ; 3- chez un homme, écoulement par le mamelon dun liquide lactescent contenant de la caséine.

Galactosamine n. f. 2-amino-2-désoxy-D-galactose, osamine dérivée du galactose le plus souvent présente sous la forme acétylée (GalNAc), en particulier dans les glycosaminoglycanes.

Galactose n. m. Aldohexose fermentescible appartenant à la série D, épimère du glucose (carbone 4). Les formes hémiacétaliques pyranosiques sont les plus répandues.

Galactosémie n. f. Présence de galactose dans le sang périphérique. Le galactose est normalement indétectable dans le sang. Sa présence, lors de différentes pathologies appelées galactosémies, est due à un déficit enzymatique dans l’une des étapes de son métabolisme.

Galactosidase n. f. Terme générique désignant les enzymes qui catalysent l’hydrolyse des liaisons osidiques dans lesquelles le galactose est engagé.Cf alpha-galactosidase, bêta-galactosidase.

Galacturonique (acide) n. m. Acide résultant de l’oxydation de la fonction alcool primaire du galactose.

Galantamine n. f. Alcaloïde à squelette benzazépinique présent dans de nombreuses espèces dAmaryllidaceae (genres Galanthus, Leucojum, Lycoris, Narcissus...) ; la galantamine est obtenue par extraction (notamment à partir de Leucojum aestivum L.), également par synthèse. Activité parasympathomimétique indirecte par inhibition compétitive et réversible de lacétylcholinestérase ; également amplification…

Galanthamine

Galbanum n. m. Arbuste (Ferula gummo, F. galbaniflua Boiss. Ombellifères) poussant à létat sauvage dans les zones désertiques dIran, dAfghanistan, dont la gomme récoltée par incision est distillée pour donner une huile essentielle ou traitée par des solvants pour obtenir un résinoïde.

Galbule n. m. Cône à écailles charnues, soudées en une masse bacciforme. Le cône femelle de certains conifères (genévrier) peut être réduit à quelques écailles et devenir charnu, les ovules deviennent concrescents et mous formant le galbule (faussement appelée baie de genièvre).

Galcanézumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé dirigé contre le peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC ou CGRP (Calcitonin gene-related peptide), neuropeptide synthétisé sous 2 formes (-α et -β) par les cellules du système nerveux central et périphérique par épissage alternatif du gène…

Gale n. f. Parasitose cutanée contagieuse due à la femelle dun acarien microscopique, le sarcopte (Sarcoptes scabiei). Elle se transmet par contact direct et est favorisée par une mauvaise hygiène ainsi que par la promiscuité (personnes partageant le même lit et lors des rapports sexuels, cest donc…

Galéga n. m. Grande herbacée vivace (Galega officinalis L., Fabaceae ex-Légumineuses) des régions tempérées et chaudes du pourtour méditerranéen, naturalisée ailleurs ; plante à la fois médicinale, toxique et ornementale (variétés cultivées). Présence de flavonoïdes et surtout d’alcaloïdes dérivés de la guanidine (galégine [N-3,3-diméthylallylguanidine, = 3-méthyl-2-buténylguanidine], hydroxygalégine) à…

Galénique

Galien (serment de) n. m. Ensemble des règles morales de la profession pharmaceutique, auquel se trouve accolé traditionnellement le nom de Galien ; était une obligation sous l’Ancien Régime, la pharmacie étant un métier juré mais avec des formules variables d’un lieu à l’autre. Imposé notamment en août 1484 par les…

Galle n. f. Excroissance pathologique produite par des végétaux en réaction à la piqûre danimaux parasites, le plus souvent des insectes. Par exemple, la galle du chêne ou « noix » de galle, masse globuleuse dure, est due à la piqûre du bourgeon de Quercus infectoria Olivier, Fagaceae,…

Gallique (acide) n. m. Acide-phénol dérivé de lacide benzoïque formé biogénétiquement dans les plantes à partir de lacide shikimique ; largement présent dans la nature, parfois en quantité importante (galles du chêne), soit sous forme libre, soit sous forme desters plus ou moins complexes avec des oses (généralement glucose)…

Gallium n. m. , Métal (4 groupe de la classification périodique) ayant un point de fusion exceptionnellement bas (30 °C).


Gallium-68 édotréotide n. m. Préparation radiopharmaceutique injectable à usage diagnostique, utilisée, en tomographie par émission de positrons (TEP), pour la localisation de lésions primaires ou secondaires de tumeurs neuroendocrines gastroentéropancréatiques confirmées ou suspectes et surexprimant les récepteurs de la somatostatine. Le gallium (Ga)-édotréotide se lie, avec une haute affinité,…

Gallium Ga-68 gozétotide n. m. Préparation radiopharmaceutique dont le vecteur est un ligand de l’antigène membranaire spécifique de la prostate, AMSP (ou PMSA, prostate specific membrane antigen), conjugué à un motif acyclique chélateur de métaux, l’acide N,N’-bis[2-hydroxy-5-(carboxyéthyl)benzyl] éthylène diamine-N,N’-diacétique (HBED-CC). Ce chélateur permet de complexer le radioisotope gallium-68…

Gallotanin Cf tanin.

