Équivalent
Épissosome n. m. Complexe nucléaire formé de particules ribonucléoprotéiques qui s’assemblent sur le transcrit primaire et permettent son épissage.
Épithélioma n. m. Tumeur maligne par prolifération désordonnée du tissu de recouvrement (cutané ou muqueux) de l’organisme. Elle se présente sous de nombreux aspects, selon le siège (cutané, oropharyngé, bronchique, œsophagien, utérin ou anal) et la nature de l’épithélium concerné (épithélioma basocellulaire, spinocellulaire, cylindrique).
Épithélium n. m. Tissu constitué de cellules jointives, en une seule couche (épithélium simple) ou en plusieurs couches (épithélium stratifié), unies par des systèmes de jonction et séparé du tissu conjonctif sous-jacent par une lame basale ou membrane basale. Constitue le tissu superficiel du tégument externe (peau)…
Épitoge n. f. Ornement fait d’une bande d’étoffe fixée à l’épaule gauche de la robe des professeurs des universités et garnie d’une, deux ou trois bandes d’hermine, selon le grade.
Épitope n. m. Structure dune molécule dantigène capable de sassocier sélectivement à un site de liaison dun anticorps appelé paratope ou site anticorps. On distingue les épitopes séquentiels ou linéaires et les épitopes conformationnels ou discontinus. Un antigène peut posséder plusieurs épitopes identiques (épitopes répétitifs, par exemple les…
Épizootie n. f. Maladie contagieuse frappant simultanément un grand nombre danimaux de la même espèce ou despèces différentes.
Éplérénone n. f. Diurétique épargneur potassique dérivé des pregnanes, antagoniste de l’aldostérone, empêchant sa fixation sur le récepteur des minéralocorticoïdes.Inscrite à la Pharmacopée Européenne (monographie 04/2015, 2765).
Éplontersen n. m. Oligonucléotide [1] antisens conjugué covalemment à un ligand qui contient trois groupes N-acétylgalactosamine [2] (GalNAc) qui favorisent sa captation par les hépatocytes [3].Ce conjugué oligonucléotide antisens – GalNAc se lie aux ARN messagers [4] (naturel ou mutants) codant la transthyrétine [5] dans le foie et…
Époétine n. f. Nom générique des éryhropoïétines de synthèse obtenues par la technique de l’ADN recombinant, par introduction du gène de l’érythropoïétine humaine dans une cellule animale type cellules ovariennes de hamster chinois (CHO). Les différentes érythropoïétines humaines recombinantes, désignées époétines alfa (α), bêta (β), delta (δ), thêta…
Épolamine n. f. (DCF) Base utilisée pour salifier des acides utilisés en thérapeutique, par exemple le diclofénac.
Éponge n. f. Squelette corné de spongiaire.
Époprosténol (sodique) n. m. Prostacycline ayant deux actions pharmacologiques principales : vasodilatation directe des lits vasculaires artériels pulmonaires et systémiques, et inhibition de l’agrégation plaquettaire.
Épothilone n. f. Nom générique désignant plusieurs substances naturelles polyacétiques (par exemple épothilone B) de structure macrocyclique lactonique (macrolide) comportant un noyau thiazole et un époxyde. Isolées par fermentation d’une myxobactérie (Sorangium cellulosum), elles présentent des propriétés antitumorales par un mécanisme rappelant celui des taxanes (antimitotique par inhibition…
Époxomicine n. f. Tétrapeptide linéaire d’origine naturelle comportant un pharmacophore époxycétone, obtenu par fermentation d’une souche d’une actinobactérie non identifiée (Q996-17). Propriétés anticancéreuses par inhibition sélective du protéasome.
Époxyde n. m. Molécule comportant un cycle à trois chaînons, constitué d’un atome d’oxygène et de deux atomes de carbone. Classe d’agents alkylants délaissés (exemple : étoglucide).
