Jonction
Itopride (chlorhydrate d') n. m. Benzamide substitué antagoniste des récepteurs D à la dopamine, avec des propriétés antiémétiques et prokinétiques proches de celles du métoclopramide.
Itraconazole n. m. Dérivé du triazole.Inscrit sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2011, 1335).
IUPAC (International union for pure and applied chemistry) Union Internationale pour la Chimie pure et appliquée, organisme international chargé de régir la nomenclature en chimie.
Ivabradine (chlorhydrate d') n. f. Antiangoreux, agent bradycardisant capable dagir directement et sélectivement au niveau du nœud sinusal en inhibant le courant pacemaker I, ce qui réduit la vitesse de dépolarisation diastolique et ralentit le rythme cardiaque. Ceci réduit ainsi le travail cardiaque et la consommation en oxygène du myocarde.…
Ivacaftor n. m. Molécule de synthèse dite « potentiateur » visant à améliorer l’activité résiduelle de la protéine CFTR au pôle apical des cellules épithéliales. Elle empêche l’élimination des protéines CFTR défectueuses dans la cellule, corrige le repliement des protéines et aide à leur transport intracellulaire jusquau…
Ivermectine n. f. Mélange de deux constituants possédant une structure de macrocycle lactonique (ivermectines BInscrite sur la liste des Médicaments essentiels de lOMS et à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2017, 1336).
Ivosidénib n. m. Petite molécule de synthèse, inhibitrice de l’isocitrate déshydrogénase-1 (IDH1), l’une des trois isozymes IDH. LIDH1, homodimère asymétrique présent dans le cytoplasme et les peroxysomes, catalyse la décarboxylation oxydative réversible de l’isocitrate en α-cétoglutarate (2-oxoglutarate) avec formation de NADPH..
Ivy incision n. f. Méthode de biologie médicale qui explore essentiellement lhémostase primaire et qui consiste à apprécier le temps de saignement après incision superficielle de la face antérieure de lavant-bras sur 5 mm de largeur, un sphygmomanomètre étant porté à une pression de 40 mm de mercure. On…
Ixabépilone n. f. Antitumoral ou antinéoplasique de la classe des épothilones ; analogue hémisynthétique de l’épothilone B (« aza-épothilone » : remplacement de la fonction lactone par un lactame, conduisant à une meilleure stabilité métabolique), agissant comme les autres épothilones par un mécanisme proche de celui des taxanes.
Ixazomib citrate n. m. Inhibiteur du protéasome de seconde génération, interfèrant avec la dégradation, par le protéasome, des protéines ubiquitinylées. Cette inhibition perturbe les mécanismes dhoméostase et conduit à la mort cellulaire.
Ixékizumab n. m. Anticorps monoclonal humanisé qui se lie à l’interleukine-17 (IL-17) et bloque ainsi son action inflammatoire. L’ixékizumab fonctionne comme d’autres anticorps ciblant l’IL-17, tel que le brodalumab.
Ixodes Genre de tiques de la famille des Ixodidae, acariens hématophages, vecteurs potentiels de maladies bactériennes, virales et parasitaires, les rickettsioses, les borrelioses, les babésioses et les arboviroses (genres Ixodes, Dermacentor, Rhipicephalus).
Jaborandi n. m. Arbuste dAmérique du Sud cultivé au Brésil (Pilocarpus microphyllus Stapf ex Wardleworth, Rutaceae). Présence dans les feuilles dalcaloïdes à squelette imidazole, dont la (+)-pilocarpine douée de propriétés parasympathomimétiques qui en est extraite industriellement.
