Épreuve

De Le dictionnaire
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Épinastine (chlorhydrate d') n. f. Antagoniste des récepteurs histaminiques H1 et inhibiteur de la dégranulation des mastocytes, sans effet sédatif.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2010, 2411).

Épine n. f. En botanique, élément dorigine profonde provenant d’un organe transformé (feuille, stipule…), contenant des tissus conducteurs (exemple : robinier pseudo-acacia). À distinguer d’un aiguillon, facilement détachable, formé à partir des cellules superficielles de l’épiderme (exemples : rosier, ronce).

Épinéphrine

Épineux adj. Qualifie un végétal muni d’épines.

Épine-vinette n. f. Arbuste touffu et épineux (Berberis vulgaris L., Berberidaceae) commun dans toute l’Europe et naturalisé en Amérique du Nord ; la tige et la racine sont colorées en jaune ; le fruit est une baie oblongue rouge vif, de saveur acidulée, se présentant en grappes. Présence…

Épipétale adj. Qui se trouve (on dit aussi qui naît) sur les pétales (sur la corolle), par exemple étamines épipétales des Lamiaceae (ex Labiées).

Épiphyse n. f. 1- Petite structure neuroendocrinienne appelée encore glande pinéale située sur le toit du diencéphale contribuant, via la mélatonine, à la synchronisation dun certain nombre de fonctions rythmiques (nycthémérales ou saisonnières), avec les variations des facteurs environnementaux ; 2- chacune des extrémités d’un os long, séparée…

Épiphyte n. m. Littéralement sur une plante ; cas des plantes vivant à la surface d’un autre végétal sans en être parasite ; elles sont souvent présentes dans les forêts tropicales humides ; elles obtiennent leur nourriture sur l’écorce de leur support, dans le sol au moyen de…

Épipodophyllotoxine n. f. Épimère en 4 de la podophyllotoxine ; par extension, terme générique désignant des dérivés de l’épipodophyllotoxine obtenus par hémisynthèse à partir de la podophyllotoxine ; propriétés anticancéreuses par inhibition des topoisomérases II.

Épirubicine n. f. Antibiotique antitumoral ou antinéoplasique hémisynthétique de la classe des anthracyclines; isomère de la doxorubicine (4’-épi-doxorubicine). Substance intercalante, inhibitrice des topoisomérases II.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 1590 (chlorhydrate d’).

Épisiotomie n. f. Acte chirurgical consistant à faire une incision du périnée au moment de l’accouchement, afin de faciliter lexpulsion foetale. Le but est de sectionner une portion du muscle releveur de lanus. La section de cette portion musculaire entraîne, par le même geste, la section d’une…

Épisome n. m. Molécule dADN circulaire qui peut se répliquer de façon autonome (forme libre) ou être intégrée dans un chromosome circulaire (forme intégrée).

Épissage n. m. Assemblage bout à bout des extrémités dun cordage en entrelaçant les torons de façon à obtenir une structure continue.

Épissosome n. m. Complexe nucléaire formé de particules ribonucléoprotéiques qui s’assemblent sur le transcrit primaire et permettent son épissage.

Épithélioma n. m. Tumeur maligne par prolifération désordonnée du tissu de recouvrement (cutané ou muqueux) de l’organisme. Elle se présente sous de nombreux aspects, selon le siège (cutané, oropharyngé, bronchique, œsophagien, utérin ou anal) et la nature de l’épithélium concerné (épithélioma basocellulaire, spinocellulaire, cylindrique).

Épithélium n. m. Tissu constitué de cellules jointives, en une seule couche (épithélium simple) ou en plusieurs couches (épithélium stratifié), unies par des systèmes de jonction et séparé du tissu conjonctif sous-jacent par une lame basale ou membrane basale. Constitue le tissu superficiel du tégument externe (peau)…

Épitoge n. f. Ornement fait d’une bande d’étoffe fixée à l’épaule gauche de la robe des professeurs des universités et garnie d’une, deux ou trois bandes d’hermine, selon le grade.