Épratuzumab n. m. Anticorps monoclonal recombinant humanisé, de type IgG1, dirigé contre le cluster de différenciation CD22, glycoprotéine de surface présente sur de nombreux lymphocytes B matures et malins, qui jouerait un rôle comme molécule d’adhésion, dans l’activation et la survie des lymphocytes B. Après liaison au CD22,…
Épreuve n. f. Action de soumettre une personne, une chose, à certaines expériences pour en apprécier la valeur. Exemples : en assurance de qualité, expérience à laquelle on soumet un système matériel ou un objet, en vue dapprécier sa conformité à un modèle ou à une substance de…
Éprosartan (mésilate d') n. m. Antihypertenseur dérivé non-tétrazole, non-biphényle dorigine synthétique. Cest un antagoniste de langiotensine II sélectif pour le sous-type AT1 du récepteur. Il antagonise leffet de langiotensine II sur la pression artérielle, le flux sanguin rénal et la sécrétion daldostérone.
Epstein-Barr (virus d')-(EBV) n. m. Virus de la famille des Herpesviridae, sous-famille des Gammaherpesvirinae. Virus de 120 à 200 nm, constitué dun génome dADN bicaténaire linéaire de très grande taille et de grande complexité, dune capside icosaédrique (100 nm de diamètre) constituée de 162 capsomères composés de 6 protéines, dun…
Éptacog alfa activé n. m. Facteur de coagulation VIIa recombinant (masse moléculaire denviron 50 000 daltons) produit dans des cellules rénales de hamsters nouveau-nés (cellules BHK) par la technique de lADN recombinant.
Eptifibatide n. m. Antithrombotique. Leptifibatide est un heptapeptide cyclique de synthèse conçu à partir de la structure des désintégrines présentes dans le venin de crotale. Il contient un résidu mercaptopropionyle (désaminocystéinyle) et six acides aminés parmi lesquels la séquence RGD (arginyl-glycyl-aspartyl) impliquée dans la fonction dadhésion des plaquettes.…
Eptinezumab n. m. Anticorps monoclonal (IgG1) humanisé produit par génie génétique dans la levure Pichia pastoris ; il neutralise les deux isoformes α et β du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide), en les empêchant de se lier à leurs récepteurs.…
Éptotermine alfa n. f. Ostéoinducteur et ostéoconducteur produit par la technique de lADN recombinant dans une lignée de cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).
Épuisement n. m. Consommation totale, par exemple, épuisement dun gisement de charbon.
Équilibre Etat de repos résultant de forces qui se compensent.
Équipe n. f. Ensemble de personnes travaillant ou concourant à une même tâche.
Equisetaceae Famille contenant un seul genre : le genre Equisetum ; aujourdhui la nouvelle classification comprend les ptéridophytes (anciennement fougères), divisés en différentes classes, dont les Équisétopsides renfermant 15 espèces de prêles caractérisées par des feuilles petites réduites à des écailles.
Équivalence n. f. Qualité de ce qui est égal en valeur ou de ce qui entraîne des effets comparables.
Équivalent-gramme Cf équivalent.
Éradication n. f. Action de supprimer, déliminer définitivement et complètement.En médecine : 1- extirpation complète dun organe, dune partie dorgane, dune tumeur ; 2- élimination totale de la surface de la terre dune infection contagieuse, dune maladie endémique, par vaccination ou par destruction de lagent infectieux ou…
Éravacycline n. f. Antibiotique antibactérien à large spectre de la classe des cyclines obtenu par synthèse ; premier représentant de la sous-classe des fluorocyclines, caractérisées par la présence d’un atome de fluor en position 7 sur le cycle aromatique de la cycline. De structure proche de celle de…
Erbium n. m. , lanthanide, dont lisotope radioactif Er a été proposé, sous forme de citrate, pour lutter contre les inflammations, en particulier pour la destruction des synoviales.