Galsulfase n. f. Forme recombinante de la N-acétylgalactosamine 4-sulfatase humaine.

Gambierdiscus n. m. Microalgue dinoflagellée de grande taille, colonisant les massifs coralliaires morts des mers tropicales (Océan Pacifique, Caraïbes…). Gambierdiscus toxicus produit une phycotoxine appelée gambiertoxine (ciguatoxines et maïtotoxine), responsable, par les chaînes alimentaires, d’une grave intoxication, la ciguatera, par consommation de poisson.

Gamboge n. m. Arbre (Garcinia hanburyi Hook.f., Clusiaceae) originaire du Sud-Est asiatique (Cambodge, Vietnam, Thaïlande…). Par incision du tronc, obtention d’une gomme-résine, la gomme-gutte, renfermant des xanthones poly-isoprénylées de structure originale (acides gambogique, isogambogique et produits voisins) douées de propriétés cytotoxiques marquées ; potentialités antitumorales prometteuses en intervenant…

Gamétange n. m. Ensemble de cellules dont la cellule mère des gamètes ; les gamétanges mâles sont appelés anthéridies et les gamétanges femelles archégones ; les gamétanges se différencient à partir du gamétophyte. Les gamétanges sont typiques des plantes terrestres : la présence dune enveloppe protège les gamètes…

Gamète n. m. Cellule haploïde spécialisée de la reproduction sexuée, mâle ou femelle, dont la fusion est à lorigine dun oeuf ou zygote.

Gamétocyste n. m. Nom de la cellule mère des gamètes chez les algues et des champignons, caractérisée par labsence denveloppe protectrice (différence avec le gamétange) ; le gamétocyste mâle est appelé spermatocyste et le gamétocyste femelle, oocyste.

Gamétocyte n. m. Cellule germinale immature produisant, par le processus de la gamétogenèse, un gamète, ovule ou spermatozoïde, cellules reproductrices.

Gamétocytocide adj. Se dit dune substance de synthèse capable de tuer les gamétocytes présents chez lHomme au niveau sanguin, en bloquant la respiration mitochondriale, plus spécialement les gamétocytes du genre Plasmodium, mais pas les gamètes. Inhibe la transformation des gamétocytes du sang humain en gamètes chez le…

Gamétophyte n. m. Génération haploïde (n chromosomes) du cycle de reproduction des végétaux, issue du développement dune méiospore et à lorigine des gamètes. Chez les plantes terrestres, lembryon (diploïde) formé après la fécondation se développe en parasite du gamétophyte.

Gamma-aminobutyrique (acide)

Gammaglobuline n. f. Dénomination courante dune protéine plasmatique migrant en position gamma à lélectrophorèse et appartenant à la famille des immunoglobulines à fonction danticorps. Les gammaglobulines sériques sont analysées et dosées en pratique clinique par lélectrophorèse des protides sanguins sur support dacétate de cellulose ou sur gel dagarose.

Gammaglutamyltransférase (GGT) n. f. Enzyme glycoprotéique membranaire catalysant le transfert de restes gammaglutamyles du glutathion ou dautres peptides sur des acides aminés. Plus particulièrement présente dans les organes du tractus gastro-intestinal. Laugmentation de lactivité plasmatique (valeurs usuelles ≤40 UI/L) signe une cholestase ou une atteinte hépatocellulaire (100-1000 UI/L).

Gamma-hydroxybutyrique (acide) n. m. Acide γ-hydroxylé, bioisostère de lacide γ-aminobutyrique ou GABA.

Gammapathie n. f. Affection caractérisée par une anomalie des gammaglobulines.

Gamma-pyrone n. f. Hétérocycle oxygéné dérivé du pyrane, comportant une fonction cétone en 4 ; structure présente dans de nombreuses substances naturelles (maltol, acide méconique, chromones, flavones, flavonols...).

Gamone n. f. Hormone de fécondation produite par les cellules sexuelles des plantes (Algues en particulier) et de certains animaux inférieurs (mollusques, vers, poissons), jouant un rôle dans lattraction réciproque des cellules sexuelles. On distingue les androgamones sécrétées par les gamètes mâles et les gynogamones sécrétées par les…

Gamopétale adj. et n. f. Qualifie ou désigne des plantes, fleurs ou corolles à pétales soudés. Autrefois classe de plantes devenues aujourdhui les Triporées dites évoluées (exemple : Asteraceae anciennement Composées).