Jaccoud-Osler (syndrome de) n. m. Endocardite chronique, par infection des valves cardiaques par Streptococcus viridens. Le patient présente des poussées de fièvre itératives, sueurs, fatigue, douleurs musculaires et articulaires. Un souffle cardiaque, par insuffisance aortique ou mitrale, permet dévoquer le diagnostic. Dautres signes sont parfois trouvés : grosse rate, signes…
Jacobs (syndrome de) n. m. Aneuploïdie par excès dun chromosome sexuel Y surnuméraire ; cette trisomie de formule chromosomique 2N = 47, XYY donnant le plus souvent un phénotype normal. Ce caractère non héréditaire affecte statistiquement un garçon sur 1 000 naissances. Le garçon présente tout au plus une croissance rapide…
Jacod (syndrome de) n. m. Paralysie des nerfs crâniens de lapex de lorbite de lœil à la suite dune compression par une tumeur se développant dans la fosse médiane antérieure de lun des hémisphères de la boîte crânienne.
Jacquier n. m. Arbre des régions chaudes (Inde) Artocarpus integrifolia L., Moraceae dont les graines, riches en amidon, sont comestibles.
JAK Cf Janus kinase.
Janus kinase Famille denzymes associées aux récepteurs de cytokines et intervenant dans la transmission du signal.
Jarcho-Levin (syndrome de) n. m. Malformations héréditaires présentant des déficiences vertébrales, un thorax de taille réduite avec déformations des côtes, camptodactylie, syndactylie et parfois des anomalies urogénitales. Il est le plus souvent létal dès la petite enfance.
Jarisch – Herxheimer (réaction de) 1- Réaction inflammatoire fébrile au cours dune maladie infectieuse ou parasitaire, due à la lyse de lagent infectieux survenant immédiatement après le début du traitement (exemple : syphilis traitée par la pénicilline G, maladie de Lyme). Se présente habituellement sous forme de fièvre, de maux…
Jasmin de la Caroline Cf gelsémium.
Jatropha Genre d’Euphorbiaceae des régions intertropicales d’Amérique, d’Afrique et d’Asie, représenté en particulier par le curcas, J. curcas L. Toxicité notable limitant les emplois dans les médecines traditionnelles locales.
Jéjunum n. m. Segment central de lintestin grêle faisant suite au duodénum et se continuant sans limite nette par liléon. Animé dondes péristaltiques, sa muqueuse assure labsorption, favorisée par la présence de villosités et de valvules conniventes, des nutriments. Richement vascularisé par lartère mésentérique supérieure, il apparaît plus…
Jéquirity n. m. Liane pantropicale (Abrus precatorius L., Fabaceae ex-Légumineuses) ; graine décorative ovoïde, rouge brillant avec un point noir près du hile ; renferme une lectine hautement toxique (abrine) proche de la ricine de la graine de ricin, provoquant gastro-entérite sévère, collapsus, troubles neurologiques graves ; traitement…
Jersey n. m. Tissu élastique fin tricoté en laine, soie ou fibres synthétiques. Confectionné à lorigine en laine des moutons de Jersey.
Jet lag n. m. Expression décrivant lensemble des symptômes (anxiété, difficultés pour dormir, somnolence, diminution de vigilance…), plus ou moins importants selon les individus et résultant de ladaptation de lorganisme à un changement brutal dhoraire, le plus souvent après un voyage en avion. Ces symptômes sobservent la plupart du…
Jojoba n. m. Arbuste des régions désertiques du Mexique septentrional et de l’Arizona (Simmondsia sinensis (Link) C.K. Schneid., Simmondsiaceae, précédemment Buxaceae) dont la graine renferme une quantité importante d’une cire (mélange de cérides), constituée d’esters à longue chaîne (principalement en C (eicos-11-ènol et docos-13-ènol).
