Resvératrol
Reproductibilité n. f. Qualité de ce qui peut être réalisé de nouveau.
Reprotoxicité n. f. Toxicité sur les fonctions de reproduction. Elle comprend les effets sur laltération des fonctions de reproduction ou de la capacité de reproduction, chez lhomme ou la femme, ainsi que linduction deffets néfastes non héréditaires, sur la descendance.
Répulsif adj. et n. m. Qualifie ou désigne un effet ou des substances comme des essences végétales ou des appareils émetteurs dultra-sons, qui repoussent, avec plus ou moins de succès, des insectes indésirables comme les moustiques ou, par extension, des animaux comme chats et chiens.
Répulsion n. f. Force conduisant certains corps à se repousser mutuellement.
Réseau n. m. 1- Ensemble de lignes ou déléments qui communiquent ou sentrecroisent ; 2- ensemble de personnes ayant organisé des liens réciproques en vue dune action déterminée.
Resedaceae Famille de lordre des Brassicales, clade des Rosidées. Cest une famille primitive comprenant 80 espèces dorigine méditerranéenne ou désertique, dont les fleurs zygomorphes sont de type 2 ou 3. Exemple : le genre Reseda dont certaines espèces contiennent des principes tinctoriaux ou de lhuile essentielle.
Réserpine n. f. Alcaloïde indolomonoterpénique à squelette yohimbane présentant une fonction ester 3,4,5-triméthoxybenzoyle. Découverte en 1952 dans les racines de Rauvolfia serpentina (L.) Benth. ex Kurz (Apocynaceae), elle est depuis produite industriellement par extraction à partir des racines dautres rauvolfias plus riches (R. vomitoria Afz.). Action pharmacologique par…
Résilience n. f. Caractéristique mécanique correspondant à la résistance au choc, dun matériau.
Résinate n. m. Produit de salification (ou plus généralement de combinaison) dune résine avec une base utilisée en thérapeutique (exemples : nicotine, prométhazine) en vue daméliorer sa biodisponibilité.
Résine n. f. 1- Produit de sécrétion végétale insoluble dans leau et cristallisant difficilement ; 2- composé macromoléculaire naturel ou synthétique.
Résinoïde n. m. Extrait à odeur caractéristique obtenu à partir dune matière première sèche dorigine végétale au moyen dun solvant non aqueux.
Résistance n. f. Action; capacité de résister, de sopposer.
Résistant adj. Qui supporte, qui soppose.
Reslizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé dirigé contre l’interleukine-5 (IL-5) humaine, cytokine jouant un rôle-clef dans la différenciation, la maturation, le recrutement et l’activation des éosinophiles.
Resmétirom n. m. Petite molécule de synthèse, qui est un agoniste partiel du récepteur β dhormones thyroïdiennes (THR-β, pour thyroid hormone receptor-beta).Le récepteur THR-β est la principale forme de THR dans le foie, et la stimulation du récepteur THR-β dans le foie réduit les triglycérides intrahépatiques, alors que…
Résolution n. f. Plus petite différence qui puisse être distinguée entre deux indications dun instrument de mesure.
Résonance n. f. Phénomène physique pouvant survenir chaque fois quun système pouvant osciller reçoit des impulsions vibratoires dune source doscillations. Celle-ci sappelle lexcitateur, le système recevant les impulsions le résonateur. Le résonateur seul peut vibrer avec une période bien déterminée appelée période propre To. Lexcitateur transmet au résonateur…
Résorcinol n. m. Méta‑diphénol possédant de légères propriétés antiseptiques.Inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2008, 0290).
Résorption n. f. Passage d’une substance exogène vers le milieu intérieur.
Respirateur n. m. Appareil destiné à assurer la ventilation pulmonaire artificielle dun malade ou à assister sa respiration, de manière intermittente ou permanente. Les plus utilisés sont les insufflateurs intervenant de façon interne.
Respiratoire Cf quotient respiratoire.
Resténose n. f. Processus de prolifération cellulaire sactivant plus ou moins rapidement, en réaction à l’utilisation d’une technique de reperméabilisation d’une artère par angioplastie, associée ou non à la pose dun stent.
Restriction n. f. Action de limiter, de réduire.
Restructurant adj. et n. m. Qui donne ou redonne une nouvelle organisation structurale.
Résultat n. m. Au sens large, effet dune action. En sciences, valeur finale dûment notifiée dune quantité mesurée ou calculée après avoir réalisé un processus de mesure pouvant inclure toutes sortes dévaluations et de sous-procédés.
Résumé n. m. Bref exposé récapitulant les points essentiels dun événement, dun document.