Erdafitinib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice des fonctions tyrosine kinases des récepteurs du facteur de croissance des fibroblastes, FGFR (fibroblastic growth factor receptor), et plus spécifiquement des FGFR de types 2 et 3. Ces récepteurs FGFR2 et FGFR3 peuvent faire lobjet de mutations dans les cellules…
Erdostéine n. f. Dérivé cyclisé de l’homocystéine, amidifié par un diacide soufré, agissant comme mucomodificateur de type mucolytique. Il sagit dune prodrogue qui agit par ses métabolites actifs contenant le groupe thiol libre capable de dépolymériser les mucopolysaccharides de la sécrétion bronchique (phase gel). En rompant les…
Érénumab n. m. Anticorps monoclonal humain (IgG2-λ) dirigé contre le récepteur du peptide relié au gène de la calcitonine, le PRGC (ou CGRP, calcitonin gene-related peptide). Le GRRP, neuropeptide de 37 acides aminés, est impliqué, au niveau du ganglion trigerminal, dans la transmission des informations…
Erg n. m. Unité dénergie appartenant au système centimètre/gramme/seconde (CGS), égale à 10 joules.
Ergobasine Cf ergométrine.
Ergocalciférol n. m. Substance à action vitaminique D, résultant de l’irradiation de l’ergostérol.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0082).
Ergocornine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique; un des constituants de l’ergotoxine.
Ergocristine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle, dérivé de l’acide lysergique ; un des constituants de l’ergotoxine.
Ergocryptine (α- et β-) n. f. Alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) de l’ergot de seigle, dérivés de l’acide lysergique, constituants de l’ergotoxine ; isomères différant l’un de l’autre par la nature de l’un des acides aminés de la partie peptidique.
Ergoline n. f. Structure tétracyclique formée par l’accolement d’un indole et d’une quinoléine hydrogénée. Squelette de base de lacide lysergique et des principaux alcaloïdes de lergot de seigle.
Ergométrine n. f. Alcaloïde indolique de l’ergot de seigle (amide de l’acide lysergique avec le 2-aminopropanol). Puissant ocytocique et antihémorragique utérin.Inscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne, monographie 08/2020, 0223 corrigé 10.3 (maléate d).
Ergonomie n. f. Étude qualitative et quantitative du travail dans l’entreprise s’intéressant aux conditions de travail (techniques, physiologiques, psychologiques, sociologiques) et à l’amélioration de la productivité, en tentant d’adapter le travail à l’individu.
Ergonovine Cf ergométrine.
Ergostérol n. m. Stérol tri-insaturé à 28 atomes de carbone, très répandu dans la nature, présent en particulier dans la membrane des champignons (levures, ergot de seigle d’où son nom). Considéré comme une provitamine D. L’interférence de certains antifongiques (macrolides polyéniques, azolés) avec l’ergostérol et sa biosynthèse intervient…
Ergot n. m. Forme de résistance de certains champignons ascomycètes (genre Claviceps) parasites des fleurs des Poaceae ex-Graminées.
Ergotamine n. f. Alcaloïde indolique peptidique (ergopeptine) de l’ergot de seigle dérivé de l’acide lysergique. Puissant vasoconstricteur par stimulation des récepteurs α-adrénergiques et sérotoninergiques (au niveau des vaisseaux crâniens et périphériques).Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographie 01/2021, 0224 (tartrate d).
Ergothérapie n. f. Technique thérapeutique de rééducation active visant à réinsérer professionnellement des handicapés moteurs (par l’apprentissage et la pratique de réalisations artisanales) ou à réinsérer socialement des handicapés mentaux (par le groupe et la discipline qu’exige le travail lui-même).
Ergotisme n. m. Intoxication généralement aiguë (« feu de Saint Antoine ») due autrefois à la consommation de farines contaminées par l’ergot de seigle, surtout en période de disette et se manifestant de deux façons différentes : forme gangréneuse où leffet vasoconstricteur des alcaloïdes de l’ergot domine, entraînant…
Ergotoxine n. f. Mélange de quatre alcaloïdes indoliques peptidiques (ergopeptines) dérivés de l’acide lysergique, présents dans l’ergot de seigle. De structure voisine, l’ergocornine, l’ergocristine et les α- et β-ergocryptines syncristallisent et sont isolés en mélange.