Josamycine n. f. Antibiotique naturel de la classe des macrolides antibactériens (à 16 chaînons) obtenu par fermentation de certaines souches de Streptomyces narbonensis var. josamyceticus var. nova. Inhibe la synthèse des protéines bactériennes en se liant à la sous-unité 50S du ribosome.Inscrite à la Pharmacopée Européenne, monographies 08/2020,…
Joubert (syndrome de) n. m. Neuropathie congénitale transmise sur le mode autosomique récessif par mutations de 8 gènes et un locus : INPP5E (chr 9q34), AHI1 (chr 6q23.6), NPHP1 (chr 2q13), CEP290 (chr 12q21.32), TMEM (chr 8q22.1), ARL13B (chr 3q11.1), CC2D2A (chr 4p15.32), et locus CORS2 (chr 11). Une mutation…
Joule n. m. Unité dérivée du système SI des grandeurs physiques suivantes : énergie, travail, chaleur. Représente un newton mètre (1 J = 1 Nm) ou un kilogramme mètre carré par seconde au carré (1 J = 1 kg⋅m). Lenthalpie, lénergie libre et lenthalpie libre, étant des énergies, sexpriment aussi…
Juglandaceae Famille de lordre des Fagales (Rosidées – Fabidées, nouvelle classification) constituée de grands arbres des régions tempérées et subtropicales à feuilles composées pennées. Comprend de nombreuses espèces dont le noyer, le pécan. Le fruit permet de reconnaître les genres. Il est drupacé et lisse, par…
Juniperus Genre de la famille des Cupressaceae faite de conifères à cône femelle devenant charnu, en forme de baie, et quon appelle galbule. Exemple, le genévrier commun à cônes développés et globuleux (« baies »), présent dans lhémisphère nord, et la sabine, localisée dans la région…
Jusquiame noire n. f. Herbacée rudérale indigène à tige velue et visqueuse (Hyoscyamus niger L., Solanaceae), dodeur nauséabonde due à la présence de tétraméthylputrescine. Feuille contenant de faibles quantités (inférieures à 0,15 %) dalcaloïdes tropaniques, majoritairement hyoscyamine et scopolamine en proportions variables. Propriétés parasympatholytiques et sédatives du SNC.
Jute n. m. Produit constitué par les fibres de la tige libérienne de Corchorus olitorius L. et C. capsularis L., Malvaceae ex Tiliaceae ; cest une fibre textile résistante et renommée produite essentiellement en Inde et au Bengladesh.
Kahler (maladie de) n. f. Dysprotéinémie maligne, due à une prolifération monoclonale lymphoïde B, à expression plasmocytaire, atteignant principalement la moelle osseuse. Elle est marquée par des douleurs osseuses avec fractures spontanées, des signes radiologiques de décalcification (géodes) dus à une ostéolyse liée à la production de facteurs dactivation des…
Kaïnique (acide) n. m. Acide dicarboxylique à cycle pyrrolidine, analogue contraint de lacide glutamique, isolé au Japon dune algue rouge (Digenea simplex C. Agardh, Rhodophyceae). Substance naturelle à propriétés neuro-excitotoxiques puissantes par action agoniste dune classe de récepteurs ionotropes au glutamate qui en ont gardé le nom (« récepteurs…
Kala-azar n. m. Nom courant de la leishmaniose viscérale due à Leishmania donovani ou à L. infantum.
Kaliémie n. f. Concentration du potassium dans le plasma sanguin. Chez lHomme, les valeurs usuelles sont de 3,5 à 5,0 mmol/L.
Kaliurie n. f. Concentration du potassium dans lurine. Dans les conditions physiologiques, lélimination urinaire du potassium ou kaliurèse est liée en grande partie à lalimentation.
Kallicréine n. f. Enzyme synthétisée sous forme de prékallicréine ou kallicréinogène, activée par le facteur XII de la coagulation ou lors de lésions membranaires et douée dactivité protéolytique sur le kininogène, molécule de haut poids moléculaire, HMWK (high-molecular-weight-kininogen), en libérant des kinines (bradykinine, kallidine…).