Gamosépale adj. et n. f. Qualifie ou désigne des fleurs ou calices à sépales soudés (calice dont les divisions sont plus ou moins soudées entre elles).

Ganaxolone n. m. Neurostéroïde de synthèse dérivé du prégnane, qui est un analogue méthylé en position 3β de l’alloprégnanolone (devenue, en 2018, un médicament, la brexanolone ou 3α,5α-tétrahydroprogestérone). Il agit comme modulateur allostérique du récepteur (de type A) de l’acide γ-aminobutyrique (GABAA), site distinct du site de liaison…

Ganciclovir n. m. Antiviral analogue nucléosidique de synthèse de la 2’-désoxyguanosine dans lequel le pentose est substitué par une chaîne aliphatique acyclique. Formule : C9H13N5O4. Comme l’aciclovir, sa forme active est triphosphorylée. La première phosphorylation est effectuée par une phosphotransférase virale codée par les gènes UL97 du cytomégalovirus…

Ganétespib n. m. Petite molecule de synthèse ayant la propriété dinhiber la protéine de choc thermique 90 (Hsp90 pour inhibitor of heat shock protein 90) et qui possède une activité antinéoplasique. Le ganétespib, en se liant à la Hsp90, conduit : i) à la dégradation, par des…

Ganglion n. m. Petit renflement arrondi ou fusiforme présent sur les vaisseaux lymphatiques et les nerfs.

Ganglioside n. m. Glycosphingolipide constitué dun core lactosylcéramide sur lequel sont fixés un ou plusieurs résidus glycosyle dont lacide N-acétylneuraminique (NANA) ou acide sialique. Les gangliosides sont localisés dans le feuillet externe de la membrane plasmique de diverses cellules, en particulier des cellules nerveuses. Leur…

Gangliosidose n. f. Terme regroupant des maladies lysosomales autosomiques récessives, liées à un déficit enzymatique du catabolisme des gangliosides, entrainant leur accumulation dans divers tissus et cellules, dont principalement les neurones. On distingue :3- la maladie de Sandhorf, due à un déficit en hexosaminidases A (sous-unités αβ)…

Gangrène n. f. Mortification et putréfaction dune grande surface de tissu détiologie embolique, infectieuse ou traumatique.

Ganirélix (acétate de) n. m. Antagoniste de la GnRH. Cet antagoniste de lhormone lutéinisante (LH-RH), proche du cétrorélix, est un décapeptide de synthèse porteur de modifications structurales cruciales en position 1, 2, 3, 6, 8 et 10. Le ganirélix entre en compétition avec la LH-RH endogène au niveau de ses…

Ganitumab n. m. Anticorps monoclonal humain antagoniste du récepteur du facteur de croissance de type 1 apparenté à linsuline (IGF‑1R pour insulin-like growth factor 1 receptor), ayant une activité antinéoplasique. En se liant au récepteur IGF‑1R, le ganitumab empêche la fixation du ligand naturel IGF‑1 et, de ce…



→ G-CSF

Gallium Ga-68 gozétotide

Dernière modification de cette page le 18 juillet 2023


Gallium Ga-68 gozétotide.

Synonyme(s) : gallium 68 PSMA-11

n. m.  (DCI). Préparation radiopharmaceutique dont le vecteur est un ligand de l’antigène membranaire spécifique de la prostate, AMSP (ou PMSA, prostate specific membrane antigen), conjugué à un motif acyclique chélateur de métaux, l’acide N,N’-bis[2-hydroxy-5-(carboxyéthyl)benzyl] éthylène diamine-N,N’-diacétique (HBED-CC). Ce chélateur permet de complexer le radioisotope gallium-68 (68Ga) pour la réalisation d’examens d’imagerie TEP (tomographie par émission de positons).

Le 68Ga n’est pas un isotope naturel, il est issu de la décroissance radioactive par capture électronique pure du germanium-68 (68Ge), lui-même artificiel. Dans les services de médecine nucléaire, le 68Ga pour radiomarquage peut être obtenu grâce à un générateur radiopharmaceutique 68Ge/68Ga. Le noyau du 68Ga est un noyau instable qui présente un excès de protons. Il combine deux modes de décroissance (période physique = 68 min), la capture électronique et la désintégration β+ pour près de 89 %, ce qui en fait un isotope de choix pour la tomographie par émission de positons.
Après injection intraveineuse du gallium Ga-68 gozétotide, ce marqueur radiopharmaceutique se lie à l’AMSP surexprimé dans les cellules épithéliales tumorales prostatiques dans lesquelles il est ensuite internalisé.