Pomme de terre

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Polyglobulie ←

Polyphylétique adj. Se dit dune plante qui a plusieurs ancêtres. Exemple : les algues avec un ancêtre pour les algues vertes et rouges et un autre pour les algues brunes.

Polyplexe n. m. Système obtenu par complexation entre lADN et un polymère cationique : certains polyuréthanes ou polyesters et des polymères dérivés de polylysine ou de poly(éthylèneimine).

Polyploïdie n. f. État dune cellule qui possède plus de chromosomes que le stock diploïde habituel (2n). La polyploïdie peut provenir dun doublement chromosomique ou dune hybridation interspécifique naturelle ou artificielle.

Polypnée n. f. Rythme respiratoire superficiel et accéléré (supérieur à 20 cycles/min chez ladulte) pouvant entraîner une hypoventilation alvéolaire.

Polypode n. f. Plante vivace par un rhizome, vivant dans des lieux frais et ombragés, commune dans nos sous-bois. Elle fait partie des fougères, grade des ptéridophytes. Le polypode vulgaire, Polypodium vulgare L. ou polypode du chêne est une petite espèce indigène, commune dont le rhizome a été…

Polypose n. f. Maladie marquée par la présence de polypes.

Polypropylène (PP) n. m. Polymère, -(CH-, obtenu par polyaddition du propylène.

Polyribosylribitol (phosphate de) n. m. Polysaccharide dorigine bactérienne.

Polysaccharide Cf polyoside.

Polysilane Cf diméticone.

Polysiloxane

Polysome n. m. Complexe constitué dune molécule dARNm et des ribosomes sur lequel est réalisée la biosynthèse des protéines.

Polysorbate n. m. (DCF) Nom donné à des produits tensio-actifs résultant de la condensation de 20 moles doxyde déthylène (w+x+y+z = 20) avec un anhydride cyclique du sorbitol suivie de lestérification, par un acide gras (respectivement, les acides laurique, palmitique, stéarique, oléique pour les polysorbates 20, 40, 60…

Polystémonie n. f. Propriété de landrocée dune fleur dont les étamines, en très grand nombre, sont insérées sur une spirale. Exemple : fleurs de Nympheaceae, Magnoliaceae, Renonculaceae.

Polystyrène n. m. Produit de polymérisation du styrène C, utilisé comme matière plastique. Sous forme « cristal », est transparent, rigide et cassant.

Poly(téréphtalate d'éthylène glycol) - (PET) n. m. -[CO-Ph-COO(CH-, polymère qui, après moulage, est utilisé, grâce à sa faible perméabilité aux gaz, comme contenant de solutions aqueuses gazeuses.

Polyterpène n. m. Polymère de formule (C dont lunité constitutive est lisoprène (caoutchouc naturel).

Polytétrafluoroéthylène (PTFE) n. m. Polymère, -(CF-, utilisé, sous sa forme expansée, pour fabriquer des prothèses artérielles de diamètre intermédiaire (entre 4 et 6 mm).

Polyuréthane n. m. Nom dune famille de polymères caractérisée par la présence, dans la chaîne principale, dune fonction uréthane: ‑(OC=ONH)-. Comprend des polymères pouvant aller du rigide à lélastomère et dhydrophilie/hydrophobie très variable.

Polyurie n. f. Élimination nycthémérale durine ≥ à 2 500 mL. Son étiologie peut être endocrinienne comme dans le diabète insipide, osmotique comme dans le diabète sucré ou organique comme dans linsuffisance rénale (stade IV ou supérieur).

Polyvidone

Polyvinyle (chlorure de) Cf polychlorure de vinyle (PVC).

Polyvinylpyrrolidone (PVP) n. f. Polymère soluble, en milieu aqueux, obtenu par polymérisation de la N‑vinylpyrrolidone.

Polyvinylique (alcool) n. m. Polymère détergent de formule (-CHOH-CH .

Polyvinylpyrrolidone

Pomalidomide n. m. Agent immunomodulateur appartenant à la classe des IMiD (immunomodulatory drugs) dont les principaux composés sont le thalidomide et le lénalidomide. Il possède des propriétés immunomodulatrices et antiangiogéniques mais également une action tumoricide anti-myélome directe. Il renforce l’immunité impliquant les lymphocytes T et…

POMC

Pomélo Cf pamplemousse.