Épitope n. m. Structure dune molécule dantigène capable de sassocier sélectivement à un site de liaison dun anticorps appelé paratope ou site anticorps. On distingue les épitopes séquentiels ou linéaires et les épitopes conformationnels ou discontinus. Un antigène peut posséder plusieurs épitopes identiques (épitopes répétitifs, par exemple les…

Épizootie n. f. Maladie contagieuse frappant simultanément un grand nombre danimaux de la même espèce ou despèces différentes.

Éplérénone n. f. Diurétique épargneur potassique dérivé des pregnanes, antagoniste de l’aldostérone, empêchant sa fixation sur le récepteur des minéralocorticoïdes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2765).

Éplontersen n. m. Oligonucléotide [1] antisens conjugué covalemment à un ligand qui contient trois groupes N-acétylgalactosamine [2] (GalNAc) qui favorisent sa captation par les hépatocytes [3].Ce conjugué oligonucléotide antisens – GalNAc se lie aux ARN messagers [4] (naturel ou mutants) codant la transthyrétine [5] dans le foie et…

EPO

Époétine n. f. Nom générique des éryhropoïétines de synthèse obtenues par la technique de l’ADN recombinant, par introduction du gène de l’érythropoïétine humaine dans une cellule animale type cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Les différentes érythropoïétines humaines recombinantes, désignées époétines alfa (α), bêta (β), delta (δ), thêta…

Épolamine n. f. (DCF) Base utilisée pour salifier des acides utilisés en thérapeutique, par exemple le diclofénac.

Éponge n. f. Squelette corné de spongiaire.

Époprosténol (sodique) n. m. Prostacycline ayant deux actions pharmacologiques principales : vasodilatation directe des lits vasculaires artériels pulmonaires et systémiques, et inhibition de l’agrégation plaquettaire.

Épothilone n. f. Nom générique désignant plusieurs substances naturelles polyacétiques (par exemple épothilone B) de structure macrocyclique lactonique (macrolide) comportant un noyau thiazole et un époxyde. Isolées par fermentation d’une myxobactérie (Sorangium cellulosum), elles présentent des propriétés antitumorales par un mécanisme rappelant celui des taxanes (antimitotique par inhibition…

Époxomicine n. f. Tétrapeptide linéaire d’origine naturelle comportant un pharmacophore époxycétone, obtenu par fermentation d’une souche d’une actinobactérie non identifiée (Q996-17). Propriétés anticancéreuses par inhibition sélective du protéasome.

Époxyde n. m. Molécule comportant un cycle à trois chaînons, constitué d’un atome d’oxygène et de deux atomes de carbone. Classe d’agents alkylants délaissés (exemple : étoglucide).

Épratuzumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé, de type IgG1, dirigé contre le cluster de différenciation CD22, glycoprotéine de surface présente sur de nombreux lymphocytes B matures et malins, qui jouerait un rôle comme molécule d’adhésion, dans l’activation et la survie des lymphocytes B. Après liaison au CD22,…


Éprosartan (mésilate d') n. m. Antihypertenseur dérivé non-tétrazole, non-biphényle dorigine synthétique. Cest un antagoniste de langiotensine II sélectif pour le sous-type AT1 du récepteur. Il antagonise leffet de langiotensine II sur la pression artérielle, le flux sanguin rénal et la sécrétion daldostérone.

EPRUS

Epstein-Barr (virus d')-(EBV) n. m. Virus de la famille des Herpesviridae, sous-famille des Gammaherpesvirinae. Virus de 120 à 200 nm, constitué dun génome dADN bicaténaire linéaire de très grande taille et de grande complexité, dune capside icosaédrique (100 nm de diamètre) constituée de 162 capsomères composés de 6 protéines, dun…

Éptacog alfa activé n. m. Facteur de coagulation VIIa recombinant (masse moléculaire denviron 50 000 daltons) produit dans des cellules rénales de hamsters nouveau-nés (cellules BHK) par la technique de lADN recombinant.