Résupiné adj. Se dit dun organe couché sur le dos, dont la face supérieure regarde le haut et lintérieur, vers le bas, par suite dune courbure ou dune torsion. Sapplique aux Orchis et aux Ophrys qui possèdent une fleur tordue, sur elle-même, à 180 degrés dangle, par…
Rétapamuline
Rétéplase n. f. Agent antithrombotique, activateur du plasminogène recombinant qui catalyse le clivage du plasminogène endogène pour générer de la plasmine. Celle-ci dégrade la fibrine qui est le composant principal de la matrice du thrombus et exerce donc une action thrombolytique.
Réticulocyte n. m. Hématie jeune appartenant au dernier stade dévolution de la lignée érythrocytaire, ne possédant plus de noyau, mais ayant encore des ribosomes et du réticulum endoplasmique. Son taux normal, de 0,5 % des hématies (20 à 80. 10 /L), augmente nettement en cas danémie hémolytique.
Réticulum n. m. Réseau.
Rétifanlimab n. m. Anticorps monoclonal humanisé, immunoglobuline G4-κ, qui est dirigé contre la protéine 1 de mort cellulaire programmée (PD 1, programmed cell death protein 1) et produit dans des cellules ovariennes de hamster chinois (CHO).Voir : Anticorps (monoclonal) ; Immunoglobuline ; Lymphocyte T ; Cytokine ; Inhibition.
Rétigabine n. f. Antiépileptique, dénommée ézogabine aux États-Unis, la rétigabine agit essentiellement par l’ouverture des canaux potassiques neuronaux KCNQ2-5, régulateurs clés de l’excitabilité neuronale. Elle dérive de la structure de la flupirtine (à propriétés analgésiques), par remplacement du motif central triaminopyridine par le motif triaminobenzène.
Rétinal n. m. Une des formes de la vitamine A (cf rétinol). Diterpène chromophore comportant une fonction aldéhyde et 5 doubles liaisons carbone – carbone conjuguées. Le rétinal participe au mécanisme de la vision, par lisomérisation du rétinal 11‑Z (ou 11‑cis) en rétinal tout E (ou tout trans),…
Rétine n. f. Tunique interne nerveuse de lœil, intercalée entre la choroïde et le corps vitré, tissu sensible de la vision comportant deux parties : la partie postérieure, partie optique de la rétine, seule capable de recevoir les impressions lumineuses, séparée par lora serrata de la partie antérieure,…
Rétinoïde n. m. Nom générique donné aux dérivés du rétinol, naturels ou synthétiques et, plus généralement, aux substances apparentées aux produits à activité vitaminique A, même sils nont pas deffet sur la vision (rétinol, rétinal, acide rétinoïque, isotrétinoïne).
Rétinol n. m. (DC) Diterpène, dérivé du bêta-carotène, résultant de la condensation de quatre unités isopréniques et portant une fonction alcool primaire terminale. Liposoluble et sensible à la lumière, cest le plus abondant des composés du groupe de la vitamine A, présent dans les aliments dorigine animale tels…
Rétinopathie n. f. Affection qui touche la rétine. Laffection la plus fréquente est la rétinopathie diabétique, résultat de lésions vasculaires survenant chez des personnes ayant un diabète sucré depuis plusieurs années ; laugmentation de la perméabilité des capillaires rétiniens provoque hémorragies et exsudats, les vaisseaux peuvent sobstruer …
Retrait n. m. Action de retirer, de se retirer.
Retraitement n. m. Opération consistant à reprendre, à lun des stades ou en fin de fabrication, tout ou partie dun lot de produit non conforme aux spécifications requises et à lui faire subir les transformations nécessaires à sa mise en conformité.
Rétroaction n. f. Mécanisme général, applicable à de nombreux domaines, par lequel une variation du niveau de sortie dun système fournit un signal qui est renvoyé à son entrée, pour en ajuster positivement ou négativement lactivité.
Rétrocession n. f. Action de revendre à un tiers ce que l’on vient dacheter, transfert de la propriété dun bien acquis à la personne qui lavait antérieurement cédé.
Rétrostéroïde n. m. Stéréo-isomère d’un stéroïde se différenciant, de ce dernier, par la présence d’un méthyle angulaire en 10α et d’un hydrogène en 9β. La liaison des cycles B/C est donc cis. Ils se forment surtout par irradiation de l’ergostérol et des stéroïdes voisins, à deux liaisons éthyléniques…
Rétrotranscription n. m. Mécanisme de réplication des rétrovirus. Une fois rentré dans la cellule, l’ARN viral est rétrotranscrit dans le cytoplasme d’abord en un ADN simple brin, puis après dégradation de l’ARN et grâce à une amorce, en un ADN double brin viral qui passe dans…
Rétrotransposon n. f. Type délément transposable qui se déplace en étant dabord transcrit en une copie dARN, copie qui est ensuite convertie en ADN par une transcriptase inverse. LADN est inséré ailleurs dans les chromosomes.