Kallidine n. f. Décapeptide du groupe des kinines, identique à la bradykinine avec un reste lysyle N-terminal en plus. Produit par action des kallicréines sur le kininogène, il peut être converti en bradykinine par une aminopeptidase. Est en outre substrat des carboxypeptidases N et M. Libérée en réponse…
Kaolin n. m. Alumino-silicate daluminium hydraté, de la classe des argiles. Poudre fine, blanche, insoluble dans leau et dans les acides.
Kaposi (maladie de) Néoplasie multifocale caractérisée par une prolifération fibroblastique et vasculaire dont l’origine est endothéliale. Il s’agit, sans doute, d’une hyperplasie épithéliale bénigne qui s’autonomise en une néoplasie sous l’influence de facteurs génétiques (HLA DR5) et viraux (herpès virus humain de type 8 ou HHV-8). Se développe…
Kaposi (sarcome de) n. m. Réticulose maligne métastasiante liée à linfection par le virus herpès humain 8 (HHV), caractérisée notamment par des tumeurs cutanées, brunâtres ou violacées, du type angiosarcome (sarcome dont la prolifération cellulaire dérive des éléments conjonctifs des vaisseaux sanguins) et des tumeurs viscérales douloureuses et envahissantes. Il…
Kaposi (syndrome de) Cf sarcome de Kaposi.
Karité n. m. Arbre africain (Afrique de lOuest), Butyrospermum parkii Kotschy Sapotaceae fournissant, par pression des graines, un beurre, dit beurre de karité, qui renferme des glycérides dacides gras saturés (acide stéarique) et insaturés (acide oléique).
Karkadé n. m. Herbacée d’origine africaine (Hibiscus sabdariffa L., Malvaceae), largement cultivée dans toutes les régions tropicales et subtropicales. Calice et calicule renferment des acides organiques (citrique, hydroxycitrique, malique, tartrique), de la vitamine C et des composés polyphénoliques (acides-phénols, flavonoïdes, anthocyanosides). Nombreuses propriétés pharmacologiques décrites parmi lesquelles antihypertensives…
Karl Fisher (méthode de) n. f. Méthode de dosage de leau par voie chimique. Fondée sur le fait que liode noxyde lanhydride sulfureux quen présence deau. Liode ajouté est en général en solution méthanolique, tandis que lanhydride sulfureux est en solution pyridinique. Le bilan réactionnel sécrit : où la pyridine est…
Karman (curette de) n. f. Canule daspiration droite pour le curetage de lutérus lors des interruptions volontaires de grossesse (IVG).
Karyophérine n. f. Famille de protéines qui assurent le transfert de macromolécules biologiques (protéine, ARN...) ou de particules, tels les virus, du cytoplasme cellulaire vers le noyau, on les appelle les importines, et du noyau vers le cytoplasme, ce sont les exportines. Ce transport seffectue au travers…
Kat Cf Khat.
Katal (kat) n. m. Unité de mesure du système international pour exprimer la vitesse dune réaction. Correspond à la transformation dune mole de substrat par seconde. Cette unité étant très élevée, les activités enzymatiques sexpriment le plus souvent en nanokatal (10 katal).
Kava n. m. Arbuste des îles de Polynésie (Piper methysticum G. Forst., Piperaceae) dont il existe plusieurs chimiotypes. Présence dans les parties souterraines (racine et rhizome) des kavalactones (styryl- et phénéthyl-α-pyrones insaturées, par exemple kawaïne, dihydrokawaïne…) à propriétés anesthésiques locales, analgésiques, sédatives et anxiolytiques.
Kawa-kawa Cf kava.
Kératane (sulfate de) n. m. Glycosaminoglycane présent principalement dans le cartilage et dans la cornée, constitué par la répétition de résidus de galactose et de N-acétylglucosamine porteurs de groupements sulfate sur le carbone 6.
→ Kinome
Jonction
Anglais : junction
Espagnol : puente
Étymologie : Latin jungĕre joindre, lier, unir, assembler, attacher, atteler.
n. f. Action d'unir deux choses séparées.