Eptifibatide n. m. Antithrombotique. Leptifibatide est un heptapeptide cyclique de synthèse conçu à partir de la structure des désintégrines présentes dans le venin de crotale. Il contient un résidu mercaptopropionyle (désaminocystéinyle) et six acides aminés parmi lesquels la séquence RGD (arginyl-glycyl-aspartyl) impliquée dans la fonction dadhésion des plaquettes.…

Eptinezumab n. m. Anticorps monoclonal (IgG1) humanisé produit par génie génétique dans la levure Pichia pastoris ; il neutralise les deux isoformes α et β du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide), en les empêchant de se lier à leurs récepteurs.…

Éptotermine alfa n. f. Ostéoinducteur et ostéoconducteur produit par la technique de lADN recombinant dans une lignée de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).

Épuisement n. m. Consommation totale, par exemple, épuisement dun gisement de charbon.

Équilibre Etat de repos résultant de forces qui se compensent.

Équipe n. f. Ensemble de personnes travaillant ou concourant à une même tâche.

Equisetaceae Famille contenant un seul genre : le genre Equisetum ; aujourdhui la nouvelle classification comprend les ptéridophytes (anciennement fougères), divisés en différentes classes, dont les Équisétopsides renfermant 15 espèces de prêles caractérisées par des feuilles petites réduites à des écailles.

Équivalence n. f. Qualité de ce qui est égal en valeur ou de ce qui entraîne des effets comparables.

Équivalent n. m. Égal, de même valeur.

Équivalent-gramme Cf équivalent.

Éradication n. f. Action de supprimer, déliminer définitivement et complètement.En médecine : 1- extirpation complète dun organe, dune partie dorgane, dune tumeur ; 2- élimination totale de la surface de la terre dune infection contagieuse, dune maladie endémique, par vaccination ou par destruction de lagent infectieux ou…

Éravacycline n. f. Antibiotique antibactérien à large spectre de la classe des cyclines obtenu par synthèse ; premier représentant de la sous-classe des fluorocyclines, caractérisées par la présence d’un atome de fluor en position 7 sur le cycle aromatique de la cycline. De structure proche de celle de…

Erbium n. m. , lanthanide, dont lisotope radioactif Er a été proposé, sous forme de citrate, pour lutter contre les inflammations, en particulier pour la destruction des synoviales.

Erdafitinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice des fonctions tyrosine kinases des récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes, FGFR (fibroblastic growth factor receptor), et plus spécifiquement des FGFR de types 2 et 3. Ces récepteurs FGFR2 et FGFR3 peuvent faire lobjet de mutations dans les cellules…

ERDF

Erdostéine n. f. Dérivé cyclisé de l’homocystéine, amidifié par un diacide soufré, agissant comme mucomodificateur de type mucolytique. Il sagit dune prodrogue qui agit par ses métabolites actifs contenant le groupe thiol libre capable de dépolymériser les mucopolysaccharides de la sécrétion bronchique (phase gel). En rompant les…

Érénumab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG2-λ) dirigé contre le récepteur du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide). Le GRRP, neuropeptide de 37 acides aminés, est impliqué, au niveau du ganglion trigerminal, dans la transmission des informations…

Erg n. m. Unité dénergie appartenant au système centimètre/gramme/seconde (CGS), égale à 10 joules.

Ergobasine Cf ergométrine.

Ergocalciférol n. m. Substance à action vitaminique D, résultant de l’irradiation de l’ergostérol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0082).

Ergocornine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique; un des constituants de l’ergotoxine.

Ergocristine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique ; un des constituants de l’ergotoxine.

Ergocryptine (α- et β-) n. f. Alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) de l’ergot de seigle, dérivés de l’acide lysergique, constituants de l’ergotoxine ; isomères différant l’un de l’autre par la nature de l’un des acides aminés de la partie peptidique.

Ergoline n. f. Structure tétracyclique formée par l’accolement d’un indole et d’une quinoléine hydrogénée. Squelette de base de lacide lysergique et des principaux alcaloïdes de lergot de seigle.