Rétrovirus n. m. Virus à ARN qui possède une enzyme virale très spécifique, la transcriptase inverse, capable de transformer l’ARN viral en un ADN double brin et donc de faire une rétro-transcription, d’où le nom de rétrovirus. Cet ADN double brin peut s’intégrer à l’état de provirus…
Rett (syndome de) Désordre neurologique grave, causé par une mutation affectant un gène situé sur le chromosome sexuel X et apparaissant accidentellement dans lune des gamètes au moment de la fécondation.
Révéfénacine n. f. Antagoniste muscarinique de longue durée d’action (LAMA, Long-acting muscarinic antagonist), considéré comme un anticholinergique. Son affinité est similaire pour tous les récepteurs muscariniques (M1 à M5). En inhibant plus particulièrement les récepteurs M3 présents sur les muscles lisses des voies aériennes bronchopulmonaires, il provoque une…
Réversibilité n. f. Concept essentiel de la physique et de la chimie. On dit, dune façon très générale, quun processus est réversible lorsquil peut se produire dans deux sens opposés mais sa signification est entachée dune certaine ambiguïté. En thermodynamique, on dit dune transformation quelle est réversible lorsquon…
Réversible adj. 1- Qui peut se produire en sens inverse, par exemple une réaction chimique ; 2- qui peut se mettre à lenvers.
Réversion n. f. Processus de retour à létat initial.
Réviparine sodique n. f. Héparine de bas poids moléculaire obtenue par dépolymérisation dune héparine de muqueuse intestinale porcine.
→ Rhododendron
Resvératrol
Pharmacognosie - Pharmacologie
Synonyme(s) : trans-resvératrol
Anglais : resveratrol
Espagnol : resveratrol
Étymologie : Diminutif de « résorcinol du vératre » plante dans laquelle il a été découvert, suffixe –ol.
n. m. Polyphénol (libre ou sous forme d'hétéroside) de nature stilbénique présentant une double liaison de configuration trans (3,5,4'-trihydroxy-trans-stilbène) ; molécule photosensible se transformant, de façon irréversible, par exposition à la lumière en son isomère cis de moindre activité biologique. Produit par différentes plantes, dont la vigne, Vitis vinifera L., de façon constitutive et surtout, en tant que phytoalexine, en réponse à une agression par des pathogènes tels que des bactéries ou des champignons dont Botrytis cinerea. Présent dans le raisin et d'autres produits végétaux (cacahuète, mûre, canneberge à gros fruits, cacao…), ainsi que dans les boissons ou aliments qui en dérivent, particulièrement certains vins rouges (à des teneurs extrêmement variables suivant le cépage, l'origine géographique, la technique de vinification et l'exposition aux pathogènes). Obtenu par extraction à partir de la peau de certaines variétés de raisin rouge ou des racines de renouée du Japon (Reynoutria japonica Houtt., = Polygonum cuspidatum Siebold & Zucc., = Fallopia japonica [Houtt.] Ronse Decr., Polygonaceae) ; également par biotechnologie (par fermentation de microorganismes recombinants, Escherichia coli ou Saccharomyces cerevisiae, en présence de substrats précurseurs) et par synthèse chimique. Propriétés antioxydantes ; présenté comme étant une des clés du « french paradox », le resvératrol revendique d'importantes propriétés potentielles, notamment la prévention de multiples pathologies (cardiovasculaires, neurodégénératives, cancéreuses, métaboliques…), qui pourrait résulter d'effets sur un grand nombre de cibles pharmacologiques, parmi lesquelles l'activation de la voie des sirtuines (Sirt1) et l'inhibition des phosphodiestérases 1, 3 et 4. Effets incertains chez l'Homme, n'apparaissant qu'à très fortes doses (plusieurs grammes par jour), beaucoup plus élevées que celles apportées par la consommation de vin ou d'autres aliments ; faible biodisponibilité améliorée par incorporation du resvératrol dans des nanoformulations.
Le trans-resvératrol est utilisé dans le traitement de l’ataxie cérébelleuse avec le statut de médicament orphelin obtenu en janvier 2017.
Emploi principal sous forme de compléments alimentaires (intense promotion commerciale, allégations non fondées en raison de l’absence de preuves cliniques de l’intérêt d’une supplémentation en resvératrol ; innocuité encore imparfaitement établie à long terme pour des doses élevées) et dans des produits cosmétiques (produits présentés comme anti-âge). Des extraits végétaux riches en resvératrol sont également proposés dans ces produits en lieu et place du resvératrol lui-même.
En 2016, la Commission européenne a autorisé la mise sur le marché du trans-resvératrol en tant que nouvel ingrédient alimentaire (« novel food ») dans des compléments alimentaires pour adultes.
.