Éribuline (mésilate d') n. f. Antinéoplasique, analogue de synthèse de l’halichondrine B, isolée de l’éponge marine Halichondria okadai. Il s’agit d’un inhibiteur de la dynamique des microtubules agissant par un mécanisme différent de celui des taxanes, des vinca-alcaloïdes et des épothilones. Il inhibe la croissance des microtubules et séquestre la…
Ericaceae Famille de plantes ligneuses ou sous-ligneuses à feuilles entières souvent coriaces et fleurs régulières constituant des landes et des maquis, par exemple bruyères, myrtilles, rhododendrons. La classification moderne les fait appartenir au clade des Triporées évoluées à pétales et carpelles soudés et aux Proastéridées où…
Eriythroxylaceae Famille de l’ordre des Malpighiales (grade des Fabidées). Est composée de nombreuses espèces tropicales parmi lesquelles le cocaïer, arbuste du Pérou et de la Bolivie dont les feuilles renferment la cocaïne.
Erlotinib n. m. Composé de la classe des anilinoquinazolines, inhibiteur de tyrosine kinases, principalement de la fonction tyrosine kinase du récepteur du facteur de croissance épidermique (EGFR).
Erreur n. f. Action de se tromper.
→ Escitalopram (oxalate de)
Équivalent
Anglais : equivalent
Espagnol : equivalente
Étymologie : Latin æquĭvălěre égaler, valoir autant.
n. m. Égal, de même valeur.
Synonyme(s) : équivalent-gramme (désuet)
Quantité de substance égale à une fraction de la masse molaire du soluté correspondant à l’échange d'un proton ou d'un électron lors de réactions de titrages protométrique ou rédox. Notion également utilisée pour les titrages par formation de complexes et par précipitation. Par exemple, en protométrie l’équivalent de l’acide chlorhydrique, lorsqu'il est titré par l'hydroxyde de sodium, est sa masse molaire et celui de l’acide sulfurique, la moitié de sa masse molaire. En titrimétrie, notion liée à celle de normalité. Une solution une fois normale (ou 1N) contient un équivalent de soluté par litre.
D’après l’IUPAC, cette notion doit être abandonnée comme celle de normalité, car elles sont totalement dépendantes de la stœchiométrie de la réaction de titrage et donc variables avec celle-ci.
Équivalent chlorure de sodium
Anglais : sodium chloride equivalent
Espagnol : equivalente cloruro de sodio
Concept permettant de calculer la masse X de chlorure de sodium en grammes à ajouter à 100 mL de solution à isotoniser pour obtenir l’isotonie au plasma. Sachant qu’une solution à 0,9 % de chlorure de sodium (masse molaire 58,5 g/mol) est isotonique au plasma, l’équivalence (la masse x) est calculée par le rapport des masses molaires du chlorure de sodium et de la substance active.
Exemple : pour isotoniser 100 mL d’une solution à 2 % de chlorhydrate de morphine (masse molaire 375,8 g/mol), on admet que 1 g de chlorhydrate de morphine est osmotiquement équivalent à 58,5 /375,8 = 0,155 g de chlorure de sodium, d’où 2 g de chlorhydrate de morphine sont équivalents à 0,31 g de chlorure de sodium. Il faut donc ajouter 0,90 – 0,31 = 0,59 g de chlorure de sodium pour isotoniser 100 mL d’une solution à 2% de chlorhydrate de morphine. Le même calcul peut être effectué grâce à la formule de Lumière et Chevrotier : X = 0,52 -Δ1 / Δ2, où 0,52 est la valeur absolue de l’abaissement cryoscopique du plasma, Δ1 l’abaissement cryoscopique de la solution à isotoniser, et Δ2 l’abaissement cryoscopique d’une solution à 1 % de l’agent isotonisant (0,585 pour le chlorure de sodium); par exemple, pour isotoniser une solution à 2 % de chlorhydrate de morphine (abaissement cryoscopique 0,17), il faut X = (0,52 - 0,17) / 0,585 = 0,60 g de chlorure de sodium. A noter que cette définition n’est valable que si la substance active donne 2 ions en solution comme le NaCl, c’est le cas du chlorhydrate de morphine. Si la substance active est non ionisée ou donne plus de 2 ions en solution, il faut tenir compte de la valeur de l’abaissement cryoscopique molaire de la substance active. Cf classification de Wells.
Équivalent pharmaceutique
Cf équivalence pharmaceutique.
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