Ergométrine n. f. Alcaloïde indolique de l’ergot de seigle (amide de l’acide lysergique avec le 2-aminopropanol). Puissant ocytocique et antihémorragique utérin.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0223 corrigé 10.3 (maléate d).

Ergonomie n. f. Étude qualitative et quantitative du travail dans l’entreprise s’intéressant aux conditions de travail (techniques, physiologiques, psychologiques, sociologiques) et à l’amélioration de la productivité, en tentant d’adapter le travail à l’individu.



→ Érythroleucémie

Épreuve

Dernière modification de cette page le 15 janvier 2016


Anglais : test
Espagnol : prueba
Étymologie : Latin prŏbāre faire l’essai, éprouver, vérifier, prouver.

n. f. Action de soumettre une personne, une chose, à certaines expériences pour en apprécier la valeur. Exemples : en assurance de qualité, expérience à laquelle on soumet un système matériel ou un objet, en vue d'apprécier sa conformité à un modèle ou à une substance de référence. En biologie médicale, examen ou ensemble d’examens destiné à explorer une fonction, par exemple fonction respiratoire, fonction rénale. En mathématiques, expérience susceptible de conduire à des résultats différents, parfois extrêmement nombreux, chacun des résultats possibles constituant un événement aléatoire lié à l'épreuve étudiée.


Épreuve au citrate de clomifène


Cf clomifène (citrate de).


Épreuve d’absorption du D-xylose


Cf xylose.


Épreuve de compatibilité croisée

Anglais : cross-matching
Espagnol : test de compatibilidad reciproca

Technique sérologique in vitro utilisée pour la détection d'alloanticorps anti-hématies ou anti-leucocytes dans le sérum d'un sujet. Consiste à mettre en présence les cellules du donneur et le sérum du receveur. Permet de déterminer la compatibilité entre un donneur et un receveur avant une transfusion, une greffe ou une transplantation, une épreuve positive étant une contre-indication formelle.


Épreuve de dégranulation des basophiles humains (TDB)

Anglais : test of degranulation of human basophils
Espagnol : test de degranulación de los basófilos humanos

Épreuve de biologie clinique de détection des IgE réactives sur les cellules cibles de l'atopie, utilisée pour le diagnostic de l'hypersensibilité immédiate de type I ou maladie atopique. Est fondée sur le fait qu'une basopénie apparaît après un accident allergique aigu, disparition apparente des basophiles lorsqu'ils ont perdu leurs granulations métachromatiques contenant de l'histamine. Elle se produit lorsque les anticorps (IgE) qui recouvrent leur surface sont en contact avec l’antigène qui, lors d'un premier contact, avait suscité leur formation. L'épreuve consiste à mettre en contact les granulocytes basophiles frais du sujet (obtenus par leucoconcentration à partir du sang périphérique puis colorées en mettant à profit les propriétés métachromatiques de leurs granulations cytoplasmiques) avec l'allergène suspecté ou avec des anticorps anti-IgE (témoin positif) qui réalisent un pontage entre les IgE fixées sur les basophiles, ce qui entraîne leur dégranulation. Le pourcentage de disparition des basophiles est évalué au microscope, la coloration ne permettant plus de dénombrer que les cellules ayant résisté à la dégranulation.

Technique longue à réaliser, non automatisée, dont la lecture présente une certaine subjectivité. Remplacée par le test d'histamino-libération leucocytaire (HLL) avec dosage isotopique de l'histamine ou par ELISA et par des méthodes en cytométrie de flux.


Épreuve de Schilling


Cf test de Schilling.


Épreuve de transformation lymphoblastique

Anglais : lymphocyte proliferation test
Espagnol : test de transformación linfoblástica

Test immunologique in vitro évaluant la capacité des lymphocytes d’un sujet à être activés par une immunisation préalable, c’est-à-dire à proliférer en étant transformés en grandes cellules lymphoblastiques ou immunoblastes, lorsqu’ils sont mis en présence d’un antigène contre lequel le sujet dont ils proviennent est immunisé. Peut être mesurée cytologiquement sur lame ou mieux par comptage de l’incorporation de thymidine tritiée.

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