Pommade n. f. Préparation semi-solide destinée à être appliquée le plus souvent sur la peau. Il existe aussi des pommades pour application sur les muqueuses, les phanères ou les yeux. Leur but est soit la libération locale ou transdermique de substances actives, soit une action émolliente ou protectrice.…

Pomme n. f. Fruit comestible du pommier, arbre du genre Malus, Rosaceae, en particulier le pommier domestique (ou pommier commun), M. pumila Mill. dont il existe de nombreux cultivars


Pompe n. f. Machine, appareil, dispositif destiné à aspirer, refouler ou comprimer un fluide (gaz, liquide).

Pompe (maladie de)

Ponatinib n. m. Inhibiteur de multiples tyrosine kinases, mais plus particulièrement de la fonction tyrosine kinase de la protéine chimère BCR-Abl, présente chez 95 % des patients avec des cellules de leucémie myéloïde chronique (LMC), porteuses du chromosome de Philadelphie. Son intérêt réside dans le fait que cet…

Ponction n. f. Acte permettant lévacuation dun liquide du corps humain en vue dun diagnostic ou dun traitement, par exemple une ponction pleurale.

Ponctué adj. Se dit dune hématie dans laquelle, après coloration au May–Grünwald–Giemsa, apparaissent des granulations basophiles, en particulier au cours du saturnisme.

Ponésimod n. m. Petite molécule de synthèse dérivée de la 2-imino-1,3-thiazolidin-4-one, immunosuppresseur modulateur des récepteurs de la sphingosine‑1‑phosphate. Il se lie spécifiquement aux récepteurs de type 1 de la sphingosine‑1‑phosphate S1P1R, il n’agit pas sur les récepteurs S1P3R. Son action conduit à la désensibilisation des…

Pont n. m. Structure entre deux points séparés par une dépression ou un obstacle, jonction entre deux éléments.

Pontage n. m. Création dune liaison entre deux éléments, deux structures.

Porfimère sodique n. m. Polymère constitué dunités porphyriniques liées par des ponts esters, éthers et carbone–carbone, que lon obtient sous forme dun mélange, par traitement chimique de lhématoporphyrine.

Poricide adj. Déhiscence incomplète due à la formation de petits trous ou pores ou de petites valves se soulevant comme un clapet à la partie supérieure du fruit. Exemple : capsule poricide du pavot.

Porine n. f. Protéine formant des canaux dans les membranes des bactéries, des mitochondries et des chloroplastes.

Porosité n. f. Ensemble des interstices, connectés ou non dun matériau. Elle sexprime par le rapport du volume des vides au volume total. La porosité, dite ouverte, peut être déterminée expérimentalement par la porosimétrie au mercure, qui exploite la capacité dintrusion du mercure, liquide non mouillant, dans les…

Porphyre n. m. Plaque de marbre ou de porphyre, sur laquelle on broie les substances à laide dune molette.

Porphyrie n. f. Terme générique désignant la famille de pathologies acquises ou héréditaires par déficit partiel dune enzyme catalysant lune des huit étapes de la porphyrinosynthèse hépatique ou médullaire. Elles peuvent être hépatiques ou érythropoïétiques, marquées par une symptomatologie neurologique, viscérale ou cutanée avec manifestations aiguës ou chroniques.…

Porphyrine n. f. Molécule hétérocyclique constituée de quatre sous-unités de pyrrole reliées entre elles par des ponts méthine. Complexées à des métaux (fer dans lhémoglobine, les cytochromes, les catalases, les peroxydases, magnésium dans la chlorophylle, cuivre dans lhémocyanine...) les porphyrines constituent le groupement prosthétique de ces molécules.

Porphyrisation

Porphyromonas Genre bactérien composé de bacilles à Gram négatif, anérobies stricts donnant des colonies pigmentées en noir. Isolées de la gencive et de la plaque dentaire des chiens et des chats, les cinq espèces (P. cangingivalis, P. canoris, P. cansulci, P. crevioricanis et P. gingivicanis)…

Portage n. m. Terme utilisé, à lorigine, pour le transport à dos dhomme puis pour la livraison à domicile de marchandises.

Porteur n. m. 1- qui porte ou qui supporte 2- qui est riche de possibilités.

Posaconazole n. m. Antifongique, dérivé triazolé, qui agit par inhibition de la lanostérol ‑14‑α‑déméthylase cytochrome P450-dépendante, enzyme essentielle dans la biosynthèse de lergostérol. Il perturbe ainsi la construction de la paroi fongique.