Jonction d’ancrage
Anglais : anchoring junction
Espagnol : unión de anclaje
Jonction constituée, pour une cellule donnée, d’un ligand externe, d’une protéine transmembranaire d’adhérence, d’une molécule de liaison et d’un composant du cytosquelette. Comprend : 1- les jonctions adhérentes (ou ceinture d’adhérence) qui réunissent entre elles des cellules épithéliales adjacentes dont elles font le tour. Les cadhérines qui les constituent assurent leur cohésion en se liant par l’intermédiaire de caténines aux microfilaments d’actine ; 2- le contact focal (ou plaque d’adhérence) qui est constitué par certaines intégrines transmembranaires et assure le chaînon entre les molécules de la matrice extracellulaire (MEC) et indirectement les microfilaments d’actine ; 3- les desmosomes (Cf desmosomes) ; 4- les hémidesmosomes (Cf hémidesmosomes) .
Jonction communicante
Anglais : gap junction
Espagnol : unión gap
Canal de 2 nm de diamètre formé par l’accolement étroit des membranes de deux cellules au moyen de connexons constitués par un assemblage en barillet de 6 structures protéiques, les connexines. Les connexons sont disposés face à face pour former un pore dont l'intérieur est hydrophile, mettant en communication directe le cytoplasme de chaque cellule. Ces jonctions permettent en outre : 1- d'assurer un couplage électrotonique par passage directionnel ou bidirectionnel d’ions et de faire en sorte que toutes les cellules soient au même potentiel ; 2- d'assurer le passage de petites molécules hydrophiles, tout ceci participant à l'homéostasie tissulaire.
Cf connexine.
Jonction étanche
Synonyme(s) : jonction serrée
Anglais : tight junction
Espagnol : unión estrecha
Jonction qui scelle les cellules épithéliales adjacentes, sans aucun espace entre leurs membranes, constituant une barrière physiologique entre les compartiments extérieur et intérieur de l’organisme et entre les pôles apical et basal (maintien de la polarité de la cellule). Constituées de plusieurs protéines transmembranaires dont l’occludine et les claudines, ces jonctions sont par l'intermédiaire de la spectrine en contact avec les microfilaments d’actine.
Jonction neuromusculaire
Anglais : neuromuscular junction
Espagnol : unión neuromuscular
Forme particulière de synapse établie entre la terminaison de l’axone d’un motoneurone et une partie spécialisée d’une fibre musculaire striée. L’ensemble constitue la plaque motrice qui utilise l’acétylcholine comme médiateur agissant sur des récepteurs cholinergiques ionotropiques de type nicotinique.
Le fonctionnement de la jonction neuromusculaire peut être perturbé par divers agents qui bloquent le processus de libération d’acétylcholine ou les récepteurs nicotiniques, par exemple la toxine botulinique, les curares, la bungarotoxine, cette dernière présente dans le venin de certains serpents. Les organes électriques à fonction sensorielle ou paralysante, présents à la surface cutanée de divers poissons, résultent d’une spécialisation extrême de la jonction neuromusculaire, réduite à une plaque motrice dépourvue de fibres musculaires.
Chimie analytique - Physicochimie
Jonction de potentiel
Cf potentiel de membrane.
Jonction saline
Synonyme(s) : pont conducteur
Anglais : salt bridge
Espagnol : puente salino
Dispositif pour éliminer le potentiel de jonction entre deux solutions. Consiste en une solution concentrée de chlorure de potassium ou de nitrate d’ammonium contenue dans un tube de verre dont chacune des extrémités trempe dans chacun des deux compartiments constituant la cellule électrochimique. L’efficacité de ces dispositifs est probablement liée au fait que l’anion et le cation du sel ont la même mobilité électrique. L’électrolyte de la jonction étant beaucoup plus concentré que les autres, il est responsable du passage de pratiquement tout le courant.