Positon

Positron n. m. Particule strictement de même masse que lélectron, mais chargée positivement, donc considérée comme étant lantiparticule de lélectron (antiélectron). Très fugace, de demi-vie moyenne de lordre de 10.

Posologie n. f. 1- Etude et recommandation des doses efficaces et bien tolérées des substances médicamenteuses en fonction de leur natureDe leur activité et des caractéristiques physiologiques (âge, sexe, poids, habitudes hygiénodiététiques) et pathologiques éventuelles du sujet traité ; 2- Mode demploi dun médicament. Sur les tableaux de…

Post-obdiplostémonie n. f. État correspondant à la superposition du verticille externe des étamines et de celui des pétales ; instable, retourne à lalternance des verticilles comme chez les Astéridées.

Postprécipitation

Potasse n. f. Hydroxyde de potassium, solide blanc, déliquescent, soluble dans leau (transformation exothermique), base forte dans leau, à propriétés caustiques.

Potassique adj. Qualifie 1- un sel de potassium 2- en physiologie, un canal ou une pompe permettant le passage de lion potassium dun côté à lautre dune membrane biologique.

Potassium (K) n. m. Élément de la 1 métal alcalin après le lithium et le sodium, blanc brillant, mou, très oxydable.

Potentialisation n. f. Action de potentialiser, de donner plus de puissance ou defficacité.

Potentiel 1- adj Qui existe en puissance 2- nm puissance dont on peut disposer.



→ Pramocaïne (chlorhydrate de)

Pomme de terre

Dernière modification de cette page le 06 avril 2022



Pharmacognosie



Anglais : potato
Espagnol : patata
Étymologie : Gallo-roman poma pomme, du latin pōmum fruit à pépins ou à noyau, français terre.

n. f. Nom désignant le tubercule comestible, mais aussi la plante productrice de ce tubercule, Solanum tuberosum L., Solanaceae ; herbacée originaire des régions andines de l’Amérique du Sud, très largement cultivée en raison de son importance alimentaire et économique sur les cinq continents, en particulier en Asie et en Europe. Tubercule très riche en amidon (75 à 80% de la matière sèche) ; présence de faibles quantités de glycoalcaloïdes stéroïdiens toxiques (solanines…) dans les feuilles, fleurs, fruits, mais aussi dans la « peau » des tubercules (l’épluchage rend les intoxications alimentaires très rares) ; présence plus abondante dans les tubercules germés.

L'amidon de pomme de terre est inscrit à la Pharmacopée Européenne (monographie 01/2014, 0355).


Emploi très important en alimentation humaine et animale. Le tubercule constitue, après le maïs, la deuxième source industrielle mondiale d’amidon (synonyme : fécule de pomme de terre) ; par fermentation et distillation, production d’éthanol.
Souvent désignée de façon familière par « patate », la pomme de terre ne doit pas être confondue avec la patate douce,
Ipomoea batatas (L.) Lam., Convolvulaceae, cultivée dans les régions tropicales et subtropicales pour son tubercule également comestible.



Toxicologie




La pomme de terre, comme toutes les plantes du genre Solanum, contient des glycoalcaloïdes toxiques. Il s’agit principalement de l’α-chaconine et de l’α-solanine, qui représentent 95 % des glycoalcaloïdes totaux (GAT) chez les cultivars* modernes. Ces molécules, aux propriétés très voisines sont généralement regroupées sous le terme de « solanine ».
Dans les tubercules, la teneur moyenne est faible, avec une distribution très inégale : la peau et les tissus immédiatement sous-jacents, ainsi que les yeux ont des teneurs les plus élevées.
Le verdissement du tubercule consécutif à l’exposition à la lumière est dû à la formation de chlorophylle dans les couches externes du tubercule, qui s’accompagne d’accumulation de solanine.
Au-dessus d’un seuil évalué à 10 mg/100 g, les glycoalcaloïdes donnent à la pomme de terre un goût amer, qui se transforme au-delà de 20 mg/100 g en sensation de brûlure. La solanine n’est pas éliminée par la cuisson, ni par la friture.
Autant le tubercule bien conservé est inoffensif, surtout épluché, autant les autres organes de la plante (tiges, feuilles, fleurs et fruits) renferment des glycoalcaloïdes; Il ne faut pas consommer les tubercules verdis ou les tubercules germés.
On observe les symptômes suivants : après 10 h et parfois pendant 6 jours des troubles digestifs (vomissements, diarrhées non sanguinolentes, maux de ventre) parfois de rares cas de somnolence, de céphalées et d’états confusionnels.